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CULTURE
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JEUDI 14 SEPTEMBRE 2023
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d'un double sanctuaire muni d'un minaret. Cette monumentale Koutoubia est construite en deux phases par le Calife Abdelmoumen Ben Ali en 1157 et 1163. Son minaret, véritable chef-d'œuvre de l'art islamique, s'érige majestueusement en pierre de taille. À l'intérieur, point d'es- calier, mais une rampe sinueuse, condui- sant à des salles couvertes de coupoles ainsi qu'à son sommet. Celui-ci, d'une élé- vation vertigineuse de 77 mètres, se pare de registres ornementaux sur ses façades supérieures, exécutés à partir de carreaux de céramique en nuance de vert et de blanc. La mosquée elle-même revêt une configuration carrée, mesurant 218 mètres de côté et subdivisée en sept travées dis- tinctes, renforçant encore davantage sa splendeur. Ces deux lieux de culte se distinguent par une vision novatrice, accordant une pré- pondérance singulière au mur de la qibla. Cette distinction se révèle par l'agence- ment en forme de T, résultant du recoupe- ment entre les deux nefs principales de la salle de prière, qui sont la nef axiale et la nef longitudinale. Une ingénieuse configu- ration qui magnifie leur importance. Qui plus est, la Koutoubia abritait un min- bar. Un chef-d'œuvre de l'art islamique qui fut façonné à Cordoue, sous l’ordre du sultan almoravide Ali Ben Youssef (1106- 1143). Cependant, ce qui suscite l'admira- tion pour ce monument réside principale- ment dans la grandeur imposante de son minaret, une des merveilles indéniables de l'art et de l'architecture islamiques. Autres édifices sacrés La Mosquée Ben Youssef, ceinte de Zawiat Lahdar au nord, de Souk El Baroudine à l'ouest, d'une place publique au sud, et de la Medersa Ben Youssef à l'est, fut érigée par Youssef Ben Tachfine. Elle s'étend sur une superficie impressionnante de 120
«Qui pourrait raconter l'histoire de la place ? La littérature orale n'en garde pas les traces, ses annales s'effacent tels des pas sur le sable. Mais, Jamaâ el fna conserve, malgré tout, la mémoire transmise par ceux qui vécurent en-de-par et pour elle, et la confie à ses jongleurs, ses derniers jon- gleurs, halaiquis sans futur et
mètres de longueur sur 80 mètres de lar- geur, bâtie avec les pierres de Gueliz, la chaux, et le bois de cèdre. La Mosquée Mouassines, égale- ment connue sous le nom de Mosquée Al-Achraf, fut édifiée par le sultan saadien Al Ghalib Bi-Allah et arbore trois portes majestueuses. La Mosquée Berrima, surnommée la Mosquée des Rois, ou encore Mosquée Dar El Badii, en raison de sa proximité avec le Palais El Badii, fut érigée à l'époque du Sultan Mohamed Ben Abdellah, au nord de son palais actuellement connu sous le nom de Dar Al Makhzan. Elle portait également
l'appellation de Mosquée Al Bokhariin et a été marquée par l'explosion d'une bombe lors de la visite du prétendant au trône, Ben Arafa, un certain vendredi. La Mosquée Ben Salah, nichée dans le quartier Ben Salah, vit le jour en août 1321 grâce à l'initiative du sultan Abou Said Othman El Merini. La Mosquée Bab Doukkala, située dans le quartier du même nom, fut édifiée en 1557 (965 de l'hégire) par Messouda Bent Ahmed El Ouzguiti El Ouarzadi, la mère d'Al Mansour Ed-Dahbi. D’une superficie de 38 mètres sur 36 mètres, son minaret s'érige fièrement, rappelant celui de la Mosquée Moulay El Yazid, qui se dresse non loin. Enfin, la Mosquée Moulay El Yazid, nichée dans le quartier de La Kasba , près des tombes des Saadiens, est aussi appelée la Mosquée du Palais ou la Mosquée Al Aadam. Elle fut édifiée à l'époque de Yaacoub Al Mansour des Almohades, pour célébrer sa victoire glorieuse lors de la bataille Al Ara. Monde épique « Qui pourrait raconter l'histoire de la place ? La littérature orale n'en garde pas les traces, ses annales s'effacent tels
peut-être sans descendance».
Effondrement de certaines parties des remparts entourant la médina de Marrakech.
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