Carillon_2016_12_16

Témoignage poignant

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ÉLISE MERLIN elise.merlin@eap.on.ca

Un insecte, la tique, est le vecteur de la borréliose, aussi appelée maladie de Lyme. Charles Groleau, qui souffrait depuis 2011 sans en connaître la raison, vient d’être diagnostiqué. Mais la reconnaissance reste compliquée. « J’ai l’air correct à me voir comme ça, mais croyez-moi, je suis loin d’être correct, je souffre », s’est exprimé Charles Groleau, un résident de Hawkesbury. Le jeune trentenaire a développé tardivement des symptômes qui se sont avérés être ceux de la maladie de Lyme. C’est un vétérinaire de Hawkesbury qui lui a suggéré cette mala- die et c’est un médecin à New York qui a formellement posé le diagnostic. Il a ainsi pu bénéficier de soins adéquats alors qu’il risquait sa vie. Témoignage « Ça fait depuis 2011 que je souffre. Tu peux attraper cettemaladie-là, puis elle peut dormir des années dans ton corps avant de se déclarer, a expliqué Charles Groleau. À chaque fois que j’avais des problèmes médicaux, je faisais des tests et les médecins étaient incapables de trouver ce que j’avais. Une année où j’avais beaucoup de spasmes, je suis allé voir des neurologues et les méde- cins ont toujours dit que j’étais en parfaite santé. Mais, j’avais mal. C’est un vétérinaire d’ici qui m’a parlé de cettemaladie, car beau- coup d’animaux la contractent », a éclairci M. Groleau. Même si Charles n’a jamais remarqué avoir une tique, cet acarien porteur du Lyme, les symptômes qu’il présentait étaient les mêmes que les personnes ayant cettemala- die. « Je n’ai jamais remarqué avoir une tique sur moi, la moitié du monde c’est ce qu’ils ont, mais moi je n’ai jamais eu ça. J’avais toutes sortes de symptômes, à commencer avec les yeux, ensuite au niveau demes nerfs, je ressentais beaucoup de fatigue et j’avais des problèmes de peau et des spasmes, a poursuivi Charles Groleau. J’étais en train de travailler et je ne sentais plus mon visage. Ça affecte aussi ma mémoire. » Charles Groleau est père de deux enfants, âgés de un et quatre ans. Sa femme reconnaît vivement le changement de quotidien auquel la petite famille fait face. « Charles était un homme sportif et très actif. Soudainement, il s’est senti fatigué et souffrait de douleurs articulaires insoutenables. Nous avons dû changer notre vie, il ne peut plus faire grand- chose dans lamaison, sinon il a unmalaise quand les tâches deviennent trop lourdes. J’ai 27 ans et Charles 31 ans. Nous avons deux enfants, nous sommes jeunes et on croyait qu’on que tout était beau pour nous, mais la vie en a décidé autrement » a raconté Jenna Groleau, l’épouse de Charles. Un diagnostic difficile à identifier Plusieurs personnes se posent la ques- tion : Qu’est-ce que la maladie de Lyme au juste, et sommes-nous tous concernés ?

Jenna et Charles Groleau —photo fournie

La maladie de Lyme ou Borréliose de Lyme est une infection bactérienne, répan- duemondialement et transmise à l’homme par piqûre de tiques. La bactérie responsable est un spirochète, c’est-à-dire une bactérie de forme hélicoïdale qui répond au doux nom de Borrelia burgdorferi. Les activités conduisant à des contacts avec les tiques représentent le principal facteur de risque de survenue de la maladie : travaux agri- coles, promenades en forêt. Le réservoir de germes est très vaste : tiques, mammifères domestiques (chiens, chevaux, bétail) et sau- vages (écureuils, cerfs, mulots). Au Canada, la majorité des contaminations survient entre les mois de mai et de septembre. Les diagnostics de cettemaladie sont sou- vent trompeurs, car il existe plusieurs types de contamination selon Charles Groleau. « Je me suis fait diagnostiquer aux États-Unis. Au Canada, personne ne trouvait ce que j’avais, a ajouté Charles Groleau. Au Canada, il y a un test pour la maladie de Lyme, mais il ne couvre pas toutes les sortes de Lyme et toutes les petites choses reliées à la maladie. La première fois, nous avons demandé à notre médecin de famille de nous prescrire une prise de sang pour détecter lamaladie, mais le test est revenu négatif. On a dû refaire un test aux États-Unis pour évaluer toutes les sortes de Lyme et c’est revenu positif. On a dû payer 500 $ pour faire le diagnostic aux États-Unis, en Californie. » Le diagnostic tombe et Charles apprend qu’il est atteint de la co-infection appelée Babesia duncani. Babésiose est une infection causée par un parasite du paludisme (Babesiamicroti et B. duncani sont deux exemples) qui infecte les

globules rouges. Si les tiques sont infectées par la bactérie de Lyme, Borrelia burgdorferi et Babesia, ceci est alors appelé co-infection. Un examen des cellules sanguines microsco- piques a déterminé si oui ou non le parasite était présent chez Charles Groleau, mais cetteméthode n’est fiable que dans les deux premières semaines de l’infection et à cer- tains points dans le cycle de vie du parasite. Il peut être nécessaire d’exécuter plusieurs tests. Donc, un seul résultat de test négatif ne règle pas nécessairement une infection, cela a été le cas pour M.Groleau. C’est donc à Plattsburgh, dans l’état de New York, que Charles a décidé de se faire soigner, faute de traitement valable pour lui au Canada. « Dre MaureenMcShane a déjà eu la maladie de Lyme, elle s’est spéciali- sée dans cette maladie et elle la traite. Elle comprend ce que j’ai », a confirmé Charles Groleau. Mais décider de se faire soigner aux États-Unis a un coût; c’est pour cela que le couple Groleau a organisé une collecte de fonds auprès du public dans le but de les aider à couvrir les frais de traitements et de consultations auxquels la famille fait face. « Le traitement, les médicaments, ça coute 500 $ pièce. La collecte de fonds aide à couvrir les frais aux États-Unis. Les médi- caments sont extrêmement coûteux. Une visite et les médicaments nous coutent plus de 3000 $ », a précisé Jenna Groleau. C’est donc un traitement d’un an que Charles Groleau va subir avec l’aide de sonmédecin. « Lemédecin vame suivre pour un an, après ça elle va évaluer et réajuster le traitement si nécessaire. Si c’est pire ou mieux, elle va changer de protocole » a expliqué M.

Esso BoniSoir , 54, rue Maple Marché R. Éthier , 13, rue Maple IGA Grenville , 30, rue Maple

L’ORIGNAL MacEwen , dans le village

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Le Carillon, Hawkesbury ON.

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Le vendredi 16 décembre 2016

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