Carillon_2016_12_16

sur la maladie de Lyme

La famille Groleau au complet —photo fournie

Groleau. Avec détermination et envie, la petite famille va se battre pour vaincre cettemala- die. Le chemin sera long, mais ils ne perdent pas espoir. Jenna Groleau est positive et com- battante, mais c’est avec une légère tristesse qu’elle confie sa peur de l’avenir. « Comme la maladie se transmet sexuellement, j’ai également des risques d’être contaminée et mes enfants aussi, car le premier est né en 2012, soit un an après le diagnostic de Charles. Je ne comprends pas pourquoi nous ne trouvons pas d’aide au Canada et que nous ne soyons pas bien informés. Nous devons aller aux États-Unis pour être soi- gnés, nous n’avons pas le choix », a confié Jenna Groleau.

Le diagnostic et le traitement cliniques des patients atteints de la maladie ne re- lèvent pas du gouvernement fédéral. Cette responsabilité incombe aux gouvernements provinciaux et territoriaux et auxmédecins autorisés auprès de Santé Canada. « Ceux qui ont été diagnostiqués avec la maladie de Lyme ont accès au traitement au Canada, ainsi que l’accès aux soins pour le syndrome de lamaladie de Post Lyme. Certains patients estiment qu’ils bénéficient de traitements ou de traitements alternatifs qui n’ont pas été approuvés pour être utilisés au Canada. Ils se déplacent donc vers d’autres desti- nations pour demander des soins à leurs propres frais. L’ASPC met en garde les Canadiens contre le fait qu’ils devraient

être bien informés sur tout fournisseur de soins étranger ou les cliniques, et s’assurer qu’ils utilisent des méthodes correcte- ment validées pour traiter leurs patients », a commenté Renelle Briand, agente des relations avec les médias, au service de Santé Canada et de l’Agence de la santé publique du Canada. Elle poursuit : « Le gouverne- ment du Canada reconnaît que la maladie de Lyme est unemaladie infectieuse grave et qu’elle est en augmentation dans certaines régions du Canada. Le gouvernement fédéral s’est engagé à minimiser le risque de cette maladie pour la santé publique et à amé- liorer l’accès des Canadiens à des services de santé durables et financés par des fonds publics. Le gouvernement du Canada, par

l’entremise de l’Agence de la santé publique du Canada (ASPC), travaille en étroite colla- boration avec ses partenaires provinciaux et territoriaux dans les domaines de la commu- nication, de la surveillance et du diagnostic de laboratoire, pour aider à la prévention et au contrôle de la maladie de Lyme au Canada. L’ASPC travaille en permanence à l’amélioration de la méthodologie des tests afin de diagnostiquer la maladie de Lyme dès que possible. » Le prochain rendez-vous de Charles Groleau est prévu le 23mai 2017, aux États- Unis. Pour venir en aide et contribuer à la collecte de fonds, vous pouvez suivre le lien Internet suivant : https://www.gofundme. com/lyme-disease-treatments-2vd6vng

Le Carillon, Hawkesbury ON.

3

Le vendredi 16 décembre 2016

Made with FlippingBook - Online catalogs