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TOURNOI DE PÉTANQUE Le dimanche 1 er juillet à l’Ile du Chenail : deux parties en avant-midi et deux parties en après-midi. Apportez votre goûter. Inscription de 9h30 à 10h15. FÊTE DUCANADA À CHUTE-À-BLONDEAU Tous sont invités à Hawkesbury Est pour une journée demusique, jeux gonflables et maquillage. Souper spaghetti à 18 h . Feux d’artifice à 22 h. Organisé en collaboration avec le Club Optimiste au Centre communautaire de Chute-à- Blondeau. Info : 613-674-2170. MAISON MACDONELL-WILLIAMSON La Maison Mcdonell-Williamson sera ouverte les samedis et dimanches de 11 h à 16 h du 30 juin au 26 août 2018. La programmation complète des activités sera disponible dans la publication du 27 juin de la Tribune Express . CLUB DE LECTURE D’ÉTÉ TD Les enfants de 6 à 12 ans sont invités au Club de lecture de la bibliothèque publique de Hawkesbury tous les mercredis à 10 h à partir du 4 juillet. Une variété d’activités attend les participants! Info : 613-632-0106, poste 2250 ou www. bibliotheque.hawkesbury.on.ca CLUB DE BRIDGE Rencontre le mercredi à 18h45 à La Légion canadienne, 152, rue Nelson, Hawkesbury. DINER COMMUNAUTAIRE Organisé par les Services communautaires de Prescott et Russell pour les gens de 55 + L’Orignal (le premier jeudi dumois), Saint-Eugène (le premier mardi du mois), Chute-à-Blondeau (le troisièmemardi dumois), Sainte-Anne- de-Prescott (le quatrièmemardi dumois) et Vankleek Hill (le quatrième jeudi du mois). Conférences, prix de présence et autres activités. Pour réservation, prière d’appeler au 613-632-0939. Le Lien communautaire est réservé uniquement aux organismes sans but lucratif de la communauté qui souhaitent annoncer des évènements à venir. Dans la mesure du possible, veuillez nous faire parvenir l’information par courriel une semaine à l’avance à nouvelles@eap.on.ca LE LIEN COMMUNAUTAIRE

DOSSIER

LA VIOLENCE CONJUGALE, TOUJOURS D’ACTUALITÉS

même retourné les armes à feu de mon ex-conjoint qui se déclarait chasseur et trappeur. Ce qui n’était pas le cas. » Judith n’a pas eu beaucoup plus de chance avec une intervenante d’un orga- nisme, autre que la Maison Interlude, qui était censée l’aider. « Elle disait que j’étais récalcitrante et n’écoutait pas les besoins de mon enfant. Elle nous mettait plein d’embûches. Il s’est avéré que des membres de sa famille louaient une mai- son de mon ex-conjoint. » Après plusieurs déboires, cette femme a trouvé de l’aide à la Maison Interlude. « Auparavant, j’étais extravertie alors que mon ex-conjoint était renfermé. Le contraire s’est produit. Je me suis repliée sur moi-même alors quemon ex s’est épa- noui sur les médias sociaux. » Avec le soutien de la Maison Interlude et faisant partie de son cheminement, Judith était déterminée à adresser des policiers en formation. Ils n’étaient pas trop enchan- tés par l’idée, mais elle a persévéré et cela a pris plus de sixmois avant qu’elle puisse raconter son histoire afin de sensibiliser les agents de la paix. Pour sa part, Karine (nom fictif) a expliqué que la lune demiel a rapidement tourné au

cauchemar. « Les agresseurs sont d’excel- lents manipulateurs. Il me faisait sentir que tous les problèmes du couple étaient de ma faute. Cela a pesé sur ma décision de le laisser, que j’ai remise à plusieurs reprises. » « La violence psychologique empêche souvent les femmes de partir. » Menacée avec un couteau, la femme policière à qui elle a raconté son histoire n’était pas convaincue que sa vie était en danger. Même s’il lui avait dit qu’il la tuerait. Les déboires ont continué alors que l’on trouvait ses craintes exagérées. Le système judiciaire lui a failli. « Heureusement que j’ai eu le soutien de mes parents et de la Maison Interlude, a déclaré Karine. Ils m’ont aidé à m’en sortir. La violence conjugale vous prive de la joie de vivre. Vous vous demandez si vous avez le droit d’être heureuse. » Aujourd’hui, ces deux survivantes et leurs enfants ont regagné une certaine vie nor- male. « Ce n’est que dans les années 1970 que la violence conjugale a été reconnue comme telle, a déclaré Muriel Lalonde, directrice générale de la Maison Interlude aux quelque 80 personnes réunies. En 2016-2017, 35 femmes ontariennes ont trouvé lamort auxmains de leur conjoint. »

MICHEL LAMY michel.lamy@eap.on.ca

Vous voyez une femme avec une ecchymose autour de l’œil. Elle vous dit qu’elle s’est cognée contre une porte. Mais il vous semble qu’elle se cogne régulièrement. La violence conjugale demeure un fait quotidien et un sujet tabou. Deux femmes qui ont souffert aux mains de leurs conjoints ont partagé leur expérience lors de l’assemblée générale annuelle de Maison Interlude, qui s’est tenue à la Légion de Hawkesbury, le mardi 19 juin. Dans les deux cas, les conjoints des deux femmes buvaient beaucoup. La première femme, Judith (nom fictif), qui ne s’iden- tifiait pas comme une victime, avait vu sa propremère souffrir de violence conjugale. Même si elle s’était dit que cela ne serait pas son cas, elle a quand même vécu l’enfer. « Encore trop souvent, les femmes battues ne sont pas crues par la police, de dire Judith. Nous sommes mal reçues. On nous fait honte. Les policiers manquent encore beaucoup d’entrainement. La police avait

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