Argenteuil_2014_08_06

COMMUNAUTÉ

editionap.ca

Production en l’air STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca

Photo Stéphane Lajoie

Phantom 2 Vision est aussi équipé d’un GPS et peut voler jusqu’à une altitude de près de 1000 mètres, mais une altitude plus rai- sonnable est recommandée pour ne pas se retrouver dans les corridors des aéronefs. Pesant moins de deux kilos, le drone peut atteindre une vitesse de vol de 15 mètres/ seconde et une ascension de 6 mètres/ seconde. L’engin emmagasine les photo- graphies et vidéos sur une carte micro SD et est relié par connexion wi-! à la télécom- mande et à un téléphone.

LACHUTE | Le réalisateur Sylvain Côté est toujours à la recherche de nouveautés, et l’amateur de gadgets et de technologie a décidé d’explorer le monde sous un autre angle, cette fois depuis les airs avec son drone. «Je voyais des vidéo sur Internet et je voulais essayer ça pour faire de la vidéo et des photos, a-t-il con!é cette semaine. J’ai suivi une formation avec Romain Brot de Drone Box à Montréal pour bien com- prendre le fonctionnement du drone car c’est un engin qui vaut près de 2000$ et qu’il faut bien calibrer avant le vol.» Muni de quatre hélices, le drone DJI

«Avec le téléphone, je peux voir les images de la caméra, avec un petit délai de cinq secondes, et je peux aussi contrô- ler l’angle de la caméra et consulter les informations de vol, a expliqué Sylvain Côté. L’important lors d’un vol, c’est de ne pas perdre le drone de vue et c’est mieux d’avoir quelqu’un qui pilote juste la caméra lorsque tu réalises un projet et non juste un simple vol.»

Sylvain Côté et son nouveau gadget de tournage.

Avec ce premier projet dans la boîte, Syl- vain Côté veut explorer les possibilités du drone et aimerait bien s’en servir pour cou- vrir des événements, dont des spectacles et des festivals. Puisque le drone peut être

Parlant de projets, Sylvain Côté a récem- ment amené son drone aux Îles-de-la-Ma- deleine pour réaliser une vidéo promo-

tionnelle sur des maisons à louer sur l’archipel. «J’ai réus- si à faire des vidéo à couper le sou"e, des plages et des villages. (…) Là-

utilisé la nuit, grâce à ses lumières de repère, l’idée de !lmer de grands spectacles en plein air est invitante. M a i n t e n a n t

«Ça repousse encore les limites pour le tournage et plus tu maîtrise le drone, plus tu en découvres les possibilités.» «Ça repousse encore les limites pour le tournage et plus tu maîtrise le drone, plus tu en r s l s ssi ilit s.

bas, il y a toujours du vent et le drone est quand même très stable dans ces condi- tions. Il faut juste s’assurer de bien régler le point de départ sur le GPS car, si le signal se coupe, le drone pourrait se poser n’importe où au lieu de revenir au point de départ.»

membre de l’Association des réalisateurs et réalisatrices du Québec, il travaille aussi sur un documentaire sur les personnes avec une dé!cience visuelle et continue son tra- vail à la Télévision communautaire d’Argen- teuil.

L’encan de Lachute photographié par le drone à une hauteur de 245 pieds.

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