2013
Carl Péloquin, nouveau maire de Lachute Rétro
Fermeture annoncée de SGL à Lachute
LACHUTE I Carl Péloquin a été élumaire de la Ville de Lachute avec 45,58% des voix. Il remplace ainsi Daniel Mayer qui a fait plus de 20 ans à la tête de la municipalité. L’homme a été félicité, le dimanche 3 no- vembre, au cours d’une soirée à laquelle ont pris part des candidats indépendants, au restaurant auVieux Charbon à Lachute. M. Péloquin s’est dit «très satisfait du vote de confiance des citoyens» qui, a-t-il sou- ligné, voulaient du changement. «Ils n’ont pas voté seulement pour changer les gens, mais aussi pour une option qui va leur in- spirer confiance. Le résultat ne peut pas sur- prendre, en général, c’était assez dans mes prévisions», a-t-il ajouté avant de s’engager à travailler avec tout le monde, sans distinc- tion, dans l’intérêt de la population. «Même les deux de l’équipe Mayer, a in- diqué Carl Péloquin, je les vois comme des individus qui ont des noms, qui ont été élus et ils seront considérés comme les autres conseillers indépendants. On va tous tra-
LACHUTE I La ville de Lachute a mis en place, le vendredi 18 octobre, une cel- lule de crise pour gérer le dossier de la fermeture annoncée de l’usine SGL, qui emploie 110 personnes et fabrique des électrodes en graphite. La nouvelle en provenance du siège de la compagnie en Allemagne, par le biais d’un com- muniqué, a surpris les autorités munici- pales qui se disaient «très attristées». La surprise était d’autant plus grande que le 8 octobre dernier, Pierre Gionet, directeur général de la ville, avait ren- contré les responsables de la compagnie, qui souhaitaient travailler avec la mu- nicipalité pour demander au ministère de l’Environnement, un nouveau certi- ficat d’autorisation visant à opérer des changements dans leur système pour le traitement des eaux usées. Démontrant qu’aucun indice ne lais- sait présager une fermeture, M. Gionet avait fait remarquer, par ailleurs, que l’entreprise SGL de Lachute avait déployé des efforts considérables au niveau de la quantité d’eau qu’elle avait utilisée ces
dernières années, en réduisant sa facture de 300 000$ à 120 000$ en 2013. La cellule de crise qui a étémise sur pied se compose de la Ville de Lachute, des différents partenaires, tels que la Munici- palité régionale de comté d’Argenteuil, le Centre local de développement, les bu- reaux des députés en commençant par celui du parlementaire provincial Roland Richer. -Frédéric Hountondji
Photo Frédéric Hountondji
d’abord une mise au point: «Ce n’est pas l’humiliation, 322 votes de différence au 8e mandat, je ne pense pas que M. Péloquin obtienne ça», a-t-il lancé comme un défi et a martelé, par ailleurs, que le nouveau conseil ne pourra rien faire de mieux par rapport au dossier de l’eau. «Absolument pas, mal- gré tout ce qu’ils ont dit», a insisté le maire sortant. Il a poursuivi en ces termes: «Si les citoy- ens nous avaient jugés uniquement sur le travail qui a été fait, sur le travail qui allait être conclu, sur le projet qu’on a en place, je pense qu’on aurait été réélu. Mais ils ont jugé sur d’autres critères, comme le change- ment, la commission Charbonneau, des gens qui se sont promenés avec le Journal de Montréal de porte-à-porte. Et pourtant, dans ce dossier, il n y a eu aucune accusa- tion de portée.» - Frédéric Hountondji Carl Péloquin élu maire de Lachute vailler ensemble.» Les principaux dossiers auxquels il entend s’attaquer concernent l’eau potable et la mise en place d’un système de développe- ment économique. «Les gens de Lachute n’ont pas à craindre», a-t-il rassuré. Commerçant au centre-ville depuis plus de 20 ans, Carl Péloquin, 41 ans, est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires obtenu à l’université d’Ottawa. Il a déjà été conseiller municipal. - Frédéric Hountondji
Photo Frédéric Hountondji
De gauche à droite: Daniel Mayer, an- cien maire de Lachute et Roland Rich- er, député d’Argenteuil au cours d’une réunion de la Cellule de crise à la MRC.
Daniel Mayer se dit surpris LACHUTE I Daniel Mayer, le maire sortant de Lachute ne s’attendait pas à son échec aux élections municipales du 3 novembre dernier. «Je dois avouer que c’est une sur- prise. J’aurais honnêtement voulu faire un autre quatre ans. Mais les citoyens en ont décidé autrement. C’est leur droit, a-t-il tranché avant de manifester son incom- préhension devant le verdict des urnes qui lui a été défavorable.
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«Nos candidats indépendants ont parlé de changement, mais pendant les 26 ans que j’ai été ici, on en a amené constam- ment, assure M. Mayer. On s’était alors dit qu’on ne change pas quelque chose qui va bien et qui est gagnant. Durant notre porte- à-porte, les gens nous ont donné raison et ont n’a pas eu de critiques majeures.» Pour essayer d’analyser les causes de sa défaite, il juge important de faire
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