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BOURSE & FINANCES

FINANCES NEWS HEBDO

JEUDI 10 SEPTEMBRE 2020

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et va prendre sa commission, mais les deux s’occuperont du transfert d’argent. Son rôle est d’agir uniquement en tant qu’intermé- diaire. Nous ne sommes donc pas des courtiers, car nous nous occupons et insérons un multiple de trading et avons toute une équipe de tra- ders qui effectuent le transfert pour le client. Nous avons également un portefeuille d’un assez grand nombre de clients dans le monde entier. Notre métier consiste à traiter les demandes des clients qui ont besoin d’échanger les devises et nous faisons le matching. Nous ne nous arrêtons pas ici, car nous nous occu- pons aussi du transfert d’argent. En effet, nous sommes des Market Makers et non des courtiers traditionnels. Les entreprises nous demandent de payer leurs fournisseurs à l’autre bout du monde. Elles nous envoient le montant en monnaie nationale et nous nous chargeons de créer

la facture et de payer leur fournisseur via notre compte bancaire à l’étranger. Notre société propose 3 produits : • Le crypto (cybermon- naie) est une solution que nous proposons à des marchés spéciaux qui en demandent : le Maroc interdit les tran- sactions Bitcoin, mais soutient les projets de blockchains à usage professionnel.

Le digital est en train d’envahir et transformer notre monde. D’ici pas longtemps, le cour- tage de proximité et l’activité bancaire traditionnelle ne pourront pas sur- vivre.

Trading de devises

AZA mise sur les facteurs temps et coût ◆ Les banques marocaines ont consenti de gros efforts pour encourager le trading avec l’Afrique, mais les procédures de transfert sont encore longues et complexes, selon Meryem Habibi. ◆ La Chief Revenue Officer chez AZA, plus grand fournisseur de solutions de trading de devises en Afrique, nous explique les enjeux de ce business et les gains que peut en tirer le continent.

• TransferZero est notre plateforme B2B2C qui permet à la fois l’achat de devises en gros et le règlement au détail via API robuste. • BFX est notre plateforme B2B réservée aux entreprises ayant des besoins en devises en gros et en particulier aux partenaires payeurs, ainsi qu’aux fournisseurs. F.N.H. : Vous êtes présents en Afrique, que proposez-vous à ce continent ? M. H. : Nous proposons à ce continent beaucoup de choses pour mettre fin à son isolement bancaire, qui vient en effet de pro- cédures très longues et compliquées. Si nous voyons comment se passent les transactions entre le Kenya et la Tanzanie, par exemple, qui sont des pays frontaliers, l’argent devrait aller jusqu’aux États-Unis et retourner en Tanzanie, parce que la Tanzanie

tage traditionnel. Quand nous parlons d’un courtier bancaire, c’est une personne qui a un portefeuille de clients et qui en fait l’intermédiation. Exemple : un courtier qui a un portefeuille d’un client en Europe et un autre en Afrique mettra en contact une société ou un individuel en Europe avec une autre société ou un autre individuel en Afrique qui ont besoin d’échan- ger les devises. Il va les mettre en contact

Propos recueillis par B. Zamani (Stagiaire)

Finances News Hebdo : Expliquez-nous votre métier… Meryem Habibi : Vous devez savoir que notre métier est différent du courtage normal. La crise est venue perturber le marché bancaire, ce qui a conduit les gens à nous identifier comme des courtiers bancaires (Brokers), mais en réalité, nous ne faisons pas de cour-

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