FNH N° 1017

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ECONOMIE

FINANCES NEWS HEBDO

MERCREDI 31 MARS 2021

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Vente en ligne «Nous voulons capter 500.000 boutiques d’ici 2025»

◆ La start-up «Mahali» sollicite des leviers financiers auprès d’incubateurs et organismes financiers de la place. ◆ Le spécialiste de vente en ligne compte renforcer son positionnement au Maroc, mais aussi dans d’autres pays en Afrique. ◆ Entretien avec Mehdi Laraki, fondateur et CEO de Mahali Group Africa.

que nous ne commercialisons aucun produit nous-mêmes, mais nous proposons plutôt la vente de marchandises appar- tenant à 100% à d’autres ven- deurs. Ceci nous permet d’avoir moins de stocks à gérer, et donc de focaliser toute notre force et stratégie dans l’accompa- gnement digital des boutiques présentes dans notre plate- forme. Car, en effet, via l’offre Mahali, nous souhaitons propo- ser bien plus que des services de e-commerce. Nous aspirons également d’ici 2023 à devenir un accompagnateur digital des start-up à travers les services que nous développons. F.N.H. : Comment est fait l’accompagnement en faveur des vendeurs pré- sents dans ladite plate- forme ? M. L. : Notre accompagnement est complet. Nous pouvons assister des vendeurs dans la création de leurs boutiques gra- tuitement à travers n’importe quel module de communication. Nous proposons aux vendeurs des packs adaptés à leur produit ainsi qu’une multitude d’autres services comme le marketing, le ramassage ainsi que la livraison des produits. Les vendeurs ont

qui nous permettait de n’avoir aucun stock afin d’être le plus performant possible et répondre au mieux aux besoins et exi- gences des vendeurs présents sur la plateforme. F.N.H. : Avez-vous solli- cité une levée de fonds pour le lancement de cette start-up ? Si oui, quels sont vos parte- naires financiers ? M. L. : Oui et non ! Le travail sur le projet Mahali a débuté à partir de l’année 2016 depuis les Etats-Unis. J’ai concrète- ment créé la compagnie en 2017, et finalement lancé la première version de «Mahali. ma» au Maroc durant l’année 2018. Nous avons dû solliciter un maximum de projets d’amor- çage de fonds pour arriver in fine à atteindre le stade d’incu- bation Hseven/BCP, dans lequel nous sommes dans une pers- pective d’une levée de fonds assez importante, prévue d’ici la fin d’année 2021. F.N.H. : Par quoi se dis- tingue votre plateforme par rapport à la concur- rence ? M. L. : L’offre de notre plate- forme se distingue par le fait

Propos recueillis par B. Chaou

Finances News Hebdo : Tout d’abord, comment se porte aujourd’hui le marché de la vente en ligne au Maroc ? Mehdi Laraki : Le secteur de la vente en ligne est en constante croissance au Maroc, compte tenu des nouveaux acteurs e-commerce qui ingèrent de plus en plus le marché ainsi que de la disponibilité et la faci- lité d’accès à la technologie. Aujourd’hui, ce sont près de 29 millions de Marocains qui ont accès à Internet, ce qui nous place parmi les pays au plus haut taux en termes de pénétra- tion en ligne en Afrique. F.N.H. : Comment est née l’initiative de lancer la plateforme «Mahali.ma» ? M. L. : L’initiative Mahali est née après avoir fait le constat qu’il y a des millions de ven- deurs inscrits sur différentes marketplaces comme Alibaba (Chine) ou encore Amazon (USA). Au tout début, notre stra- tégie n’était pas focalisée sur le concept de la marketplace. Ce n’est que par la suite que nous avons décidé de lancer un site 100% marocain, mais surtout 100% focalisé marketplace. Ce

également d’autres possibilités via notre offre, comme l’accès à un back-office ainsi qu’à une équipe marketing et logistique disponible tout au long de la semaine. Et ce, pour mieux les guider vers l’amélioration de leurs expériences et leur per- mettre d’atteindre le plein suc- cès avec leurs boutiques en ligne. F.N.H. : Quelles sont vos perspectives pour le mar- ché de la vente en ligne au Maroc ? M. L. : Nos perspectives sont très optimistes, puisque nous voulons d’ici 2025 permettre à plus de 500.000 boutiques marocaines de vendre leurs pro- duits en ligne et d’accompagner au mieux que nous pouvons leur digitalisation. Ce n’est pas un challenge facile. Mais Mahali a compris aujourd’hui qu’avec l’aide de vrais partenaires finan- ciers, il pourra mieux s’impliquer et renforcer son positionnement à travers la digitalisation, que ce soit au Maroc ou dans le reste du continent africain. ◆

Avec l’aide de vrais partenaires financiers, nous pour- rons mieux nous impli- quer et ren- forcer notre positionne- ment.

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