Reflet_2015_03_05

Les maires discutent de leurs priorités économiques "''" * 3&4  r  #64 * /&44

St-Amour, maire de La Nation, croit qu’il faut davantagemiser sur les petites entreprises. «Il faut encourager la petite entreprise et aider les entreprises existantes à se déve- lopper», a-t-il exprimé. Mais l’avenir économique de La Nation passe par la mise sur pied d’une nouvelle corporation de développement, selon lui. «On a mis de l’argent (de côté) cette année pour renouveler ça. Les municipalités ne sont pas expertes dans lemonde des affaires. Les experts, c’est vous autres», a-t-il lancé, en gesticulant envers les participants, les invi-

FRANÇOIS LEGAULT francois.legault@eap.on.ca

Les maires des municipalités de Russell, de La Nation et du Village de Cassel- man, Pierre Leroux, François St-Amour et Conrad Lamadeleine, respectivement, étaient les invités de la Chambre de com- merce de Prescott-Russell, le vendredi 20 février dernier, au restaurant Brian’s de Casselman. Élus aumois d’octobre dernier, les premiers magistrats des trois munici-

palités desservies par la chambre ont dressé un portrait de leurs priorités au chapitre écono- mique. Conrad Lamade-

tant par le fait-même à joindre la corporation. C’est cette corpo- ration qui fixera les priorités au chapitre du développement économique. SelonM. St-Amour, cette corpo- ration devra se fixer des priorités modestes et progressives. «On ne peut pas tout attaquer en même temps.» M. St-Amour a aussi soutenu qu’il est essentiel que les muni- cipalités travaillent en-

«L’ancien ministre (fédéral) des Finances, (Jim) Flaherty, m’avait dit que les années 2015-2016 seraient difficiles, que les problèmes de l’Europe auraient des répercussions ici. Il m’avait dit que les gens devront être innovateurs. Je regarde la situation présentement…. C’est peut-être la solution d’ouvrir des petits commerces» - Conrad Lamadeleine

leine, maire de Cas- selman, veut mettre davantage l’accent sur la création des petites entreprises. Compte tenu de la conjoncture écono- mique difficile, les grosses entreprises ne sont pas particu- lièrement intéressées à s’installer dans la région, a-t-il fait valoir. «L’ancienministre (fédéral) des Finances, (Jim) Flaherty, m’avait dit que les années 2015-2016 seraient difficiles, que les pro- blèmes de l’Europe auraient des répercus- sions ici. Il m’avait dit que les gens devront être innovateurs. Je regarde la situation présentement…. C’est peut-être la solution d’ouvrir des petits commerces», a-t-il indi- qué. Il n’arrive d’ailleurs pas à comprendre pourquoi certains petits commerces ferment leurs portes. Il a cité en exemple son ancien commerce, Nettoyeurs Casselman, qui fonc- tionnait très bien, selon lui, à l’époque où il en était propriétaire. «Le monde est là. L’augmentation (démographique) est là. Ça n’a pas de sens que ce soit fermé», a-t-il déclaré. Il a affirmé avoir rencontré des jeunes couples qui pourraient être intéressés à prendre cette entreprise en main. Il estime d’ailleurs qu’on devrait aider les jeunes couples à lancer de nouvelles entreprises et leur faire profiter de toute l’aide possible provenant des différentes instances gou- vernementales. Une corporation de développement Tout comme M. Lamadeleine, François

Les maires Pierre Leroux, de Russell, François St-Amour, de La Nation, et Conrad Lamadeleine, de Casselman, étaient les conférenciers invités de la Chambre de commerce de Prescott-Russell, le 20 février dernier.

semble, comme l’avait d’ailleurs fait valoir M. Lamadeleine quelques minutes plus tôt. «Malgré les frontières, il faut travailler ensemble.» Assiette fiscale commerciale faible Pour sa part, le maire de la municipalité de Russell, Pierre Leroux, a précisé que, malgré la forte croissance de lamunicipalité au cours des dernières années, l’assiette fiscale commerciale de la municipalité de Russell demeure faible. «L’assiette fiscale commerciale est de 6%. Une municipalité en bonne santé devrait avoir une assiette fiscale commerciale d’environ 20 à 25%.» La croissance commerciale continue d’ailleurs d’être une priorité pour la muni- cipalité. «En 2014, on a construit pour 10mil- lions $ de nouveaux édifices commerciaux et industriels», a-t-il soutenu. Les terrains du parc industriel près de la 417 «se vendent comme des petits pains chauds». Une autre priorité de son administra- tion est de mettre sur pied un programme d’amélioration des communautés afin d’en- courager les entreprises situées dans les centres des villages à rénover leurs édifices. Il a aussi ajouté que lamunicipalité étendra son réseau d’égouts sanitaires dans le secteur ouest d’Embrun. Finalement, il estime que tous, y com-

pris la municipalité et la Chambre de com- merce, doivent se donner la main afin de faire la promotion des entreprises locales. «Il faut se péter les bretelles», a-t-il avancé, faisant valoir que des événements comme

la Living Locally, qui a eu lieu au mois de février à Russell, et la foire commerciale, qui se tiendra à Russell au printemps, sont des occasions pour les entreprise locales de se faire voir.

G à D: Charlene Smith, Tania Perreault, Martin Lepage, Gabrielle Vachon, Josianne Maheu, Daniel Pilon, Christian Bertrand

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