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Des parents moins préoccupés
CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca
L’attachée de direction Johanne Côté ap- porte cependant une précision. Il ne s’agit pas de la refonte d’un cours de sexualitémais du programme-cadre d’éducation physique et santé, dont 90 % du contenu relève de l’éducation physique et 10 % de la santé, incluant le bien-être, la sécurité, l’hygiène, l’alimentation et la sexualité, entre autres. « Le programme-cadre n’avait pas été ré- visé depuis 1998 et le ministère de l’Éduca- tion a consulté 4000 parents, des conseils scolaires et des experts avant d’apporter ces changements. Même la question du textage fait partie du nouveau programme. Et quand on parle de sexualité, c’est large. On parle de relations saines ou de se sentir en sécurité sur le plan physique et émo- tionnel, par exemple. Aussi, on a eu la chance d’avoir deux instituts qui ont révisé le programme pour apporter du matériel en soutien. » L’OPECO (Office provincial de l’éducation de la foi), ICE (Institute for Catholic Educa- tion) et d’autres organisations catholiques, dont les conseils scolaires catholiques, tra- vaillent en collaboration pour préparer du matériel d’appui pour le personnel ensei- gnant. « Le Conseil respecte la mise en œuvre du nouveau programme-cadre d’éducation physique et de santé. Comme dans toutes les matières, l’intégration de la perspective ca- tholique permettra à l’élève d’entreprendre une démarche de discernement moral et de pensée critique quant aux questions d’actua- lité», a pour sa part fait valoir le président du CSDCEO, Martial Levac. Au CEPEO, M. Bertrand estime également que le projet répond à un besoin. « C’est un document qui a fait l’objet de beaucoup de consultations et l’autre curriculumdatait de 1998. On le voit d’un bon œil. »
La refonte du cours de sexualité est bien accueillie par les conseils scolaires fran- cophones de Prescott et Russell. Du côté des parents, aucunemanifestation d’oppo- sition n’est à signaler. Ailleurs dans la province, les change- ments proposés par le ministère de l’Édu- cation de l’Ontario ont suscité une vague de protestation au cours des dernières se- maines. En fait, le phénomène a été observé presqu’exclusivement au sein du Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO), alors que des parents ont décidé dans une proportion de 5 à 9 %, de garder leurs enfants à lamaison pendant quelques jours pour souligner leur désaccord. « On a certainement constaté beaucoup d’absentéisme. Il y en a eu à Orléans, Ottawa et jusqu’à Trenton, mais rien dans Prescott et Russell ou Cornwall », a indiqué Mar- tin Bertrand, surintendant de l’éducation au CEPEO, en mentionnant ne pas être en mesure d’expliquer ces écarts de réaction. « Je pense que c’est normal que les parents se posent des questions. Ça va nous per- mettre d’ouvrir le dialoguemais le personnel a été formé la semaine dernière seulement. C’est une équipe qui va former les autres au sein du conseil. On veut être capable d’outiller nos directions d’abord. Mais tous les parents qui ont soulevé des questions ont reçu une réponse. On a l’intention d’aller plus loin », a précisé M. Bertrand. Du côté du Conseil de district catho- lique de l’Est ontarien, une fiche d’infor- mation avait déjà été envoyée aux parents ainsi qu’un lien leur permettant d’accéder à d’autres renseignements. L’envoi n’a pas causé de remous.
HUOT / ROCHON Lucien Huot, fils d’Ovila et de Lucienne Beauchamp, naît le 28 avril 1935 à Hull. Il est baptisé en la paroisse Saint-Joseph. Lucien fréquente l’école Saint-Jean-Bosco du même endroit. Ses études terminées, il obtient son premier emploi comme agent de sécurité au couvent de la rue Rideau à Ottawa. Lors des récréations, les étudiantes remarquent ce joli garçon et tentent d’attirer son attention mais Lucien est un type gêné et il les évite. Quelques années plus tard, alors qu’il travaille au magasin Loeb à Ottawa, une des couventines, Raymonde Rochon, le reconnaît et sans préambule se présente. Ainsi commence leurs fréquentations. Ils unissent leur destinée le 20 novembre 1965. Raymonde Rochon, née le 28 septembre 1939, est la fille de René et de Rhéa Brunet. Sixième d’une famille de huit enfants dont six garçons et deux filles, très jeune, Raymonde préfère partager les jeux avec ses frères. Un jour, son père décide de peinturer son auto au pinceau. Il entre l’auto dans le garage et défend aux enfants de jouer à cet endroit, le temps que la peinture sèche. Raymonde et Ronald font fi de ces recommandations et vont jouer à cache-cache dans le grenier. Malheur! Lorsque René va voir sa bagnole, le toit est recouvert de paille d’où le surnom de «char à Zacharie Lapaille». Après ses études primaires et secondaires, Raymonde travaille à différents endroits, notamment chez Cyr Automobile à sabler les autos. Ce genre d’emploi lui plaît beaucoup car elle est habile à manier les outils. Depuis 21 ans elle travaille pour monsieur Jean Lamoureux chez Home Hardware à Rockland. De leur union naît Michel le 27 juin 1966. Il complète ses études primaires à l’école Sainte-Trinité et ses études secondaires à L’Escale. Depuis vingt-cinq ans, Michel travaille à Postes Canada. Michel est un sportif; tous les jours il s’exerce dans un centre de culture physique. La moto est aussi un sport qu’il aime.
Après trente années de service, Lucien prend une retraite bien méritée. Lucien aime la nature et s’adonne à la marche et à la lecture, ses passe- temps favoris. Raymonde ne peut arrêter; elle ne refuse jamais de dépanner un employé qui s’absente. Longue vie à vous deux!
Lucien et Raymonde, le 20 novembre 1965
Michel, Raymonde et Lucien lors de la graduation de Michel
Rassemblement des familles Poupart (dimanche 24 mai, 10h)
Les familles Poupart se réunissent à la messe de 10h, le dimanche 24 mai. Pour de plus amples renseignements, veuillez communiquer avec M. Gérald Poupart au 613-446-5295.
Banquet de clôture (dimanche 31 mai, 18h, salle des Chevaliers de Colomb)
Veuillez prendre note que vous devez impérativement vous procurer vos billets pour le banquet de clôture avant le vendredi 29 mai; il n’y aura pas de billet disponibles à la porte. Vous comprendrez que nous devons procéder ainsi en raison de la commande du nombre de repas nécessaires. Renseignements : Danielle Reinhardt au 613-446-4710.
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