Galganov envoie un dépliant faux et haineux ACTUALITÉ editionap.ca
depuis 11 ans, Postes Canada n’aurait jamais dû permettre l’envoi généralisé du dépliant d’Howard Galganov. M. Bourdon accuse Postes Canada d’envoyer «un document faux et haineux envers les francophones». «Ils (Postes Canada) étaient censé savoir que le docu- ment vient de Galganov», soutient l’homme en faisant allusion au mépris du bilinguisme par Galganov et son passé. De plus, M. Bourdon va même jusqu’à accuser la société d’État de complicité avec Howard Galganov. «Postes Canada dit que ce n’est pas de ses affaires à savoir si le contenu d’un document ou est faux ou haineux», déplore ce défenseur de la langue française. Tout en reconnaissant que le document d’Howard Galganov passe factuellement à côté de la plaque, le Commissariat des langues officielles n’a pas vu une raison pour Postes Canada de sévir contre le militant. À la lumière de l’enquête que les deux agences fédérales ont faite ensemble, «M. Galganov n’a pas violé la Loi sur les langues officielles », soutient Robin Cantin, directeur des communications du Commissariat.
Howard Galganov continue de chercher noise aux Franco-Ontariens. Les résidents de South Stormont ont reçu par la poste, le mois dernier, un dépliant d’Howard Gal- ganov, le célèbre opposant à la présence du français au Canada, soutenant le plus sérieusement du monde que «la langue anglaise est illégale en Ontario». Postes Canada l’a même livré au-delà des limites du canton de South Stormont. En effet, Jules Bourdon, le président de l’Association canadienne-française de l’Ontario (ACFO) de Stormont, Dundas et Glengarry et résident de Cornwall, a reçu ce dépliant d’Howard Galganov dans sa boîte à lettres communautaire, car il habite «près de la limite du canton de South Stormont», c’est-à-dire dans l’extrême nord de Cornwall. Pourtant, cette boîte, dit-il, n’est accessible grâce à une clé que détient le bureau de poste local. Selon l’éducateur à la retraite
Photo : Anh Khoi Do
Jules Bourdon est un défenseur de la langue française. Il nous a accueilli à son domicile afin de nous montrer le dépliant mensonger et haineux que Howard Gal- ganov a fait envoyer dans toutes les boîtes aux lettres du canton de South Stormont. Ce dépliant s’intitule “La langue anglaise est illégale en Ontario”.
JOURNÉE “PORTES OUVERTES”
40.%0/ŏ 1ŏ dépliant d’Howard Galganov Anh Khoi Do anhkhoi.do@eap.on.ca
Puisque Howard Galganov est un citoyen et non une institution fédérale, il ne peut pas être remis à sa place pour avoir méprisé la langue française. Selon M. Cantin, le geste de M. Galganov «relève de la liberté d’expression d’un citoyen et que détester la langue française n’est pas un crime», ajoute-t-il. Quant à Anick Losier, la porte-parole de Postes Canada, elle explique que l’agence fédérale ne peut pas faire de la censure même si elle sait qui est Howard Galganov. «Toutefois, précise-t-elle, si un document a du contenu pornographique ou vise à frauder financièrement des individus, nos enquêteurs y jetteront un coup d’œil.» De plus, les enquêteurs se mettent aussi à l’œuvre lorsqu’un individu anonyme en- voie un document, dit-elle. La porte-parole conclut que M. Galganov aurait pu choisir un autre service postal, mais son choix s’est porté sur Postes Canada. De plus, ajoute- t-elle, même si Postes Canada a envoyé le dépliant mensonger et haineuxde M. Gal- ganov, l’agence n’endosse pas les propos du militant. Pour sa part, M. Bourdon estime que le combat d’Howard Galganov est « complète- ment inutile ». « Recevoir Galganov dans un hôtel de ville, déclare-t-il, c’est un gaspillage de temps et d’argent pour discuter d’une chose que nous pouvons déjà faire, soit présenter une affiche commerciale unique- ment en anglais. »
le jeudi 25 octobre 2012 11h à 18h 707 A, avenue Rosemount, Cornwall (Ontario) !
Après notre entretien, Jules Bourdon a envoyé au Journal une copie numérisée du dépliant d’Howard Galganov intitulé La langue anglaise est illégale en Ontario . Voici quelques extraits dudit document: 1. «L’usage inconditionnel de la langue anglaise est contre la loi depuis juin 2012.» 2. «Alors que nos troupes [militaires] se battent et meurent pour la liberté des Autres, ici au Canada, nous (les anglo- phones) regardons des activistes franco- ontariens, des politiciens mous et des mili- tants judiciaires bafouer nos droits.» 3. «Qu’allez-vous faire avant qu’ils (les activistes franco-ontariens, les politiciens mous et les militants judiciaires) viennent et cognent à votre porte?» 4. «Se battre pour la liberté d’expression n’est pas anti-francophone.»
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