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D O S S I E R LA PANDÉMIE DE COVID-19, UN DÉFI POUR LES THANATOLOGUES PAUL-FRANÇOIS SYLVESTRE IJL-APF ONTARIO

Comment les entrepreneurs en pompes funèbres ou les thanatologues tirent-ils leur épingle du jeu en ces temps de pandémie? Des experts de l’Est, du Sud et du Nord de la province témoignent. Toutes les entreprises funèbres de la province sont régies par l’Autorité des ser- vices funéraires et cimetières de l’Ontario et sont soumises à des protocoles sévères. Cet organisme dicte des règles très strictes à suivre en temps de pandémie. Casselman et Embrun Le 1er mai 2020, Daniel Lafleur a vendu la Maison funéraire & Chapelle Lafleur, qui dessert Casselman, Embrun et Russell, après 45 ans comme thanatologue. Pour lui, il a toujours été très important d’encourager

Le Salon funéraire Berthiaume, à Hawkesbury. —archives

Né d’une race FIÈRE MARGUERIE

la famille et les amis à participer aux ser- vices funèbres d’un être cher. «Ils sont non seulement invités à fournir des photos et vidéos pour la célébration de vie, mais aussi à participer au montage, à être porteurs du cercueil s’il y a lieu, et même à coiffer la personne décédée lorsque le corps est exposé.» Avant la pandémie, les salons funéraires situés à Casselman et Embrun pouvaient accueillir de 200 à 350 personnes durant les jours de visites. Aujourd’hui, COVID-19 oblige, «seulement quelques membres d’une même famille rapprochée peuvent entrer par une porte, se soumettre à un questionnaire, se désinfecter les mains, s’approcher du cercueil qui est derrière une barricade de deux mètres, et sortir par une autre porte, note M. Lafleur. Lors de la cérémonie, les

porteurs gardent la distance prescrite grâce à de longs bâtons qui soulèvent le cercueil.» Hawkesbury Le Salon funéraire Berthiaume et la Mai- son funéraire Shields Berthiaume oeuvrent à Hawkesbury, Vankleek Hill et Saint-André Avellin. Directrice d’une des succursales, Claudia Nolin souligne qu’il est plus difficile de reporter des funérailles en Ontario qu’au Québec. Elle explique que l’incinération est choisie dans 80 % des cas. «À cause de la pandémie, des cérémonies virtuelles ont maintenant lieu, mais avec un maximum de 10 personnes présentes dans la chapelle, pour respecter la distan- ciation physique. Les autres gens intéressés peuvent suivre le rituel sur la plateforme Zoom.» Windsor Gabrielle Cloutier est directrice chez Janisse Funeral Home à Windsor, une maison fondée en 1895 par le pionnier canadien- français Climaque Janisse. Elle souligne que, depuis le début de la pandémie, «les familles ont le choix d’avoir un service funéraire privé avec un maximum de dix personnes présentes sur place ou de reporter la cérémonie de célébration de la vie à une date ultérieure, post-pandémie». À Windsor, l’augmentation du nombre d’incinérations n’a pas vraiment augmenté depuis la pandémie. «L’incinération n’exclut pas la possibilité d’enterrement, précise Gabrielle Cloutier. La majorité de nos clients choisissent le dépôt des cendres dans un cimetière plutôt que dans un columbarium.» Sudbury David Laplante est directeur général de la Coopérative funéraire de Sudbury, avec des succursales à Hanmer et Chelmsford. Il explique que «le deuil a besoin de rassem- blement, de caresses, de poignées de main. La pandémie, c’est la mort des funérailles!». Le thanatologue ajoute que la distancia- tion physique et le contrôle chambardent les horaires, rendant le tout plus stressant pour les familles. Il est possible de reporter les célébrations de vie, bien entendu, mais M. Laplante se demande même si elles auront lieu en 2020 ou 2021. «Le deuil ne sera plus le même, les gens se seront plus ou moins faits à l’idée de l’absence de leur être cher.» Chaque thanatologue insiste pour dire que, virus ou non, la priorité est de toujours offrir un rituel qui permette aux familles de vivre sereinement leur deuil, de tourner la page dignement.

La première ancêtre arrivée au pays est Marie Marguerie, baptisée le 12 septembre 1620 dans la paroisse Saint-Vincent, Rouen en Normandie. Elle est la fille de François Marguerie, bourgeois et avironnier, et Marthe Romain et la sœur du légendaire coureur des bois, François Marguerie, marié à Québec le 26 octobre 1645 à Louise Cloutier, fille de Zacharie. Elle contracte mariage sous seing privé le 23 août 1641 avec Jacques Hertel, sieur de Lafresnière, fils de Nicolas Hertel et Jeanne Miriot de Fécamp en Normandie. Trois enfants naissent de leur union. Son mari décède à Trois-Rivières le 10 août 1651 et elle épouse vers 1652 Quentin Moral, sieur de Saint-Quentin. Quatre enfants naissent de leur union. Elle a vécu à Trois-Rivières où elle est sacristine pendant cinquante ans. Elle y décède et y est inhumée le 26 novembre 1700. GÉNÉRATIONS 13e LouiseJoyal –GastonDesfossés,filsd’ArmandetCécileWaterallm. le1966-07-02àBaie-du-Febvre,Qc 12e Gertrude Proulx (1913-2018) – Urbain Joyal, cult. (1912-1999), f. d’Omer, cult., et Marie-Anne Laselle m. le 1937-10-28 à Saint-Robert, cté Richelieu, Qc 11e Marie Larochelle (1885-1974) – Jean-Baptiste Proulx (1879-1959), voyageur, f. de Jean- Baptiste, cult., et Catherine Labrèche m. le 1906-01-23 à (Saint-Aimé-de-Richelieu), Massueville, cté Richelieu, Qc 10e Marguerite Bernier (1863-1909) – Jacques Larochelle (1855-1941?), cult., f. de Nicolas et Catherine Éthier m. le 1884-07-28 à Saint-Robert, Richelieu, Qc 9e Esther Parent (1831-1873) – François Bernier (1826-1847), cult., f. de François et Marguerite Fourquin/Léveillée m. le 1850-10-22 à Saint-Pierre, Sorel, Qc 8e Marie Josephte Pelletier (1799-1860) – Michel Parent (1794-1862), agric., f. de Louis et Agathe Fourquin m. le 1819-07-19 à Yamaska, cté Yamaska (Richelieu), Qc 7e Marie Thérèse Gingras (1770-1855) – Paul Peltier (1768-1835), f. de François et Ursule Caron m. le 1791-11-07 à Yamaska, cté Yamaska (Richelieu), Qc 6e Françoise Hébert/Lenoir (1747-1830) – Jean François Gingras (1743-1810), f. de Joseph et Marie Thérèse Proult m. le 1767-08-17 à Yamaska, cté Yamaska (Richelieu), Qc 1778), f. de Léger et Marguerite Gamelin m. le 1732-02-18 à Yamaska, cté Yamaska (Richelieu) 1767, Qc 4e Françoise Giguerre/Despins (1684-1722) – Gilles Badayac/Laplante (1682-1769), f. de Louis et Catherine Lalore m. le 1705-02-24 à Saint-François-du-Lac, Nicolet-Yamaska, Qc 3e M. Françoise Pinard (1664-1743) – Martin Giguière dit Despins (1655- …), f. de Robert et Emée Mainville m. le 1682-05-07 à Sorel, Qc 2e M. Magdelaine Hertel (1645-1679) – Louys Pinard (1634-1695), f. de Jean et Marguerite Gaigneur m. le 1658-10-29 à Trois-Rivières, Qc (c.m. greffe Sévérin Ameau) 1re Marie Marguerie (1620-1700) – Jacques Hertel (1630-1651), f. de Nicolas et Jeanne Miciot c.m. le 1641-08-23 (greffe Martiel Piraube) à Trois-Rivières, Saint- Maurice, Qc La graphie des patronymes est celle des actes de mariage eux-mêmes. François Marguerie, le frère de Marie, de huit ans son aîné, est venu en Nouvelle-France aussi tôt que 1626 pour y devenir une des figures les plus intrépides des débuts de la colonie. Capable de lire et écrire en français, en anglais et en latin et parler la langue des Hurons, des Algonquins et des Iroquois, il a servi d’interprète et d’agent diplomatique auprès des différentes nations autochtones du pays jusqu’à sa mort par noyade le 23 mai 1648 dans le Saint-Laurent en face de Trois-Rivières. En 1637, il est établi au poste de traite de Jacques Hertel à Trois-Rivières, deuxième bourg en importance au pays, fondé le 4 juillet 1634. François et Jacques se lient d’amitié et on le soupçonne d’avoir intéressé son ami à prendre sa jeune sœur de 18 ans comme épouse. Il a alors organisé son passage en Nouvelle- France pour le rejoindre à l’été 1639 1 . Collaborateur : Jacques St-Aubin 1 Raymond Douville, « MARGUERIE DE LA HAYE, FRANÇOIS », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003– , consulté le 15 avril 2020, http://www.biographi.ca/fr/bio/marguerie_de_la_haye_francois_1F.html.

Daniel Lafleur, ancien propriétaire de Maison funéraire & Chapelle Lafleur —photo fournie

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