Cornwall_2012_08_01

non seulement fait-il face à de nombreux défis, entre autres financiers, mais aussi il participe à la sauvegarde de toute une « Malheureusement, ceci a dû être fait au prix d’une bourse qui représentait un incitatif aux étudiants admissibles afin de les encourager à faire leurs études postsecondaires en français », avait alors confié Grant Crack, député provincial de Glengarry-Prescott-Russell. Le député ajoute toutefois que la province maintient son appui aux études postsecondaires en français via sa Politique d’aménagement linguistique. Ce programme vise à élargir l’offre des programmes postsecondaires en français tout en en faisant la promotion. « J’aimerais discuter de ce dossier avec le ministre de la Formation des Collèges et Universités, afin de mieux comprendre la décision du ministère et afin d’explorer d’autres incitatifs pour encourager les études postsecondaires en français », a affirmé le député provincial. La RÉFO veut rétablir la Bourse d’étude en français ACTUALITÉ editionap.ca MARTIN BRUNETTE martin.brunette@eap.on.ca Les francophones de l’Ontario bénéficiaient de cette bourse de- puis les trente dernières années. Le marché de l’emploi sourit aux francophones hors Québec Les francophones à l’extérieur du Québec et les Canadiens dont la première langue parlée est à la fois le français et l’anglais avaient un taux d’emploi considérable- ment plus élevé en mars 2012 que le taux d’emploi de la population canadienne en général. « Une enquête de type éclair permet d’ajouter quatre questions pour obtenir de l’information. Ce n’est pas un produit stan- dard. Il est possible de répéter cette cueil- lette de données, mais ce n’est pas prévu », explique le chef des services aux clients de la division de la statistique du travail pour Statistique Canada, Jacques Ouellet. l’ Enquête sur la population active . « En 2009, par exemple, le Commissaire aux langues officielles, Graham Fraser, avait écrit à Don Drummond pour qu’en sa qualité de président du Comité consultatif sur l’information sur le marché du travail, il encourage RHDCC à ajouter à l’enquête des questions concernant la langue. M. Drum- mond avait à son tour soulevé la question auprès de Statistique Canada et de RH- DCC », et-il précisé dans le courriel. Pour le moment, il n’est pas possible de consulter ces données sur le site inter- net de Statistique Canada, mais elles sont disponibles sur demande. « L’analyse de ces données n’a pas encore été faite, mais elle est en cours. Les conclusions tirées de ces données devraient être prêtes à l’automne », mentionne M. Ouellet. identité », à commenté l’utilisateur Bienvenu Senga sur le site de la pétition. Rappelons que dans son budget, adopté le 24 avril, la province avait décidé de retirer cette bourse au profit du Programme de réduction de 30% des frais de scolarité en Ontario. Cette abolition faisait partie de la diminution de 14 % du budget alloué aux services en français. Le Regroupement étudiant franco- ontarien (RÉFO) à lancé, le 10 juillet dernier, une pétition réclamant la réinstauration de la Bourse pour étudier en français en Ontario. L’organisme défenseur des intérêts des étudiants franco-ontariens souhaite réunir au moins 5000 signatures sur la pétition. Celle-ci sera adressée à l’Assemblée législative de l’Ontario. Les gens peuvent signer la pétition en ligne au www.change. org et inscrire Bourse pour étudier en français dans la barre de recherche. En date du 12 juillet près de 600 signatures étaient enregistrées. Dans sa description, la pétition soulève notamment le fait que l’accessibilité aux programmes d’études en français reste limitée en Ontario à comparer aux programmes en anglais. Vingt- deux pour cent des programmes postsecondaires offerts en anglais le sont également en français. Également, plusieurs francophones doivent se déplacer plus souvent que leurs homologues anglophones afin de poursuivre leur éducation dans leur langue. Les francophones de l’Ontario bénéficiaient de cette bourse depuis les trente dernières années. L’an passé, plus de 800 franco-ontariens ont reçu la bourse. « J’estime qu’un étudiant qui fait le choix de poursuivre ses études postsecondaires en français devrait plutôt être encouragé car

Tirées des tableaux produits par Statistique Canada sur les langues officielles lors de l’ Enquête sur la population active de mars dernier, ces données indiquent que les francophones du Canada excluant ceux du Québec ont un taux d’emploi de 72,7 % al- ors que le taux d’emploi national se situe à 60,8 %. D’ailleurs, l’écart se creuse encore davan- tage entre les Canadiens dont la première langue parlée est le français et l’anglais, toujours en excluant les gens du Québec, qui ont un taux d’emploi de 81,6 %. Si la composante linguistique ne fait gé- néralement pas partie de l’Enquête sur la population active , c’est à la demande du ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences du Can- ada que ces questions ont été ajoutées lors du sondage de mars 2012.

L’objectif poursuivi par le ministère est « d’évaluer la qualité et l’exactitude des données qui se rattachent aux caractéris- tiques de la population active dans les com- munautés de langue officielle en situation minoritaire (CLOSM) », a expliqué via cour- riel le Bureau des relations avec les médias du ministère des Ressources humaines et du Développement des compétences du Canada. Selon ce courriel, « une meilleure com- préhension de ces caractéristiques pour- rait aider à la mise en œuvre du Fonds d’habilitation pour les CLOSM ». Soulignons que ce Fonds, conçu pour soutenir la vitalité économique des CLOSM, a une enveloppe budgétaire annuel de 13,8 millions $. Bien qu’irrégulière, ce n’est pas la pre- mière fois qu’il est question d’inclure un volet traitant des langues officielles dans

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