Népal L’hindouisme, avec ses innom- brables dieux, est la principale religion du Népal. La frontière entre l’hindouisme et bouddhisme semble toutefois être poreuse. On connaît les petits drapeaux colorés qui flottent dans l’Himalaya pour transmettre les prières. Il a aussi les moulins à prières que les croyants font tourner pour diffuser les mots qui y sont écrits. Les yeux omnipré- sents de Bouddha coexistent à côté de Shiva, la divinité hindoue bleu- tée. Les vaches, qui se promènent librement dans les rues, sont consi- dérées comme sacrées et la viande de bœuf est donc taboue. Les minorités chrétiennes se dis- tinguent clairement de ces concepts et pratiques religieuses par leur foi. Depuis cinq ans, il est toutefois interdit de changer de re- ligion. Une grande attention est portée à ce que personne ne tente d’influencer quelqu’un en vue d’un tel changement. Le Népal connaît un exode extrême- ment important de jeunes gens. L’Inde et les pays du Golfe, mais aussi l’Eu- rope, l’Amérique ou l’Australie figurent sur la liste des pays d’émigration des chercheurs d’emploi. Les transferts de fonds des émigrés à leurs familles res- tées au pays représentent 25% du PIB total du Népal.
ProEDUCATION – un avenir prometteur pour les enfants de l’Himalaya Au printemps, notre organisation par- tenaire a pu ouvrir son bureau et son centre de formation à Pokhara. Les cours de base et de perfectionnement ont déjà rencontré un grand succès. 126 enseignantes et enseignants de mater- nelle (plus précisément : 122 femmes et quatre hommes) ont déjà pu être formés. Pour ces personnes et leurs élèves, l’en- seignement à l’école et à la maternelle connaîtra des changements positifs. Une bonne équipe ProEDUCATION a égale- ment pu être constituée sur place. Mais nous avons pu constater par nous- mêmes combien l’émigration de Népa- lais bien formés impacte les organisa- tions locales et donc toute l’économie du pays. Notre projet n’est pas épargné par cette tendance. Ainsi, deux cadres supérieurs du projet ont trouvé un em- ploi à l’étranger et ont quitté le Népal. L’atelier de Katmandou, qui produit des jouets en bois, a noué un partena- riat avec d’autres organisations. Il tra- vaille désormais avec une entreprise né- palaise de production de bois. De plus, il a été loué à un autre menuisier afin de réduire les coûts. L’idée d’ouvrir un deuxième atelier à Pokhara a été aban- donnée pour des raisons économiques.
Enseignantes de maternelle
Une salle de classe
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