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AUTOBUS SCOLAIRES: DES VIES CONTINUENT D’ÊTRE MISES EN DANGER

NOUVEAUX RÉSIDENTS: LA NATION MISE SUR LE FRANÇAIS OLIVIER FRÉGEAU olivier.fregeau@eap.on.ca

que les gens quittent les grandes villes pour venir vivre leur francophonie dans les régions rurales, que ce soit dans l’Est de l’Ontario ou ailleurs au Canada. Nous travaillons sur cette initiative-là qui est presque nationale, ce qui fait que ces outils-là sont toujours utiles pour nous. » Mme Duguay a également ajouté qu’il y a plusieurs projets immobiliers dans l’Est de l’Ontario qui pourraient certainement attirer les francophones qui désirent s’installer dans la région, en raison de ces publicités. Effet rassembleur Benjamin Bercier, Gestionnaire du déve- loppement économique et touristique de La Nation, a expliqué que ces publicités par la municipalité visent trois objectifs particuliers pour permettre de mieux connaitre la région et ainsi de créer un effet rassembleur. Le premier objectif consiste à améliorer la communication et la fierté de la popula- tion immédiate de La Nation. « Il peut alors permettre de surprendre une personne, de lui créer un certain étonnement, car c’est là qu’elle peut se rappeler qu’il y a des services disponibles en français dans La Nation pour notre population immédiate », a-t-il dit. Le second constitue une présentation du secteur par une approche plus régionale. Alors, ce volet montre au public que même si cette municipalité se retrouve en Ontario, qu’il existe une population francophone qui y réside, car Ottawa, Gatineau et Montréal sont des villes proches, où le français est très parlé. Le dernier volet présente tous les ser- vices offerts en français pour une personne qui désire déménager dans La Nation. Ainsi, ces publicités rassembleuses permettent aux nouveaux arrivants qui arrivent dans la région ou qui souhaitent s’y installer de se sentir comme s’ils étaient chez eux.

Une nouvelle campagne publicitaire faisant la promotion du fait français dans la Municipalité de La Nation a comme objectif d’attirer de nouveaux résidents francophones. « Entre Ottawa et Montréal, il y a La Nation. Ce qui est le fun ici, c’est que tu es toujours à quelques degrés de séparation de quoi que ce soit de francophone. Pis ça, on aime ça ! », s’exclame l’animatrice Nadia Campbell dans l’introduction de chaque capsule vidéo. Cette nouvelle campagne promotionnelle, constituée de six capsules diffusées sur la page Facebook de la Municipalité, aborde les thèmes suivants : les services de soins de santé, l’éducation, le tourisme, l’agrotou- risme (tourisme alimentaire), les activités de plein air, et s’établir dans La Nation. Sa réalisation a été rendue possible grâce à une subvention de 17 000 dollars du Programme d’appui à la francophonie ontarienne. Une capsule sera diffusée chaque semaine jusqu’au 10 décembre. Brigitte Duguay-Langlais, coordonnatrice de l’est pour le Réseau de soutien à l’immi- gration francophone de l’Est de l’Ontario (RSIFEO), salue l’initiative de la Municipalité de La Nation. Elle croit que ces publicités seront utiles pour inciter les immigrants fran- cophones à quitter les villes pour s’installer dans les régions, afin de vivre pleinement leur francophonie. « En tant que réseau, nous saluons vrai- ment cette initiative de La Nation parce que ce sont des outils comme ceux-là que nous utiliserons pour accueillir les immigrants francophones qui veulent s’installer en région. Au réseau, nous travaillons beau- coup sur la régionalisation de l’immigration francophone. En d’autres mots, on souhaite

Drivers continue to put lives in danger when nearing school buses. Above, 417 Bus Line owner Gilles Laplante in front of one of his buses. —photo Olivier Frégeau

OLIVIER FRÉGEAU olivier.fregeau@eap.on.ca

a aussi mentionné que des conducteurs ont déjà dépassé un autobus dans une route achalandée d’une zone rurale par le côté droit, là où l’on retrouve la porte pour entrer dans le véhicule. «Une fois, alors qu’un autobus était en arrêt en plein signaux, des véhicules ont décidé de le dépasser au moment où l’enfant est entré dans le véhicule. Les conducteurs ne pouvaient pas devancer l’autobus par la gauche parce que la route était achalandée, ce qui fait qu’ils ont passé par la droite, ce qui est effrayant et extrême», s’est-il exclamé. Problématique stable Malgré tout, M. Laplante estime que la problématique demeure stable. Selon ce dernier, les campagnes de sensibilisation ont grandement aidé à réduire le nombre de situations dangereuses. Cependant, il a ajouté que plusieurs personnes ne respectent toujours pas les lois et qu’un cas est un cas de trop. Il a tenu à lancer un message aux fautifs impatients en leur mentionnant qu’on n’est jamais pressé pour tuer une per- sonne. «On n’est jamais assez pressé pour se donner le droit d’ôter la vie à quelqu’un», a-t-il conclu. Le Code de la sécurité routière de l’Ontario indique que les automobilistes doivent garder une distance de 20 mètres à l’avant et à l’arrière d’un autobus sco- laire qui arrête la circulation dans une route sans terreplein central. Ils doivent s’immobiliser tant que les feux n’ont pas cessé de clignoter, que le bras d’arrêt n’est pas replié ou que l’autobus ne s’est pas remis en route.

Malgré la sensibilisation au sujet des règles entourant les autobus scolaires, des automobilistes conti- nuent de mettre les vies d’enfants en danger. «Non seulement ne pas respecter la signalisation routière des autobus scolaires coute très cher en termes de points d’inaptitude et d’amendes, mais dans un autre contexte encore plus grave, si jamais une personne frappe un enfant en lui terminant ses jours, elle l’aura sur sa conscience pour le restant de sa vie », a déclaré Gilles Laplante, propriétaire et directeur de 417 Bus Line à Casselman. Chaque semaine, celui-ci reçoit au moins deux plaintes de chauffeurs qui sont témoins de situations qui pourraient couter la vie à des enfants. Parmi les différents cas, l’impatience des automo- bilistes est la problématique qui revient sur une base régulière. Ainsi, les fautifs tenteront par tous les moyens possibles de dépasser un autobus en pleine signali- sation laissant le passage à des enfants. M. Laplante, dont l’entreprise dessert Prescott-Russell et la région d’Ottawa-Est, a raconté qu’il arrive que des contre- venants accélèrent au moment où un autobus active ses feux intermittents pour indiquer que les automobilistes doivent s’arrêter. D’autres tentent de passer un autobus au moment où les enfants finissent de traverser la rue, même si le bras d’arrêt et les feux sont en marche. Le propriétaire de 417 Bus Line

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The Nation Municipality has launched a new promotional campaign aimed at attracting new francophone residents. — screenshot

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