FNH N° 1042 V2 ok

L' UNIVERS DES TPME

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JEUDI 4 NOVEMBRE 2021 FINANCES NEWS HEBDO

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Start-up

L'essentiel

La grande oubliée du PLF 2022

PRIVATE EQUITY EN AFRIQUE DU NORD

L’Egypte fait office de leader Oxford Business Group et HEC Paris ont rendu public récemment un rapport sur le capi- tal-investissement en Afrique. Le docu- ment intitulé «Private equity & Venture capital in Africa- Covid-19 Response report» retrace l’évolu- tion du capital-investis- sement dans la région, de ses débuts entre les mains d’institutions de financement du développement jusqu’à l’arrivée d’investisseurs institutionnels mondiaux et la création de fonds axés sur l’Afrique. Le rapport renseigne que l’Afrique du Nord a attiré 183 opérations de Private equity (PE) entre 2014 et 2019, évaluées à un total de 3,6 Mds de dollars. L’Egypte s’arroge la part du lion en volume et en propor- tion, suivie du Maroc et de la Tunisie. Notons tout de même que sur la même période, le continent a levé près de 18,7 Mds de dollars grâce aux opérations de PE. L’Egypte s’est dis- tinguée en mainte- nant sa réputation de pôle d’attrac- tivité régional de PE, avec 47% des transactions de la région en volume et 42% en valeur. ◆

forcer le stock des start- up, susceptibles de deve- nir demain des champions nationaux et régionaux. Or,

il convient de men- tionner que le rapport sur le nouveau modèle de développement ne manque pas de rappe- ler en substance que le Maroc doit placer la formation du capital humain et la R&D et l’innovation au rang de

D’après le rapport sur le NMD, le Maroc doit placer la formation du capital humain, la R&D et l’innovation au rang de ses priorités de développement.

ses priorités de dévelop- pement, et d’accélérer sa mise à niveau en termes d’infrastructures technolo- giques. C’est un truisme de rappeler que l’innovation, au pic de la pandémie au Maroc, a été portée essen- tiellement par les start-up et les entreprises technolo- giques. Ce qui légitime de la part du gouvernement la mise en place de fortes mesures allant dans le sens de leur soutien. Au final, espérons que des amende- ments en faveur des start- up seront introduits dans le PLF 2022. ◆

◆ Le PLF 2022 fait quelque part l’impasse sur les entreprises innovantes et les start-up.

contribuables, personnes physiques ou morales dési- reuses de prendre des par- ticipations dans le capital des start-up. Grâce à la LF 2018, les prises de par- ticipation dans le capital d’une start-up sont défis- calisées, dans la limite d’un plafond de 200.000 DH. D’ailleurs, on se rappelle que la CGEM avait proposé à l’époque de porter ce montant à 1 million de DH.

Au-delà de cette rétrospec- tive, il est assez surprenant de constater que le PLF 2022, élaboré par le gou- vernement Akhannouch, fait quelque part l’impasse sur les entreprises inno- vantes et les start-up, tout en passant sous silence un ensemble de mécanismes financiers (financement participatif, Business angel, Private equity), censés ren-

L a prépondérance de l’économie du savoir est un fait indéniable dans les grandes éco- nomies. Durant la dernière décennie, les gouverne- ments qui se sont succédé au Maroc ont déployé des efforts non moins impor- tants afin de promouvoir l’innovation, les porteurs de projets innovants ainsi que les start-up. La mise en place du Fonds Innov Invest et le programme Intelaka sont des exemples significatifs sans lesquels l’écosystème entrepreneu- rial ne serait pas celui que l’on connaît aujourd’hui. Autre disposition-phare à rappeler : il s’agit de la Loi de Finances 2018 qui a accordé d’importantes réductions d’impôts aux Par M. Diao

AVEC LA PARTICIPATION DE TAMWILCOM

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