Argenteuil_2024_01_19

ACTUALITÉS

FRONT COMMUN DU SECTEUR PUBLIC: LES ASSEMBLÉES DES MEMBRES COMMENCENT

LIA LÉVESQUE La Presse Canadienne

lecture. On pense présenter quelque chose d’intéressant.» En entrevue, la présidente de la Fédéra- tion des syndicats de l’enseignement (FSE), Josée Scalabrini, avoue que «les membres ont plutôt hâte de se faire présenter ces ententes-là». Elle s’attend d’ailleurs à ce qu’il y ait plusieurs assemblées dès les trois prochaines semaines. La FSE, affiliée à la CSQ, donc faisant partie du front commun, n’a eu à débrayer que durant huit jours, en novembre et en décembre, avant d’en venir à une proposi- tion de règlement, alors que la Fédération autonome de l’enseignement (FAE), indépen- dante, a dû débrayer durant plus d’un mois pour parvenir au même résultat. Malgré tout, Mme Scalabrini refuse de blâmer la FAE pour sa stratégie. «Jamais, jamais je ne me permettrai d’évaluer la stratégie d’une autre organisa- tion. Mais je pense que la stratégie que nous avons utilisée, selon ce que nos membres nous disent et selon ce que j’entends à ce jour, c’était la bonne stratégie: de travailler «Pour l’instant, il n’y a pas d’annonce soit de séquences ou encore de journées de grève, et encore moins de grève géné- rale illimitée. On a toujours ce mandat-là entre les mains. Par contre, on ne juge pas que ce serait quelque chose, aujourd’hui même, qu’on pourrait mettre de l’avant, au contraire», a résumé la dirigeante syndicale. Des irritants Quelques irritants demeurent dans la négociation avec Québec, dont la «flexibi- lité» exigée de la part des infirmières. Les employeurs veulent pouvoir les déplacer d’unité de soins, d’établissement de santé, voire de quart de travail, selon leurs besoins. Pour les infirmières, agir ainsi équivaut à les traiter comme des pions interchan- geables, sans reconnaissance de leur expertise. Dans ses déclarations publiques, Qué- bec affirme que cela ne toucherait que des «volontaires», mais la FIQ craint que les employeurs contraignent les infirmières s’il n’y a pas suffisamment de volontaires. Mme Bouchard souligne d’ailleurs que les conventions collectives locales permettent déjà de tels aménagements, si une infirmière est d’accord. «Les employeurs peuvent déjà s’entendre avec une salariée pour un déplacement volontaire comme ça. Ça veut dire que c’est le côté obligation, le côté imposition que le gouvernement veut avoir entre les mains. C’est là où souvent, ça dégénère», affirme Mme Bouchard. La question des ratios demeure non résolue. La FIQ réclame des ratios sécu- ritaires infirmière/patients afin d’alléger la tâche. Québec répond qu’il ne peut créer des infirmières qui n’existent pas. La Fédération représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalo- thérapeutes et perfusionnistes cliniques dans l’ensemble du Québec, soit la grande majorité d’entre elles.

À compter de lundi le 15 janvier et pour cinq semaines, les quelque 420 000 tra- vailleurs représentés par des syndicats du front commun du secteur public sont appelés à se prononcer sur l›entente de principe qui est intervenue quant au renouvellement de leurs conventions collectives. Des assemblées pourraient se tenir jusqu’au 19 février, selon le syndicat, qu’il soit rattaché à la CSQ, à l’APTS, à la FTQ ou à la CSN. Les travailleurs auront alors l’occasion d’obtenir tous les détails et de poser des questions à leurs représentants, avant de se prononcer. Il y a quelques jours, la présidente de la FTQ, Magali Picard, s’est dite «très à l’aise, très fière de ce qui a été négocié» par le front commun. Le président de la CSQ, Éric Gingras, s’est montré optimiste. «J’ai confiance aux membres, qui vont faire la meilleure

Des travailleurs de la santé et des services sociaux du Québec font la grève devant le CHUM à Montréal, le mardi 21 novembre 2023, alors que quatre syndicats représentant environ 420 000 travailleurs ont débrayé pour une grève de trois jours à travers le Québec. (Christinne Muschi, La Presse Canadienne)

avec l’ensemble des employés de la fonction publique, ce qui nous a amenés là où ça nous a amenés, avec des séquences de grève coordonnées.» Le contenu L›entente de principe conclue par le front commun, le 28 décembre, prévoit des aug- mentations d’au moins 17,4 % sur cinq ans. Plus précisément, on parle de 6 % de hausse à compter du 1er avril 2023, 2,8 % le 1er avril 2024, 2,6 % le 1er avril 2025, 2,5 % le 1er avril 2026, puis 3,5 % le 1er avril 2027, en plus d’une clause de protection contre l›inflation pour les trois dernières

années de la convention collective. Elle prévoit également des améliorations aux vacances, aux assurances collectives. Au plan sectoriel, plusieurs syndicats dans la santé ont déjà révélé le contenu de leur entente, avant même que les membres à la base en prennent connaissance lors des assemblées. Par exemple: dans la santé, les syndicats ont obtenu des bonifications des primes et des heures supplémentaires, en plus de pouvoir mieux participer à la gestion des horaires.

CONCILIATION: LA FIQ RAPPORTE DES PROGRÈS, MAIS PAS D’ENTENTE

LIA LÉVESQUE La Presse Canadienne

La FIQ rapporte des progrès dans sa négociation avec Québec grâce à l’aide du conciliateur au dossier. Mais il n’y a toujours pas d’entente à portée de main. Les discussions vont donc se poursuivre et il n’est pas question d’autres jour- nées de grève pour l’instant. C’est lundi qu’a pris fin la trêve média- tique que le conciliateur avait demandé aux parties d’observer, afin de se concentrer sur la négociation plutôt que sur les déclarations publiques. En entrevue avec La Presse Canadienne lundi, la présidente de la Fédération inter- professionnelle de la santé (FIQ), Julie Bou- chard, a indiqué qu’il y avait bel et bien eu des progrès en conciliation. «Oui, le conciliateur est vraiment d’une aide très précieuse pour nous. Il a fait che- miner sur certains points, autant la partie patronale que nous, à la FIQ. Il nous aide dans la manière d’amener les choses ou encore de trouver des voies de passage», a rapporté la dirigeante syndicale. Mais les avancées ne sont pas suffi- santes pour évoquer une hypothèse de règlement, comme avec le front commun intersyndical. «On veut prendre tout le temps qu’il faudra», ajoute Mme Bouchard. Les négo- ciations vont donc se poursuivre en concilia- tion. Et la FIQ ne pose pas d’ultimatum ou d’échéancier précis. «Ça reste ouvert.» Tout dépendra de l’évolution de la conciliation. «On n’est pas en guerre avec le gouver- nement, pas du tout», insiste-t-elle. La FIQ fait partie des trois grands syn- dicats du secteur public qui n’ont toujours pas renouvelé leurs conventions collectives, avec ceux des fonctionnaires et des profes- sionnels du gouvernement du Québec. Entre-temps, il n’est pas question de tenir d’autres journées de grève.

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Comment s’inscrire? Le processus d’admission et d’inscription de votre enfant se fera principalement en ligne. Un rendez- vous à l’école de bassin vous sera donné afin de remettre les pièces obligatoires nécessaires à l’ouver- ture du dossier. Pour obtenir l’information détaillée, visitez le site Internet www.cssrdn.gouv.qc.ca, dans la section « Admission et inscription ». Pour obtenir de l’information par téléphone ou si vous n’avez pas accès à Internet, veuillez communiquer avec M me Josée Giroux au 450 438-3131, poste 2075. Informations complémentaires : x Préscolaire 5 ans : L’enfant doit avoir 5 ans avant le 1 er octobre 2024. x Préscolaire 4 ans : L’enfant doit avoir 4 ans avant le 1 er octobre 2024. Les places sont limitées. x Passe-Partout : Il est important de vous informer sur les particularités du programme avant de vous y inscrire. Pour tout connaître du programme Passe-Partout, veuillez consulter la section « Parcours scolaire » de notre site Internet, sous l’onglet « Préscolaire » ou communiquez avec M me Janie Aubin au 450 438- 3131, poste 2284.

Marie-Claude Gaudreau, directrice Service de l’organisation scolaire et du transport

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