Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca
Les dépanneurs et la bière
l’accès à l’alcool. Mais, pour les
Et maintenant, une idée à laquelle tout
d’acheter l’alcool dans des dépanneurs,
représentants des employés qui
politiciens, c’est un dossier délicat.
le monde peut trinquer : les dépanneurs
souligne le président de l’association,
travaillent pour la LCBO et le Beer Store
L’élément clé est l’accès. La logique est
en Ontario veulent, encore une fois,
Dave Bryans. Il ajoute que, depuis des
sont toujours préoccupés quand on parle
que si l’alcool est plus facile à obtenir, il
obtenir le droit de vendre de la bière et du
décennies, les dépanneurs du Québec et
de donner au secteur privé le droit de
y aura plus de mineurs qui en
vin.
de Terre-Neuve vendent de la bière et
vendre de l’alcool. Il ne faut pas oublier
consommeront et que les incidences de
L’association qui représente les
d’autres produits alcoolisés.
que les gens dépensent des sommes
crime et d’ivresse augmenteront.
dépanneurs demande au gouvernement
Le ministre du Tourisme de l’Ontario,
énormes en produits alcoolisés. L’idée
Toutefois, les communautés du Québec
McGuinty de commencer une «
Michael Chan, a dit récemment qu’il
de partager la richesse, de donner des
n’ont pas l’air d’être plus folles ou
discussion sérieuse » afin d’assouplir
faisait vraiment confiance à la LCBO.
revenus
supplémentaires
aux
dangereuses que les villages de l’Ontario.
les lois sur l’alcool de l’Ontario et de
Mais M. Bryans lance que le
dépanneurs si vous préférez, n’est pas
Au cours des années, certains politiciens
permettre aux adultes responsables
gouvernement provincial devrait être
mauvaise. Et l’accès est important pour
ont prôné des changements afin de
d’apprécier une bière avec une teneur
également confiant dans les capacités
les consommateurs, qui sont également
« libéraliser » la vente de bière et de vin,
moins forte en bureaucratie.
des dépanneurs de vendre de l’alcool
des électeurs. C’est un dossier qui
mais on n’a jamais atteint un consensus
À la suite de l’annonce du
d’une façon responsable. « Les gens de
pourrait devenir une idée intéressante
à cet égard. On sait que les syndicats ont
gouvernement à l’effet qu’il réexaminera
l’Ontario veulent avoir de la bière et du
lors de la campagne menant aux élections
un mot à dire également. Les
les lois sur l’alcool, l’Ontario
vin dans les dépanneurs, selonM. Bryans.
provinciales en octobre.
Convenience Stores Association a
Les dépanneurs ont prouvé qu’ils
suggéré que la province ouvre le débat au
pouvaient vendre de l’alcool de manière
sujet de la vente de bière et de vin dans les
responsable, et ils le font déjà dans plus
dépanneurs. La proposition semble
de 200 communautés en Ontario, a-t-il
N é d ' u n e
raisonnable, surtout pour les dépanneurs
ajouté. Si le gouvernement provincial veut
de notre région.
libéraliser vraiment les lois sur l’alcool
Mais, parfois, les lois qui contrôlent la
en Ontario, pour donner aux adultes
vente d’alcool en Ontario sont difficiles
responsables un peu de répit en matière
r a c e f i è r e
à comprendre. La province a tout un
de bureaucratie, il doit regarder comment
éventail de vendeurs différents. À
il peut faire en sorte qu’il soit plus facile
certains endroits, il y a un monopole.
pour les gens d’acheter de la bière la fin
Dans l’est de l’Ontario, on peut acheter
de semaine ou une bouteille de vin pour
par Jean-Roch Vachon
de la bière et du vin dans certains
souper. »
dépanneurs qui ont un permis de la Régie
Le gouvernement songe actuellement
des alcools de l’Ontario (Liquor Control
à changer les règlements concernant la
Boileau
Board of Ontario). On retrouve des
consommation d’alcool dans les foires
succursales de la LCBO, dans les
agricoles et d’autres événements
entreprises
privées
dans
des
spéciaux. Actuellement, si on veut
Les familles Boileau sont à l’honneur. Gaston Boileau a
communautés comme St-Eugène et
prendre une bière à une exposition
L’Orignal. La logique est que ces villages
agricole, par exemple, il faut rester à
contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour
sont assez loin d’un magasin LCBO et
l’intérieur d’une tente ou d’une aire
rendre hommage à ses ancêtres paternels.
qu’ils sont trop petits pour qu’on y
clôturée. Par ailleurs, la province pense
Le premier ancêtre au pays est Pierre Bouleau (Boullo), soldat,
installe une succursale habituelle de la
changer ces restrictions. C’est un signe
fils de Guillaume et Françoise Texier, de Malansac,
LCBO.
que les autorités pensent que les gens
arrondissement et évêché de Vannes, département de Morbihan,
Par ailleurs, dans les villes qui ont une
ordinaires sont maintenant assez
Bretagne, France. Le 07-08-1720 à Saint-Laurent (Québec), il
véritable succursale LCBO, comme
matures et responsables, et qu’il n’est
épouse Madeleine Lahaye, fille de Jean Lahaye/Hibernois et
Hawkesbury, la vente d’alcool dans les
plus nécessaire de les traiter comme des
Marie Madeleine Swarden (ou Swarton) (contrat de mariage 06-
dépanneurs n’est pas permise. La LCBO
enfants ou des vaches. La province ne
08-1724, greffe Jean Baptiste Adhémar).
et le Beer Store veulent garder leurs
vise pas une réforme radicale.
Pierre nous vient de Bretagne, ancienne province française «
monopoles dans la région de
Par exemple, on parle de nouvelles
aux rivages tourmentés, … à forte personnalité et à multiples
politiques qui permettraient de
Hawkesbury. La fin de semaine,
visages. Très indépendante, profondément originale, cette vaste
consommer de l’alcool jusqu’à 2 h à un
lorsqu’ils ont soif, les gens de
province ne s’est jamais fondue totalement dans le creuset
mariage, au lieu de l’heure de tombée
Hawkesbury ont tendance à traverser le
actuelle de 1 h. Le gouvernement
pont vers Grenville. C’est une tradition
national. « Nous joignons le duché de Bretagne avec le royaume
consultera les citoyens avant de prendre
locale, mais imaginez l’argent que les
de France, perpétuellement, de sorte qu’ils ne puissent être
des décisions. Le débat sera très
dépanneurs de Hawkesbury pourraient
séparés … » Plus de quatre siècles après la proclamation de l’édit d’Union par François 1 er , les Bretons demeurent attachés à
intéressant parce que tout le monde a une
faire s’ils avaient le droit de vendre de
opinion quand l’alcool est concerné.
l’alcool.
leurs particularismes, à une vieille langue celtique toujours
Plusieurs soutiennent qu’à cause de ces
Le public veut avoir un accès accru à
vivante, quoique inégalement et différemment parlée, selon les
restrictions, le prix de la bière en Ontario
l’alcool,
soutient
l’Association
sous-régions : enseignée à l’université après avoir été honnie par
est de 25 pour cent plus élevé qu’au
ontarienne des propriétaires de
les instituteurs, elle inspire les bardes qui chantent le Bretagne
Québec ou que dans l’État de New York.
dépanneurs. En 2010, un sondage a
de toujours sur les rythmes d’aujourd’hui. » ¹
Il faut que Queen’s Park examine
démontré que 63 pour cent des
Générations
sérieusement les contrôles qui limitent
consommateurs veulent avoir le choix
10 e
Marcel J. Boileau n. le 13-12-1969
9 e Gaston Boileau – Ghislaine Lafond m. le 29-07-1967 à Earlton, Ont.
8 e Roland Boileau – Isabelle Maillé m. le 18-06-1947 à Earlton, Ont.
7 e Joseph Boileau – Dorothée (ou Dorothy) Renaud m. le 30-08-1897 à Perkins
19 500 copies
(Val-des-Monts), Qc
6 e Herménégilde Boileau – Malvina Trépanier m. le 12-01-1874 à Oka, Qc
5 e Arsène Boileau – M. Eugénie Lalonde m. le 22-01-1838 à Sainte-Geneviève,
Pierrefonds, Qc
Fondé en 1947
4 e Jacques Boileau – Charlotte Joly m. le 29-07-1811 à Vaudreuil, Qc
Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca
3 e Jacques Boileau – Thérèse Paradis m. le 12-06-1787 à Saint-Eustache, Qc
2 e Jacques Boileau – Marie Lauzon m. le 15-01-1759 à Sainte-Geneviève,
Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec. # convention : 0040012398 Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , dir. des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca
Pierrefonds, Qc
1 re Pierre Bouleau (ou Boullo, aussi Boileau) – Marguerite Lahaye m. le 07-08-
1724 à Saint-Laurent (Montréal), Qc
Guillaume Bouleau (aussi Boullo) – Françoise Texier m. le 15-02-1691 à Malansac, Bretagne, France Boullo, Jan – Françoise Normandm. vers 1665, de Malansac, Morbihan, France Pierre Boileau s’établit d’abord à Saint-Laurent avec sa famille et en 1735, il lui fut assigné le premier acte de concession d’un terrain sur l’Île Bizard. Les familles Boileau des 6 e et 7 e générations se sont installées sur des fermes à Earlton, Ontario vers les années 1920.
Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.
1. La France, par Suzanne Agnelys & al. (Beautés du monde), Larousse, 1989.
Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon,
Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.
449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8; tél.: (613) 632-7678
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