Cornwall_2012_11_28

COMMUNAUTAIRE editionap.ca Une mère de Cornwall retourne dans la restauration

ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca

Depuis un mois, Sara Muir gère le restaurant Tasty Alternatives. Celui-ci est spécialisé dans la préparation de mets dépourvus de gluten, un type de protéine que des personnes ne tolèrent pas, et de produits laitiers. Elle s’est lancée dans l’aventure pour aider ses enfants. Sara Muir a donné naissance à Tasty Alternatives après avoir réussi une expérience concluante avec son garçon autiste de cinq ans. Il avait un problème alimentaire à l’époque où Mme Muir était une mère à la maison. Lui vient alors l’idée de soumettre son garçon à une diète sans gluten et produits laitiers. Son fils va mieux maintenant. «Cependant, dit-elle, je devais cuisiner tous les repas de mon fils moi-même, explique Mme Muir. Cette routine est devenue un obstacle pour mon retour sur le marché du travail. En plus, mon mari travaille la nuit.» Plus tard, elle s’est inscrite en commerce au Collège St-Lawrence à Cornwall et met sur pied Tasty Alternatives. Les clients effectuent leur commande en ligne à l’avance et passe la prendre quelques jours plus tard. Ce modèle d’affaire permet à Mme Muir d’accommoder ses enfants. L’Hôpital communautaire de Cornwall est à quelques doigts de devenir le premier établissement de la région doté d’une machine d’imagerie par résonance magnétique (IRM). Durant cette soirée, Roy Perkins et Angela Bellefeuille, les deux coprésidents de la Fondation de l’Hôpital communautaire de Cornwall, ont révélé qu’il ne manque, au bas mot, qu’un million de dollars pour acquérir une machine d’IRM. Pour l’instant, la Fondation de l’Hôpital communautaire de Cornwall a reçu 2,5 M$. Conséquemment, sonobjectif est d’amasser 3,5 M$. M. Perkins et Mme Bellefeuille ont rappelé aux gens présents que l’achat par l’hôpital d’une machine d’IRM permettra d’éviter aux gens de Cornwall un voyage jusqu’à Ottawa, ou même Kingston, pour obtenir un test d’IRM. En plus de servir l’intérêt de la population, l’achat de cet équipement sera aussi bénéfique pour l’hôpital. L’appareil d’IRM permettra à l’Hôpital communautaire de Cornwall d’assurer plus de 3000 diagnostics de santé chaque année, dit Angela Bellefeuille. Quant au Dr. Tasso Boubalos, il ANH KHOI DO anhkhoi.do@eap.on.ca

Photo : Anh Khoi Do

Sara Muir, la fondatrice du restaurant Tasty Alternatives, nous a accueilli chez elle pour raconter son parcours.

Cette native de l’État de New York sait de quoi elle parle. «Des membres de ma famille aux États-Unis sont dans la restauration, explique-elle. Exploiter un restaurant où les gens peuvent venir manger ou emporter leurs mets meuble une bonne partie de notre horaire du temps.» En plus, avant de devenir une mère à la maison, Mme Muir était serveuse. Elle ne travaille qu’une journée par semaine, c’est-à-dire le mardi de 10h00 à

15h00. Conséquemment, un client doit commander ses plats avant le mercredi à 17h00 dans le but d’aller les prendre le mardi de la semaine qui suit. Même si elle avait de l’expérience en cuisine et en restauration, Mme Muir a dû chercher de l’aide pour concocter les plats du menu de Tasty Alternatives. Elle a travaillé avec un médecin, lu «plein de livres» et consulté plusieurs pages Web. De plus, elle sollicite parfois l’avis de membres

de l’Association canadienne de la maladie cœliaque (NDLA : l’intolérance au gluten). Pour pouvoir assurer la viabilité de son plan d’affaire, elle tente d’écouler ses produits dans des magasins, des restaurants et des cafés. À Cornwall, le café The Grind et la pâtisserie Sharyn’s Pantry vendent des gâteries de Mme Muir. «Mon prochain objectif est de conclure une entente avec des restaurants et des magasins à Ottawa», conclut-elle.

Machine d’IRM : plus qu’un million à amasser

Photo : Anh Khoi Do

De gauche à droite : les coprésidents de la Fondation de l’Hôpital communautaire de Cornwall, Roy Perkins et Angela Bellefeuille. Ils ont parlé devant des gens d’affaires et du monde médical au sujet de la nécessité pour l’Hôpital d’avoir une machine d’IRM.

l’hôpital, son personnel l’utilisera cinq jours par semaine et huit heures par jour. «La machine a le potentiel d’être utilisé

en cas d’urgence médicale», précise le Dr. Boubalos.

ajoute que cet appareil d’IRM est «un outil moderne pour attirer du talent». Lorsque l’appareil d’IRM arrivera à

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