En tant qu’assurée et administratrice des Rentes Genevoises, j’estime que le niveau de préparation de l’Etablissement est adéquat avec des employés formés pour relever l’ensemble des défis liés à la digitalisation. S’agissant de l’intelligence artificielle, elle aura certaine- ment sa place dans le monde de l’assurance, d’abord pour des tâches simples mais nécessaires, qui permettront de décharger les employés, puis pour des tâches plus com- plexes, comme par exemple la surveillance ou la gestion des risques. Je rejoins par contre Dominique Grosbéty lorsqu’il estime que la relation humaine doit être privilégiée dans le conseil à nos assurées et assurés, afin de les accompagner tout au long de leur vie dans les thèmes touchant leur prévoyance. P. Z. : Je viens d’un monde où l’informatique a toujours été présente, mais au service du métier. C’est dans cet esprit que l’informatique mise en place aux Rentes Genevoises a toujours été développée. Basée sur des stratégies à plu- sieurs années, la digitalisation des Rentes Genevoises est au cœur du développement de l’Etablissement. Si l’infor- matique ne donne pas un avantage stratégique dans le marché des assurances, une informatique déficiente est un réel handicap. Cela nécessite une veille technologique permanente, une mise à niveau de l’infrastructure régu- lière et la compréhension des enjeux liés aux nouvelles technologies comme le blockchain ou l’intelligence ar- tificielle. C’est pourquoi des projets pilotes sont menés régulièrement, mais avec un protocole de sécurité très restrictif. A l’heure où la protection des données est es- sentielle et la préservation de la sphère privée un objectif, il est par exemple interdit de fournir à ChatGPT (outil d’in- telligence artificielle en vogue au moment de l’interview) des données qui touchent de près les Rentes Genevoises. Il est cependant certain que le digital va prendre une part plus importante ces prochaines années dans les relations avec les clients, les prospects et la population. Le travail sur ces canaux est en cours et permettra de proposer, dès 2023, des approches innovantes en matière de relations clients. Pour conclure cet interview, comment décririez-vous en trois mots les Rentes Genevoises aujourd’hui ? D. G. : Financièrement saines, stratégiquement dans la bonne direction et pérennes. Je profite également de cette dernière question pour dire que sans les assurées et les assurés qui nous font confiance, mes collègues du Conseil d’administration qui apportent des compétences élevées, la Direction qui conduit avec intelligence et efficacité l’Etablissement et l’ensemble des cadres et collaborateurs qui s’investissent pleinement,
les Rentes Genevoises ne seraient pas ce qu’elles sont aujourd’hui.
Enfin je tiens à remercier Eric Breval qui a quitté le Conseil d’administration en 2022 après six années durant lesquelles il a apporté son expertise et son expérience, notamment dans le domaine financier. Il a été remplacé par Alessia Torricelli Dolfi à qui je souhaite la bienvenue. N. B. : Nécessaires dans le monde actuel de la prévoyance, à l’écoute des besoins de la population genevoise, prêtes à affronter les défis des prochaines décennies. Les Rentes Genevoises se font souvent discrètes alors qu’elles apportent une vraie solution aux besoins de pré- voyance dans le canton et sa région. Selon moi, le repositionnement de la marque l’année der- nière, les engagements publics pris en matière de dura- bilité, ou la publication d’un plan de transition climatique permettent également de signaler à la population que l'Etablissement est un acteur engagé du développement durable. N'oublions pas que la responsabilité sociale est inscrite dans les gènes des Rentes Genevoises. C’est d’ail- leurs cette responsabilité sociale qui est à l’origine de sa création.
P. Z. : Modernes, en ligne avec les besoins de la population, dans l’anticipation plutôt que la réaction.
La réussite et l’expertise des Rentes Genevoises reposent en priorité sur celles et ceux qui les constituent, qui s’en- gagent au quotidien et qui se forment afin de maintenir un niveau d’expertise élevé pour évoluer dans le temps et avec son temps. Cela ne serait pas possible non plus sans l’appui de partenaires fidèles dans tous les domaines de l’Etablissement, qui partagent nos valeurs et s’engagent également au profit de nos clients. Qu’ils soient toutes et tous remerciés. Cette année a été marquée par le dé- part à la retraite d’Isabelle Jacobi Pilowsky, membre de la Direction et responsable de l’Immobilier, après plus de vingt ans au service de l’Etablissement. Qu’elle soit remer- ciée du fond du cœur, ces années de collaboration ont été un vrai plaisir. Elle a été remplacée par Nathalie Geibel à qui je souhaite la bienvenue et plein succès. Bienvenue également à Guy Reyfer en qualité de secrétaire général et à Yves Maumary comme responsable de l’IT, tous deux membres de la Direction. Je leur souhaite également plein succès et beaucoup de plaisir. Mes remerciements vont aussi au Conseil d’adminis- tration et plus particulièrement à son président, pour la confiance témoignée et la culture managériale en place, qui permet une conduite efficiente et efficace des Rentes Genevoises.
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