Carillon_2013_09_18

PORTRAIT

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Changer le monde un geste à la fois CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca

les yeux tout brillant et qui m’a dit: Best day ever!» Quant au parc à chiens, il précise que ce n’est pas lui le président. Il avait cepen- dant créé un site Facebook pour rallier les gens qui espéraient, comme lui, voir cette promesse électorale se concrétiser. «C’était une des promesses du maire et ce n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd.» Le dossier chemine et, lui-même, proprié- taire d’un gros toutou, se réjouit de l’avan- cée du projet. Bénévole, citoyen engagé, personne ne se surprend vraiment de le voir siéger au conseil d’administration de la Banque alimentaire centrale de Hawkesbu- ry et le Jardin Centraide qui pour la première année fournit l’organisme en denrées fraî- chement récoltées. En l’espace de quelques mois, l’espace a été complètement transfor- mé, passant d’un terrain vague en une aire joliment aménagée et chargée de légumes et de fines herbes livrés directement à la BACH. Pour ce faire, il aura fallu y croire assez pour s’y consacrer sans compter. C’est ainsi que de projets en projets, Jean Cuille- rier se rapproche un peu plus de l’objet de sa quête, semant les graines porteuses de justice sociale et d’équité.

HAWKESBURY | Le changement, ça com- mence dans sa cour. Plus jeune, Jean Cuil- lerier rêvait de changer le monde. Une bonne vingtaine d’années plus tard, il se rend compte que le progrès s’installe dans chaque petit geste qu’il pose dans son en- tourage. À Hawkesbury, Jean Cuillerier est bien connu. Engagé au sein de la Banque ali- mentaire centrale de Hawkesbury (BACH), acteur important dans la mise en œuvre du Jardin Centraide, membre du Comité de pa- rents du Parc Old Mill, fondateur des pages facebook, Hawkesbury Classifieds et Babil- lard communautaire de Prescott et Russell, il est aussi engagé dans le comité pour la création d’un parc pour les chiens dans la municipalité. Il compte en plus participer au groupe d’étude qui sera bientôt formé pour l’avancement de la santé mentale à Hawkesbury. Il est bénévole à temps plein. «J’ai toujours travaillé mais il y a un an et demi, j’ai fait un ‘burnout’. J’ai alors consul- té en santé mentale. Eux ils m’ont poussé à faire quelque chose, à ne pas rester à la maison. C’est comme ça qu’a ça commencé. C’est devenu valorisant et j’avoue que c’est une source de fierté. Ceux qui disent que les gens qui ne travaillent pas sont assis à ne rien faire se trompent parfois.» Originaire de Hawkesbury où il a d’ail- leurs toujours vécu, Jean Cuillerier a fait sa «petite école» à Paul VI et au Christ-Roi, pour ensuite suivre ses études secondaires au Hawkesbury High School, comme on l’appelait à l’époque. «Ma famille est établie ici depuis 1800. Mon père (Emmanuel) a été policier pour la Ville de Hawkesbury pendant 35 ans. Moi j’ai commencé à travailler pour PPG en 96. J’y ai été 10 ans, puis j’ai travaillé 10 ans dans le métal chez Bitco Metal. Si ces com- pagnies-là n’avaient pas fermées, je serais presque rendu à ma retraite. Ensuite, j’ai fait d’autres petits travaux.» Parmi ses occupations, la page Facebook Hawkesbury Classifieds , qui compte 5750 abonnés, arrive au premier rang pour le temps qu’il y consacre. Il en retire cepen- dant beaucoup de satisfaction. C’est un peu le système des annonces classées virtuelles mais avec une interaction continue entre les membres qui sont plutôt rapides sur la souris. «Grâce au site, on a remeublé au complet et gratuitement des familles qui avaient passé au feu. C’est encore avec le site que j’ai trouvé des bénévoles pour le jardin communautaire. En plus, c’est bon pour l’environnement car ça encourage la réuti- lisation.» Même la paille pour le jardin communau- taire a été fournie par un agriculteur de la région qui avait consulté le site. Bénévole des temps moderne, Jean Cuillerier met à profit les nouvelles technologies. Certains ont même voulu le rémunérer mais il a re- fusé. «J’ai monté un autre site, le babillard com- munautaire de Prescott et Russell, qui sert autant aux entreprises qu’aux organismes. Je prends soin des Services communau- taires de Prescott et Russell et du centre culturel Le Chenail.»

Photo Chantal Quirion

Jean Cuillerier, un bénévole actif à Hawkesbury.

Dévoué aux plus démunis Avec le Comité de parents du Parc Old Mill en collaboration avec le 100% Actif et la Maison de la famille, Jean Cuillerier aide à l’organisation d’activés pour les enfants des milieux moins nantis. Activités sportives, sorties de pêche et voyages à l’extérieur sont autant d’activités au programme, sans compter les grands événements comme la fête d’hiver. Il n’a pas d’enfants mais la jeu- nesse lui tient à cœur. «C’est pour faire sortir le monde de chez- eux et leur offrir de quoi à faire. Générale- ment, quand tu n’as pas d’argent, tu ne sors pas beaucoup de chez vous. Et puis, quand tu vois le résultat, ça fait vraiment chaud au cœur. Je me souviendrai toujours d’une pe-

tite fille lors d’un tournoi de pêche qui avait

AVIS PUBLIC – MISE À JOUR AVEZ-VOUS PERDU UN MEMBRE DE VOTRE FAMILLE AVANT LE 14 JUIN 2010 DONT LE DÉCÈS A DONNÉ LIEU À UNE ENQUÊTE DU CORONER ET UNE AUTOPSIE? Par le passé, les organes étaient parfois conservés afin de mener d’autres tests après une autopsie dans le but d’aider à MFORVËUFFUEFEÊUFSNJOFSMBDBVTFEVEÊDÍT"WBOUMFøKVJOø MFTGBNJMMFTOÊUBJFOUQBTUPVKPVSTBWJTÊFTEFMBDPOTFSWBUJPO d’un organe. &OWFSUVEV3ÍHMFNFOUøEFMB Loi sur les coroners MBEJTQPTJUJPOEFDFTPSHBOFTEFWBJUTFGBJSFMFKVJO$FTPSHBOFT seront maintenant conservés pendant au moins cinq années supplémentaires puisqu’il apparaît clairement que plus de temps est nécessaire pour faire connaître cette question difficile à la population. Les membres de la famille immédiate et les représentants successoraux (c.-à-d. les personnes chargées de l’administration de la succession) sont invités à contacter le Service de médecine légale de l’Ontario et le Bureau du coroner en chef s’ils souhaitent savoir si un organe a été conservé dans le dossier de leur proche. $FSUBJOTPSHBOFTQFVWFOUOFQMVTËUSFEJTQPOJCMFTFOSBJTPOEFTQSBUJRVFTRVJBWBJFOUDPVSTQBSMFQBTTÊ%BOTMFTDBTPÜ VOPSHBOFBÊUÊDPOTFSWÊFUMFTUUPVKPVST MPSHBOFQPVSSBËUSFFOWPZÊÆVOTBMPOGVOÊSBJSFFOWVFEFTBDSÊNBUJPOPVTPO enterrement. Les frais seront assumés par le Service de médecine légale de l’Ontario et le Bureau du coroner en chef. %FQVJTMFøKVJOø MF3ÍHMFNFOUøFOWFSUVEFMB Loi sur les coroners permet de s’assurer, lorsque cela est possible, que les familles soient avisées et que leurs souhaits soient connus si un organe doit être conservé après une autopsie. Contactez-nous au : Service de médecine légale de l’Ontario 26, Grenville Street Toronto (Ontario) M7A 2G9 Veuillez noter ce qui suit : -FTQFSTPOOFTRVJOPVTDPOUBDUFOUQPVSSBJFOUEFWPJSGPVSOJSEFTSFOTFJHOFNFOUTQFSTPOOFMT$FT SFOTFJHOFNFOUTTFSPOUSFDVFJMMJTDPOGPSNÊNFOUÆMBSUJDMFø  EFMB Loi sur l’accès à l’information et la protection de la vie privée afin de traiter les demandes se rapportant aux organes conservés conformément à la Loi sur les coroners . Les questions au TVKFUEFMBDPMMFDUFEFDFTSFOTFJHOFNFOUTQFVWFOUËUSFBESFTTÊFTBVHFTUJPOOBJSFEFTFOKFVY  (SFOWJMMF4USFFU 5PSPOUP 0OUBSJP ."ø( ø 1 855 564-4122 OrganRetention@ontario.ca

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