02-2018 F

BURKINA FASO Le Burkina Faso a longtemps été considéré comme un pays globale- ment paisible et politiquement sta- ble. Cela a changé l’année dernière : après l’attentat dans un restaurant de Ouagadougou et une recrudes- cence des activités de groupes is- lamistes radicaux dans le nord, les premières organisations ont retiré en 2017 leurs collaborateurs pour des raisons de sécurité.

2017 : « Devenir une bénédiction pour les musulmans » SAM global s’engage au Burkina Faso dans le centre de formation évangélique pour le tra- vail transculturel CEFM. Le CEFM a été fondé en 2004 par l’église locale EE/SIM. Depuis, de nombreux couples y ont été formés en théologie et missiologie ainsi que dans les métiers manuels. Après leur formation, les couples, soutenus par l’Eglise, se rendent dans différents villages où ils travaillent comme faiseurs de tentes. Ces familles vivent selon l’exemple de Paul et de son travail artisanal. Elles contribuent à répandre la Bonne Nouvelle au travers du témoignage apporté par leur style de vie. L’année 2017 a débuté pour les douze couples à former au CEFM par un séminaire d’une se- maine sur le thème « Devenir une bénédiction pour les musulmans ». Les échanges avec les participants venant pour certains de très loin et qui sont actifs dans le service transculturel ont été tout aussi enrichissants que les explications pratiques du spécialiste. Sa stratégie pour accompagner les musulmans dans leur recherche de la vérité en s’adaptant à leur culture a enthousiasmé chacun. Dans le cadre d’un nouveau projet, le pasteur Aristarque, responsable de longue date du CEFM, accompagne maintenant les participants dans la mise en pratique de cette stratégie. Le double de collaborateurs Début 2018, les 12 couples, soit 24 étudiants, ont tous achevé leur formation – pour la première fois, certains ont pu la suivre dans leur propre langue ! Au niveau des chiffres, c’était un record. Cela a permis de doubler le nombre de collaborateurs de EE/SIM au ser- vice transculturel. C’est à la fois une bonne nouvelle mais également une charge financière pour l’église : malgré leur formation manuelle, la plupart des familles ont besoin d’un sou- tien au début de leur ministère. L’investissement pour leur accompagnement ne doit pas non plus être sous-estimé. Un des points forts de 2017 a été le fait que l’ancien étudiant Dielgou Kibsa a pu terminer en septembre avec succès sa formation continue à « l’Institut Missiologique du Sahel » à Ouagadougou, après quelques années d’expérience dans le service transculturel. Depuis, il soutient comme deuxième employé à plein temps le directeur de l’école, le pasteur Jona- than Ouoba, au niveau de l’enseignement.

CEFM

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Personnes sensibilisées par des cours

Etudiants/responsables en formation Bénéficiaires de conditions de vie améliorées

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