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Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca

s’attendent à recevoir davantage de services, mais ils ne veulent pas payer plus de taxes. Les gens s’attendent à ce que nos politiciens, à tous les niveaux, fassent tout leur possible afin de stimuler l’économie locale, créer des emplois et recruter de nouveaux investisseurs. Si nous avons plus de payeurs de taxe, les factures baisseront pour tout le monde. Par ailleurs, si les taux demeurent trop élevés, les municipalités pourront plus difficilement attirer les gens, les investisseurs et les payeurs de taxes. En bout de ligne, nous voulons que nos conseils municipaux fassent tout pour tous. Et il ne faut pas oublier, il n’y a pas d’ « affaires mineures ».

Il y n’a pas d’ « affaires mineures »

qui augmente constamment. Par exemple, la facture payée par les contribuables de Hawkesbury pour la PPO était de près de 3,4 millions $ en 2010, 3,2 millions $ en 2009, 2 987 739 $ en 2008 et 2 955 148 $ en 2007. À cause de ces augmentations, les municipalités étudient les avantages de négocier une entente avec la Police Provinciale de l’Ontario à l’échelle régionale. Les politiciens sont aussi obligés de continuer à faire des améliorations dans les services existants. Pendant ce temps, les contribuables

« J’étais au conseil municipal hier soir, et les membres ont perdu tellement de temps à discuter d’affaires mineures ». Il est rare que nous entendions un tel commentaire, parce que peu de gens assistent aux assemblées des conseils municipaux. Par ailleurs, ceux qui suivent notre gouvernement local sont parfois portés à croire que nos élus gaspillent trop de temps et d’énergie sur des dossiers qui, selon eux, ne sont pas des priorités. Mais, comme de raison, les priorités sont personnelles. En général, les gens s’attendent à ce que les gouvernements locaux, ceux qui sont le plus près des citoyens, s’occupent des services de base – les chemins, les égouts, les patinoires et les services d’incendie. En même temps, certains contribuables s’attendent à ce que leurs représentants aient un « portrait d’ensemble » et une vision à long terme. Sur une base régulière, nos édiles sont appelés à traiter des dossiers qui ne sont pas tout à fait « locaux ». Prenons, par exemple, quelques items à l’ordre du jour d’une réunion ordinaire du Conseil des comtés unis de Prescott-Russell. Les gouvernements ont tendance à parler entre eux. Donc, souvent un corpspubliccherchel’appuid’unautre corps public. En même temps, des résolutions provenant des autres municipalités donnent un indice au sujet des préoccupations des gens de l’extérieur de nos villages. Dans la cité de Clarence-Rockland, la seule « cité » dans nos comtés, le conseil demande au gouvernement fédéral de renverser sa décision pour la relocalisation de 10 000 employés fédéraux vers le secteur ouest d’Ottawa. Bonne chance! On sait que le fédéral ne changera pas ses plans, mais la décision présente une autre occasion pour nos élus de dénoncer le fait que l’est de l’Ontario est, encore une fois, ignoré par les gouvernements « supérieurs ». Entre-temps, le district de Rainy River demande au gouvernement provincial de financer les coûts réels associés au logement social. Le comté de Huron veut que le ministère de l’environnement réduise les bruits

de basse fréquence et la municipalité de Tweed veut que les municipalités ne participent plus à l’évaluation du bétail et des programmes d’indemnisation, et que les propriétaires de bétail soient payés par la province sous le Programme d’indemnisation des dommages causés par la faune. Lors de la même réunion aux comtés unis, nos élus ont traité de sujets comme le harcèlement, les coûts du service de police, les terres à bois endommagées par des catastrophes naturelles, la qualité du remplissage acheminé vers les sites de remplissage et le revêtement des accotements des routes. Dans tous ces cas, les sujets ne sont pas nécessairement des « grosses affaires » pour tout le monde, mais, c’est bien évident que ces dossiers sont très importants pour certains. En passant, maintenant est le meilleur temps de l’année pour s’intéresser aux affaires municipales. Actuellement, à travers la province de l’Ontario, les employés et conseils municipaux sont en train de finaliser leurs budgets. C’est l’occasion pour M. et Mme Tout Le Monde de donner leur opinion sur la façon dont leur argent doit être dépensé. Les municipalités sont tenues par la loi de tenir au moins une assemblée publique par année pour discuter du budget de la prochaine année. Vérifiez à votre hôtel de ville pour connaître la date et l’heure de la prochaine assemblée. Les décisions prises lors de discussions budgétaires sont assez importantes. Les résultats déterminent le taux de taxe qui sera imposé aux payeurs de taxe cette année. Il faut ajouter que les municipalités n’ont aucun contrôle direct sur les taxes qu’elles perçoivent au nom des Comtés unis et des conseils scolaires. Les discussions au sujet des budgets définissent les priorités. Mais il faut que tout le monde soit réaliste. Une fois que les priorités sont payées, il n’y a pas beaucoup de marge de manœuvre. La plupart des dépenses sont fixes. On sait que dans les régions rurales, la plupart des municipalités consacrent leurs argents et leurs efforts à l’entretien des chemins et des rues. Il faut payer également pour d’autres services, comme la police, une facture

N é d ' u n e

r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Yelle

Les familles Yelle sont à l’honneur. Diane Gascon Laviolette, membre de La

. Seigneurie, société de généalogie et d’histoire de Hawkesbury a participé à la préparation

de cette chronique généalogique. Elle rend hommage à sa grand-mère Ida Yelle Gascon.

Le premier ancêtre au Canada est Charles Diel, fils de Philippe et Marie Hanquetin

(aussi Hanctin) de Sainte-Colombe-en-Caux, arrondissement de Dieppe, archevêché

de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Charles est cité à Montréal en 1672.

Il épouse Marie Anne Picard, fille de Hugues et Anne Antoinette de Liercourt le 31 août

1676àMontréal(contratdemariage10août1676,notaireBénigneBassetditDeslauriers).

Neuf enfants, six filles et trois garçons, baptisés à Laprairie et Pointe-aux-Trembles, Qc,

sont issus de ce mariage. Il a vingt-huit ans au recensement de Laprairie de 1681.

«Les Jésuites occupaient autrefois une prairie près de Montréal, dénommée Prairie

de la Magdelaine et antérieurement identifiée comme Saint-François-Xavier-des-Prés.

Il s’agissait d’un arrière-fief qui leur avait été donné, en 1647, par Jacques de La Ferté,

abbé de La Madeleine, chanoine de la Sainte-Chapelle de Paris, l’un des membres de

la Compagnie des Cent-Associés. … La graphie Laprairie, retenue pour le bureau de

poste en 1821, … se révèle courante, comme en fait foi le gentilé Laprairien, adopté en

1990. » ¹

Générations

12 e

Daphnée et Claudia Saint-Jean

n. à Plantagenet et Rockland, Ont.

11 e

Annie Laviolette et Kevin Saint-Jean

m. 2002-08-03 à Edmunston, N.-B.

10 e

Diane Gascon – Denis Laviolette

m. le 1973-06-23 à Lefaivre, Ont.

9 e

Henri Gascon – Albertine Kingsbury

m. le 1949-09-17 à Lefaivre, Ont.

8 e

Ida Yelle – Arthur Gascon

m. le 1923-02-05 à Lefaivre, Ont.

7 e

Dieudonné Yelle – Louisiana Yelle

m. le 1901-02-12 à Lefaivre, Ont.

6 e

Joseph Yelle (acte : Hyelle) – Eulalie Beaulieu

m. le 1851-10-20 à Saint-Isidore, Laprairie, Qc

5 e

André Diel (acte : Guielle) – Louise Lussier (ou Lucier)

m. le 1816-02-19 à Saint-Constant, Qc

4 e

André Diel – Marie Louise Berthiaume

19 500 copies

m. le 1790-11-15 à Saint-Philippe (cté La Prairie, Qc)

3 e

Eustache Diel– Angélique Caillé

m. le 1750-04-17 à Laprairie, Qc

2 e

Charles Diel – Jeanne Boyer

Fondé en 1947

m. le 1716-02-17 à Laprairie, Qc

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca

c. de m. 1716-02-17 (greffe Guillaume Barette)

1 re

Charles Diel – Marie Anne Picard

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

m. le 1676-11-23 à Montréal, Qc

Philippe Diel – Marie Hanquetin

de Sainte-Colombie-en-Caux, Normandie, France

Que se passe-t-il en Nouvelle-France en 1676 quand Charles et Marie Anne fondent

leur foyer ? « Jolliet », l’explorateur, « demande l’autorisation de fonder un poste aux

Illinois. Colbert répond à Duchesneau : « Sa majesté ne veut point accorder au sieur

Jolliet la permission qu’il demande … Il faur multiplier les habitants avant de penser

à d’autres terres … » ²

1. http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=34269

2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau

Pédagogique, 1970

Avis : En cas d’erreur ou d’omission, la responsabilité du journal ne dépasse, en aucun temps, le montant de l’espace de l’erreur en cause.

Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon

449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 ; tél. : 613-632-7678

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