De bonnes affaires en milieu minoritaire
sur les zones de travail autonome (ZTA), « des regroupements de deuxmunicipalités ou plus liées par d’importants déplacements de main d’œuvre réciproques ». Deux catégories sont répertoriées. Dans les zones de concentration élevée, on recon- nait des villesde l’Ontario —Timmins,Hearst et Kapuskasing—et duNouveau-Brunswick. Mais dans celles de concentrationmoyenne, en plus de Cornwall, d’Ottawa, de Sudbury, de North Bay et de Petawawa, on trouve aussi des lieux albertains, néo-écossais et de l’Île-du-Prince- Édouard. « Certaines don-
JEAN-PIERRE DUBÉ FRANCOPRESSE
Le Canada comptait 151837 entreprises francophones en milieu minoritaire en 2014, soit 6,4 % du secteur. La valeur des exportations par ce groupe était « considérablement plus élevée » que chez les majoritaires, selon une étude de 55 pages publiée en août, intitulée Profil
des entreprises dans les commu- nautés minoritaires de langue officielle francophones. C’est une pre- mière collaboration entre Statistique Canada et lemeneur du développement économique chez
Dans les zones de concentration élevée, on reconnait des villes de l’Ontario — Timmins, Hearst et Kapuskasing — et du Nouveau-Brunswick.
nées confortent ce qu’on savait déjà, ajoute Irving Lewis. L’économie au Canada est domi- née à 98 % par les petites entreprises (ayant moins de
les francophones, le RDÉE Canada. « On a mis deux ans à préparer l’étude, souligne Irving Lewis, le gestionnaire de recherche et d’innovation. Un de nos mandats est de comprendre les communautés et de les faire comprendre. Grâce à Statistique Canada, on a eu accès à des données confidentielles. » Un portrait des maisons d’affaires en 2013 et 2014 selon des indicateurs commerciaux est offert.Mais aussi des données percutantes
neuf employés). C’est vrai pour les franco- phones. La tendance chez les minoritaires, c’est que les entreprises sont plus concen- trées dans la livraison de services que dans la production de biens. « Ce qui saute à l’œil dans l’étude, c’est une diminution de près de 3000 entreprises francophones entre 2013 et 2014. C’est beau- coup en une année. On ne sait pas pourquoi, c’est une question à explorer. »
Irving Lewis, le gestionnaire de la recherche et de l’innovation à RDÉE Canada : l’étude révèle une baisse de 3000 entreprises francophones en 2014. —photo RDÉE
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Le vendredi 23 septembre 2016
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