Argenteuil_2018_07_13

AIM PREND RACINE

EVELYNE BERGERON evelyne.bergeron@eap.on.ca

signifie Art-Innovation-Mouvement. Les projections sur l’œuvre architecturale des Monolithes est un des éléments phares du festival. Un autre aspect apprécié des festivaliers est l’offre de camping sur le sitemême. « Le camping est un point fort de l’évènement. Certaines personnes restent sur le site tout le weekend », a déclaré M. Lebaron. Et cette année, la météo a été exception- nelle durant les trois journées. « C’est la première fois, depuis les débuts du festival, qu’il n’y a aucune goutte de pluie durant les trois jours », s’est-il réjoui. La qualité de la programmation, la beauté du site et l’offre de camping sont sans doute les principaux éléments qui font que le festival AIM est appelé à prendre de l’ampleur. Les amateurs demusique élec- tronique viennent de partout pour vivre l’expérience. Ils sont bien sûr du Québec, mais aussi de l’Ontario, des états améri- cains avoisinants, et même du Mexique et de l’Europe. Même les citoyens d’Argenteuil semblent découvrir et apprécier le festival. « Il y a de plus en plus de gens de la région qui viennent et qui disent aimer l’évène- ment », a observé M. Lebaron. AIM sera donc de retour l’an prochain. Le maire Labelle reconnait que la musique en continu peut comporter des désagréments pour les citoyens. Tout en reconnaissant que des améliorations pouvaient encore être apportées, il s’est montré positif quant à l’évènement. « En général, on peut dire que c’est un succès cette année. (Ceci dit) l’impact est réel sur les citoyens. Il faut le considérer et essayer de le travailler », a-t-il déclaré en entrevue à L’Argenteuil . Cette année, le festival se terminait à 22 h le dimanche, alors qu’il s’était éteint à 18 h l’année précédente. Selon Marc- Olivier Labelle, il y aurait lieu de revenir à une clôture de festival moins tardive. Certaines plaintes ont été formulées dans les dernières heures du festival, entre 18 h et 21 h 45, ce qui exprimerait, selon lui, un certain ras-le-bol des citoyens. Du point de vue municipal, M. Labelle a fait ressortir les points positifs de l’évè- nement, tels que la qualité de l’organisa- tion; la présence permanente de sécurité – la Sûreté du Québec avait un poste de commandement sur place toute la fin de semaine; l’absence de problèmes de santé d’importance du côté des festivaliers; et le respect des lieux par les festivaliers – aucun bris ou graffitis sur le site. Lemaire a aussi fait valoir les retombées économiques et touristiques d’un tel évènement, de même que la valorisation du site. « Ça me rendait fier de voir les gens apprécier le lieu comme ça », a-t-il exprimé. Cela dit, le maire de Saint-André- d’Argenteuil se dit capable de faire la part des choses. « Ce n’est pas seulement la ligne de chiffres qui compte, c’est aussi le service qu’on offre aux citoyens. Il ne faut pas brimer l’ensemble des citoyens pour un seul évènement qui rapporte. « On a une liste de choses à améliorer, ça c’est sûr. On était là, sur le terrain, à prendre des notes et à discuter avec les organisateurs. Le point positif est que le canal de communication est bien ouvert », a déclaré le maire.

ARTS

Le festival AIM avait misé gros. Il en a récolté les fruits. Pour la quatrième édition qui se tenait du 6 au 8 juillet, les organisateurs avaient proposé une programmation de trois jours de musique, quasi en continu, avec 93 artistes sur cinq scènes différentes. Le festival aura attiré plus de 5000 personnes cette année au Parc Carillon à Saint-André- d’Argenteuil, selon les premiers chiffres avancés par les organisateurs. « C’est plus que le double par rapport aux années précédentes », a témoigné François Lebaron, co-fondateur de AIM. Il a précisé que le festival a déjà accueilli une foule aussi nombreuse, mais c’était notamment en raison de nombreux billets qui étaient offerts gratuitement. « Les premières années, on était en mode séduction », a-t-il indiqué. Le festival a aussi reçu la tournée mondiale All Day I Dream , un concept très prisé par les amateurs. Les artistes visuels sont également parties pre- nantes du festival dont l’acronyme

VIDÉO

Le festival AIM était l’un des deux arrêts canadiens, juste avant Toronto, de la tournée mondiale de All Day I Dream . —photo AIM/Patricia Brochu

Pendant que desmilliers d’amateurs de musique électronique savouraient le marathon musical de trois jours que leur offrait le festival AIM, plusieurs citoyens des alentours vibraient d’impatience. Du 6 au 8 juillet, le festival a diffusé 43 heures de musique sur une durée de 54 heures. Aucune pause entre le samedi midi et le dimanche fin de soirée. Au plus fort du festival, cinq scènes présentaient des spectacles en simultané, du samedi midi au dimanche matin, 6 h. UN FESTIVAL QUI A DU BEAT … SANS ARRÊT EVELYNE BERGERON evelyne.bergeron@eap.on.ca

Les fréquences des basses se faisaient res- sentir dans un large rayon autour du Parc de Carillon, à Saint-André-d’Argenteuil, où se tenait l’évènement. « La musique est tellement forte et avec la basse monotone, on doit fermer nos fenêtres, même avec cette chaleur étouffante », a témoigné Ruth Sonksen, une résidente de

—photo AIM/Patricia Brochu

Chute-à-Blondeau, sur la rive ontarienne de la rivière des Outaouais. Sur les réseaux sociaux, plusieurs écri- vaient avoir entendu la musique tout au long de la fin de semaine. Malgré cela, ils étaient nombreux à semontrer tolérants. « J’habite proche. Je déteste la musique électro. Mais ça n’arrive qu’une seule fois par année et je ne suis pas morte. Lol ! Il y en a qui ont eu du plaisir alors tant mieux », a écrit une internaute. « Si je comprends bien, si on n’en meurt pas, c’est acceptable. […] Je trouve ça insupportable cettemusique 40 h en ligne. Une pause la nuit serait appréciée. J’habite à un kilomètre du site et on l’entend très bienmalgré les fenêtres fermées et la ven- tilation au max », a répondu une autre. Celle-ci a précisé avoir prévu le coup cette année et être partie à l’extérieur avec sa famille pour la fin de semaine. Du côté de la Municipalité, lemaire Marc- Olivier Labelle a indiqué avoir reçu une vingtaine de plaintes de citoyens, mais aucune plainte de grande importance selon lui. Curieusement, plusieurs de ces plaintes provenaient de résidents plutôt éloignés du site, souvent de secteurs suré- levés par rapport au Parc de Carillon, a remarqué lemaire. Aucune en provenance du secteur de Carillon.

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