Pour en finir avec l’intimidation COMMUNAUTÉ
STÉPHANE LAJOIE stephane.lajoie@eap.on.ca
L’ i nt e r venant e du Carrefour des femmes du grand Lachute, Vanessa Massie, et son équipe, ont mis sur pied le projet Dire stop à l’intimidation! , une initiative sociale visant à sensibiliser la population sur les conséquences de l’intimidation.
Le projet du Carrefour est la distribution de bracelets gratuits arborant le slogan Dire stop à l’intimidation! , remis avec un signet invitant les femmes à demander de l’aide, à dénoncer cette pratique, mais aussi à se mettre dans la peau de l’autre. Selon les intervenantes du Carrefour, l’intimidation est une problématique qui s’adapte aux situations sociales et une per- sonne intimidée peut être ensuite l’instiga- trice dans un autre milieu ou cercle. «Les femmes
À quelques semaines de la Journée inter- nationale des femmes, le Carrefour des femmes du grand Lachute a lancé une campagne de sensibilisation intitulée Dire stop à l’intimidation !, pour en finir avec ce tabou qui sévit avec discrimination et haine de soi. Depuis des
décennies, le Car- refour ouvre ses portes aux femmes et leur tend lamain pour les sortir du cercle vicieux de la violence, de l’abus et de la pauvreté. Avec cette nou- velle campagne, les intervenantes veulent lever le voile sur une pro- blématique dont le
ne sont pas seule- ment intimidées, elles peuvent aussi être intimidantes, a indiqué André Larochelle, qui tra- vaille au Carrefour depuis 30 ans. L’in- timidation, ce n’est pas à sens unique.» Que l’intimida- tion soit de nature
RÉSIDENCE POUR PERSONNES RETRAITÉES, LACHUTE Le Médaillon
Le Carrefour distribuera 1 000 bracelets dans Argenteuil pour contrer l’intimidation.
nom familier cache des racines sociétales et comportementales aux raisons multiples et insoupçonnées. «Que ça soit dans leur entourage, que ça soit avec leur enfant à l’école ou que ça soit elle-même, ça touche au quotidien les femmes qui fréquentent le carrefour, a indiqué l’intervenante et responsable des services du Carrefour, Vanessa Massie. (…) Ça suffit l’intimidation, car cela a beaucoup trop de conséquences et répercussions pour ne pas que l’on en parle.» Claire Lamoureux, proche aidante
physique ou psychologique, elle blesse tout en demeurant dans l’ombre. Avec 1000 bra- celets à distribuer, le Carrefour espère pou- voir attiser les discussions, aider ceux qui vivent l’intimidation au quotidien et enfin sensibiliser ceux qui s’en servent pour arriver à leur fin. Disponibles au local du Carre- four sur la rue de l’Église, les bracelets sont une première action pour contrer ce fléau malheureusement vieux comme lemonde. «Que l’on soit intimidatrice, intimidée ou témoin, cela va nous toucher à unmoment de notre vie, a dit VanessaMassie. C’est pour- quoi il est important d’en parler sous toutes ses facettes. On est humain et on vit en rela- tion sociale avec les autres et l’intimidation en fait malheureusement partie.»
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La Journée internationale de la femme au Carrefour
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Dans le cadre des activités entourant la Journée internationale de la femme, le Carrefour organisera une manifestation pacifique devant les bureaux du député provincial Yves St-Denis, le 5mars, à 10h. Cette initiative dont le thème est Femmes enmarche pour l’égalité, solidaire contre l’austérité, sera suivie d’un dîner-discus- sion au Carrrefour de Ayersville vers midi.
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Claire Lamoureux fait partie des proches aidants qui se démarquent dans la communauté. Ses parents, ayant plus de 80 ans, sont encore à la maison et c’est elle qui s’occupe de tous leurs rendez- vousmédicaux. Sa sœur se charge de gérer leurs finances. Mme Lamoureux explique que, quand on est proche aidant, on gère deux maisons. «Les aidants naturels, ce sont nos parents, nos enfants et on habite ensemble. Quand on est proche aidant, on est proche, on n’habite pas avec, c’est ça la nuance», a-t-elle relevé. Son seul salaire est la reconnaissance de son travail par ses parents et cela lui suffit largement, a-t-elle précisé.
Pour info et rendez-vous appelez: Tél.: 514 208-6751 551, rue Berry, Lachute Bureau 212, 3 e étage, ascenseur Ongles, peau, pied à risque, diabétiques. En clinique, à domicile et en résidence. Reçus pour assurances et impôts. Libuse Libansky, inf. aux. Membre en règle de l’OIIAQ et de l’AIIASP Santé & bien-être *Soins spécialisés:
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