Éric Génier a la francophonie tatouée sur le cœur
Né à Timmins de parents francophones, le jeune cadre scolaire de 32 ans attribue cette passion à sa famille. — photo Francis Racine
FRANCIS RACINE francis.racine@eap.on.ca
Timmins et ma famille vient de Cochrane, plus précisément du petit village de Génier, a expliqué M. Génier. Mon père est encore soudeur là-bas et mamère est technicienne de bibliothèque. » Tout au long de sa jeu- nesse dans le nord de l’Ontario, le français était la seule langue permise à lamaison des Génier. «Mes parents ne voulaient vraiment pas que l’on perde notre français. » Il semble que ses parents ont eu raison
de promouvoir leur langue maternelle puisque tout comme Cornwall, la population francophone de Timmins est minoritaire. « Nous étions dans un secteur minoritaire, a raconté M. Génier. Là-bas, tout comme ici à Cornwall, il est rare que l’on puisse se faire servir en français. La population francophone de 40 à 45 %. » Un long parcours Mais qu’est-ce qui a donc poussé M.
Génier à faire son chemin jusque dans l’Est ontarien? « Initialement, ce sont les études à l’Université d’Ottawa, a-t-il fait valoir. J’avais toujours l’idée de retourner dans le nord. Mais heureusement, j’ai rencontré ma conjointe à l’université. Comme elle est native de la ville de Québec, Ottawa était un juste milieu entre nos familles. » Plusieurs raisons ont fait en sorte que le directeur et sa conjointe déménagent
Arrivé à Cornwall du nord de l’Ontario, Éric Génier, directeur de l’École secondaire publique L’Héritage à Cornwall, est un véritable passionné de la francophonie. Né à Timmins de parents francophones, le jeune cadre scolaire de 32 ans attribue cette passion à sa famille. « Je suis natif de
Le Journal, Cornwall
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Le mercredi 25 janvier 2017
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