Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca
Une question de droits
La campagne offre beaucoup : la paix, le silence, l’air frais, l’espace et, souvent, une piste pour motoneiges. Pour plusieurs personnes qui habitent les régions rurales, la tranquillité est sou- vent difficile à trouver parce que les espaces verts sont aussi des aires de loisirs pour des milliers de personnes qui aiment jouer de- hors. Dans la plupart de régions rurales, vous trouverez des pistes utilisées par les motoneiges, les véhicules tout-terrain et les vélos. Nous avons des droits, mais nous de- vons également partager l’espace avec les autres. De temps en temps, le mélange d’habi- tants ruraux et d’utilisateurs de pistes peut créer des conflits. Récemment, par exemple, quelques résidants du canton de Hawkesbury-Est ont essayé de bloquer une nouvelle piste de motoneiges sur le chemin de la Petite Quatorze, dans la région de Sainte-Anne-de-Prescott. Ils n’ont pas réussi. Un des problèmes souvent invoqué est le bruit des moteurs. Un résidant déjà touché par la présence des motoneiges a dit au Conseil municipal de Hawkesbury-Est : « Le bruit créé est bien perceptible. Ils (les motoneigistes) ont leurs droits; nous avons les nôtres. C’est en quelque sorte vrai, mais pas complètement. Moi, je n’ai pas le droit de me dresser devant leur maison en tenant à bout de bras une tronçonneuse vrombissante. Ils ont droit à leur tranquil- lité, alors que la nôtre est dérangée. » Par ailleurs, le maire Robert Kirby a fait savoir que le Canton n’a jamais pris de mesures contre les motoneigistes. « S’il y a un problème, nous avons le pouvoir d’in- tervenir. C’est difficile d’accommoder tout le monde. Ma position est de vivre et laisser vivre. » Cet hiver, laMunicipalité permettra aux motoneigistes de se servir du chemin Petite Quatorze pour une période d’essai de trois mois. Les conflits semblables deviendront as- sez communs. On sait que la motoneige est très populaire. On estime que 168 000 Ontariens et 90 000 personnes au Québec pratiquent ce sport. Et, alors que le nombre de motoneigistes augmente, on peut s’at- tendre à d’autres propositions d’agrandir les pistes existantes. C’est bien évident que les amateurs de motoneige présentent un scénario utopi- que. Sur un siteweb qui fait la promotion de ce sport, on peut lire : « En motoneige, il est possible de traver- ser des paysages enneigés jusqu’à des endroits accessibles seulement en hiver. La pratique de la motoneige peut raviver les
gouvernement assure une belle saison à tous les motoneigistes du Québec. « C’est la deuxième fois que la commu- nauté motoneigiste doit faire les frais d’un conflit concernant l’UPA. Depuis le début de ce litige, la FCMQ rappelle au gouverne- ment l’importance de la pérennisation du réseau de sentiers. Nous croyons que le problème ne peut être ignoré plus long- temps», a lancé M. Côté. C’est vrai qu’on ne peut pas ignorer les motoneigistes. Et c’est difficile d’accommo- der tout le monde. En campagne, il faut vivre avec ces réalités et trouver l’équilibre.
annulé leurs réservations. Les clubs ont subi une baisse dans la vente des laissez- passer de saison. Les Associations touristiques régiona- lesassociéesduQuébecontditqueceblocus a causé des torts considérables à plusieurs régions du Québec où la pratique de la motoneige et du quad constitue une activité économique de première importance. Le président de la Fédération des clubs de motoneigistes du Québec, Mario Côté, a souligné que l’entente entre l’UPA et le
souvenirs de votre enfance, à l’époque où vous étiez impatient d’aller jouer dehors dans la neige. Peu importe votre destina- tion, vous serez renversé par la beauté saisissante et l’immensité à couper le souf- fle du magnifique hiver ontarien. La pratique de la motoneige est à la fois une activité récréative qui permet d’être plus actif pendant les mois d’hiver, une activité sociale qui fournit l’occasion de rencontrer de nouveaux amis, de fraterniser le long des sentiers et de faire des randonnées en fa- mille ainsi qu’une activité en plein air qui constitue un excellent moyen de redécou- vrir et d’apprécier les paysages nordiques immaculés. Plusieurs adeptes du grand air ontdécouvertlesbeautésdel’hiverontarien bien assis sur une motoneige. Cette remar- quable invention canadienne leur a permis de redécouvrir la splendeur hivernale. Aujourd’hui, grâce à la motoneige, ils sont devenus des amateurs invétérés de la sai- son froide. Du lac des Bois à la rivière des Outaouais, de la baie James aux Grands Lacs, l’Ontario déroule le tapis rouge pour vous accueillir au paradis de la motoneige. On trouve en Ontario des sentiers, des loca- lités et des types de terrain qui combleront le plus exigeant des motoneigistes. Que vous rêviez de parcourir des sentiers flan- qués de falaises escarpées, de glisser le long d’un sentier balisé sur un lac gelé bordé de pins, de vivre à la dure dans un chalet rustique ou de vous prélasser dans un luxueux établissement de villégiature, de voyager le jour dans la neige éblouissante ou de vous promener sous les aurores bo- réales à la nuit tombée, c’est dans les pistes bien entretenues du paradis de la motoneige en Ontario que vous vivrez les plus grandes sensations. » L’accès aux pistes est devenu également un enjeu, tout récemment, dans la province de Québec, quand l’Union des producteurs agricoles (UPA) a décidé de bloquer aux motoneigistes et quadistes l’accès aux ter- res de ses membres. Mais les cultivateurs ne visaient pas les motoneigistes. L’UPA a visé les compressions gouvernementales. Le blocage des sentiers était un moyen de pression dont les producteurs agricoles s’étaient servis dans leur conflit contre leur assureur principal, la Financière agricole. Tous les motoneigistes ont été soulagés quand le problème a été réglé avec la signa- ture d’une entente entre l’UPA et le gouvernement du Québec. Le blocus a eu un effet sur les réserva- tions dans les hôtels et pourvoiries, qui comptent sur la clientèle des motoneigistes. Des clients ontariens et américains ont
N é d ' u n e r a c e f i è r e
par Jean-Roch Vachon
Ringuet.te Les familles Ringuet.te sont à l’honneur. Madame Marcelle Lortie Ringuette a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de son mari André Ringuette. Le premier ancêtre au pays est Jean Ringuet, fils de Pierre et Catherine Buisson de Coulgens, Angoumois (Charente), France. Le 25-11-1738 à Baie-Saint-Paul, il épouse Marie Geneviève Duchesne (ou Duchaine), fille de Simon et Ursule Perron. « Baie-Saint-Paul représente l’un des joyaux de la région Charlevoise. Blottie au fond de la large et profonde vallée de la rivière du Gouffre, elle est abritée par les imposants promontoires du cap aux Corbeaux, du cap aux Rets, du cran Suzette et de la montagne dite de l’Hospice. D’abord érigée en municipalité de village en 1893, elle devait accéder au statut de ville en 1913. Les villégiateurs et les touristes, de même que les artistes, y viennent en grand nombre profiter de l’un des spectacles les plus grandioses que la nature québécoise puisse offrir et que les Baie-Saint-Paulois acceptent spontanément et généreusement de partager. Important centre hospitalier (on en parle actuellement dans les médias), Baie-Saint-Paul possède de nombreux établissements commerciaux et son industrie est spécialisée dans le bois. La population actuelle est de 3 730 habitants. ¹ » Génération 8 e Marc Ringuette né le 19-10-1959 à Granby, Qc 7 e André Ringuette – Marcelle Lortie m. le 06-09-1954 à La-Sainte-Famille, Granby, Qc 6 e Michel Ringuette – Aurore Lacerte m. le 07-07-1920 à Saint-Étienne-des-Grés, Qc 5 e Joseph Ringuette – Mary Laroche m. le 22-10-1872 à Saint-Étienne-des-Grés, Qc 4 e Michel Ringuet – Émérentienne Bastien m. le 07-11-1836 à Saint-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup, Louiseville, Qc 3 e Joseph Ringuet – Judith Paquin m. le 13-01-1806 à Saint-Antoine-de-la-Rivière-du-Loup, Louiseville, Qc 2 e Pierre Ringuet – M. Geneviève-Louise Arvisais m. le 19-08-1776 à Saint-Joseph, Maskinongé, Qc Au moment où Jean et Marie Geneviève fondent leur foyer, Charles de la Boische de Beauharnois est le gouverneur de la Nouvelle-France et Gilles Hocquard en est l’intendant. Une lettre de l’intendant au Ministre le 12 mai 1738 nous fait part de la grande famine de 1738. « Je ne puis vous exprimer, monseigneur, la misère causée par la disette qui se fait sentir dans toutes les campagnes. Le plus grand nombre des habitants, particulièrement de la côte sud, manquent de pain depuis longtemps et une grande partie ont erré pendant tout l’hiver dans les côtes du nord qui ont été moins maltraitées, pour y recueillir des aumônes et quelque peu de blé pour semer. … J’ai été et je suis toujours dans la nécessité de faire fournir régulièrement du pain, de la viande et des légumes des magasins à ces indigents et aux pauvres infirmes. … » ² 1. Commission de toponymie du Que˜bec. Noms et lieux du Québec : dictionnaire illustré 1996. Sainte-Foy, Que˜. : Publications du Que˜bec, 1996. 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 - tél. 613-632-7678 1 r e Jean Ringuet – Geneviève Duchesne (ou Duchaine) m. le 25-11-1738 à Baie-Saint-Paul, Qc Pierre Ringuet – Catherine Buisson de Coulgens, Angoumais (Charente), France
19 500 copies
Fondé en 1947
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Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.
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