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ECONOMIE
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 15 DÉCEMBRE 2022
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Intelligence économique
◆ Des experts et chercheurs venus des quatre coins de l’Afrique ont débattu, lors de la 3 ème rencontre du Forum des associations africaines d’intelligence économique, de la réalité des stratégies et politiques africaines et internationales en matière d’innovation et leurs impacts sur le développement économique dans le continent. Regards croisés sur l’innovation en Afrique
Dans une vidéo diffusée à l’ou- verture de l’événement, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, a adressé un discours dans lequel il a affirmé que la différencia- tion de l’offre se confirme actuellement comme «la solution idoine pour la garantie d’un positionne- ment meilleur par rapport aux économies mondiales» . Et de préciser que dans le cas du Maroc, «la lecture de cette dif- férenciation ne s’est pas limi- tée à la création de la richesse au niveau du tissu productif, mais s’est également apparen- tée à une véritable transforma- tion. L’Afrique dispose d’un vrai potentiel de développement de ses ressources naturelles, ce qui nécessite de se focaliser sur la valorisation de ses res- sources à l’échelle industrielle afin d’en faire un levier impor- tant de création d’emploi et de valeurs». A cet effet, le ministre a insisté sur «la mise en place de straté- gies structurantes pour aller vers une industrialisation inclusive et durable, une vision sectorielle claire, l’engagement à l’investis- sement productif, la formation des ressources humaines, l’in- tégration des chaînes de valeur dans le cadre de ce système ainsi que l’encouragement de la complémentarité panafricaine». Un contexte international marqué par des incertitudes En marge de cette rencontre, des conventions de partenariat ont été signées entre l’Univer-
sité ouverte de Dakhla et dif- férentes entités, et ce dans le dessein de renforcer davantage les relations de coopération internationale du forum. Il s’agit notamment d’une conven- tion signée avec le Réseau des professionnels de l’intelli- gence économique du Burkina Faso, «Women Association for Technological Innovation» , du Cameroun, et l’Association malienne pour la promotion de l’intelligence économique. Pareillement, deux autres conventions ont été signées avec «Strategic Competitive Intelligence for Professionals» (SCIP), des Etats-Unis d'Amé- rique, et l’Académie de l'intel- ligence économique, basée à Paris. Cet événement de grande envergure représente, d’après Moulay Ismail Haykal, secré- taire général de la Wilaya de Dakhla-Oued Eddahab, l’occa- sion de dresser «un état des lieux des expériences africaines en matière d’intelligence écono- mique à partir d’une approche académique, politique et scientifique liant un ensemble de concepts clés en matière d’innovation, d’entrepreneuriat et de compétitivité. C’est aussi une reconnaissance des efforts déployés par notre pays et de son engagement en faveur des pays africains, surtout au cours de ces dernières années» . Il reste néanmoins convaincu que le contexte dans lequel évolue le continent africain est marqué, entre autres, par des incertitudes difficiles à anticiper, d’où la nécessité de l’adoption
Cet événement a été l’occasion de dresser un état des lieux des expé- riences africaines en matière d’intelli- gence économique.
nental et international tumul- tueux marqué par de multiples défis à relever. «Le contexte est marqué par des change- ments qui portent véritablement préjudice à la sécurité et au développement de notre pays. Par conséquent, les gouverne- ments, les collectivités territo- riales, les entreprises ainsi que les associations africaines sont appelés à opérer un change- ment de paradigme». Par ailleurs, Driss Guerraoui, qui est aussi président de l’Uni- versité ouverte de Dakhla, n’a pas manqué de rappeler que «les sciences et les technolo- gies jouent un rôle extrêmement crucial dans le développement économique, social et environ- nemental des pays africains et permettent également de faire face aux crises. Ainsi, le déve- loppement du continent africain est tributaire du degré d’en- gagement des pays dans les domaines de la recherche et de la science».
P lacée sous le thème «L’Afrique des inno- vations, politiques, nationales et coo- pération africaine», la 3ème rencontre africaine du Forum des associations afri- caines d’intelligence écono- mique (FAAIE), tenue du 5 au 7 décembre à Dakhla, visait à mettre en exergue les expé- riences des pays africains en matière d'intelligence écono- mique, renforcer les partena- riats, développer des innova- tions continentales, soute- nir l'esprit entrepreneurial et le capital d'investissement, comme étant des leviers fon- damentaux du développement économique en Afrique. S’exprimant à cette occasion, le président du Forum des asso- ciations africaines d’intelligence économique, Driss Guerraoui, a révélé que cet événement sur- vient dans un contexte conti- Par M. Boukhari
Le dévelop- pement du continent africain est tributaire du degré d’enga- gement des pays dans les domaines de la recherche
et de la science.
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