Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca Le virage vert fait un détour garantis pour les producteurs d’énergie renouvelable.
Le virage vert est très populaire dans l’est de l’Ontario. De fait, c’est peut-être rendu trop populaire. Le mouvement vers l’énergie solaire fait un petit détour parce que le réseau de dis- tributiondel’électricitéestsaturé,aannoncé récemment le député provincial de Glengarry-Prescott-Russell, Jean-Marc Lalonde. « Toute la capacité actuelle est mainte- nant utilisée ou est réservé pour utilisation ultérieure », a relaté M. Lalonde pendant une conférence de presse. Seuls les projets qui ont été déjà approu- vés par l’Office de l’électricité de l’Ontario peuvent être branchés au réseau. « Toutes les nouvelles demandes de- vront attendre jusqu’au moment ou le réseau aura la capacité de la supporter», a dit M. Lalonde. Le programme gouvernemental qui prône l’énergie verte est très « chaud » à travers la province. Dans cette région, cer- tains avaient tenté de bloquer les parcs solaires dans les secteurs ruraux. «Maintenant, tout le monde les veut », a lancé M. Lalonde. Jusqu’à présent, l’Office de l’électricité a reçu 24 000 demandes pour des projets solaires à travers la province. Mais, 4 000 petits projets sont actuelle- ment branchés au système. L’infrastructure est vieille et la demande sur le système a augmenté depuis des an- nées. Le gouvernement tente d’augmenter la capacité du réseau en investissant des sommes énormes dans les nouvelles lignes. Par ailleurs, des compagnies privées continuent de solliciter des contrats avec les citoyens et organismes, plaçant des annonces qui vantent les bénéfices des modules photovoltaïques. Il faut que les gens soient au courant que les projets seront en suspens pour une pé- riode indéfinie, si les projets ne sont pas déjà approuvés par l’Office de l’électricité. C’est évident que les avantages, à plu- sieurs niveaux, sont nombreux. Les propriétaires résidentiels et d’entreprises peuvent, en captant l’énergie des rayons du soleil, générer des revenus et réduire notre dépendance aux sources d’énergie qui ont un impact néfaste sur notre planète. Et les parcs solaires peuvent jouer un rôle important dans la croissance de notre région. Par exemple, EDF Énergies Nouvelles Canada, une filiale d’Énergie de France, a inauguré l’automne dernier la première centrale solaire dans Prescott-Russell. La compagnie a construit deux parcs solaires à St-Isidore et Fournier. Les 153 000 pan- neaux en St-Isidore occupent 80 acres de terres et produiront 10 mégawatts d’électri- cité. La production annuelle satisfera la
Le programme FIT et d’autres initiatives cadrées par la Loi sur l’énergie verte entraî- neront aussi la création de 50 000 emplois dits “cols verts”. C’est bien évident que le virage vert est louable. Mais, la situation actuelle n’est pas claire. Si on veut faire partie de ce mouvement et installer des capteurs solaires sur nos toits, on fait quoi? Le gouvernement a l’obligation de clari- fier la situation.
biogaz (20), l’eau (4), l’énergie éolienne terrestre (3) et la biomasse (1). En raison de leur petite taille (jusqu’à 500 kilowatts), les petits projets solaires pourront être connectés au réseau d’électri- cité de l’Ontario sans études d’impact détaillées, études qui seraient nécessaires pour des projets plus importants. Le programme de rachats garantis FIT, étant l’une des pièces-clé de la Loi sur l’énergie verte, établit un barème de prix
demande de 3 000 foyers. L’autre site four- nira assez d’énergie pour 3 000 maisons également. Au total, quelque 200 person- nes de la région auront travaillé à la conception et la construction des deux pro- jets, évalués à 100 millions $. Les retombées économiques sont très intéressantes. L’étédernier,12nouveauxprojetsd’éner- gie verte ont été approuvés dans Glengarry-Prescott-Russell. Ils étaient parmi 510 projets qui étaient les premiers producteurs d’électricité de taille à obtenir des contrats selon les termes du remarquable programme FIT (Pro- gramme de rachats garantis) de l’Ontario. FIT favorise le développement de projets d’énergie renouvelable en leur offrant des prix stables pour l’électricité produite. L’éventail de producteurs comprend des propriétaires individuels, des écoles, des agriculteurs, des grands magasins et des petites entreprises. Malgré des problèmes avec le réseau, le virage vert se poursuit en Ontario. La province a dernièrement annoncé l’approbation de 40 nouveaux projets : 35 projets solaires totalisant 257 MW, quatre projets éoliens totalisant 615 MW et un projet hydraulique de 500 kW, dans les communautés partout dans l’Ontario. Ces nouveaux projets ajouteront au moins 240 nouvelles éoliennes et au moins un million de panneaux solaires en Ontario. Le réseau ontarien compte maintenant plus de 1 500 MW d’énergie éolienne pro- duite par plus de 800 turbines. En 2003, le réseau comptait à peine 15 MW d’énergie éo- lienne provenant de 10 turbines. La production éolienne a ainsi été multipliée par 100. En 2010, la production d’énergie à par- tir du charbon en Ontario était des deux tiers inférieure à celle de 2003. D’ici la fin de 2014, la production axée sur le charbon sera totalement éliminée. « Les entreprises alimentées à l’énergie propre sont de plus en plus nombreuses à investir en Ontario et à créer des emplois. Ces projets créent de bons emplois, alimen- tent nos foyers, nos entreprises, nos hôpitaux et nos écoles, tout en contribuant à assainir l’air que nous respirons », a souligné le ministre de l’Énergie, Brad Duguid. Des projets verts conduiront à la créa- tion d’une nouvelle source de revenus en Ontario tout en nous procurant de l’électri- citépropreetverte-notammentpendantles journées chaudes et ensoleillées de l’été, quand la demande monte en flèche. Environ 95 pour cent des petits projets utilisent l’énergie solaire. Le reste utilise le
par Jean-Roch Vachon N é d ' u n e r a c e f i è r e Gagné
Les familles Gagné sont à l’honneur. Cécile Gagné de Saint-Cyprien a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels. Le premier ancêtre au pays est Louis Gagné de Belleavance, Sieur de La Frenaye, fils de Jean et de Marguerite Rosée, de Jauzé (Sarthe), France. Le 04-10-1673 à Sainte-Anne- de-Beaupré, il épouse Louise Picard, fille de Jean et Marie Caron de Québec (contrat de mariage 04-09-1673, greffe Paul Vachon). De ce mariage sont issus douze enfants, six filles et six garçons nés à Cap-Saint-Ignace. Au recensement de 1681, il est à Cap-Saint- Ignace, propriétaire d’une concession de la seigneurie Gamache, augmentée le 03-09-1675, partagée le 01-11-1689 (il garde la partie ouest ou fief La Frenaye) dont a hérité son fils Alexis. Il est inhumé à Québec le 24-06-1698. « En face de l’île aux Grues, sur la rive sud du Saint-Laurent entre Montmagny et L’Islet, se dresse Cap-Saint-Ignace, l’un des plus vieux établissements habités de la région de la Côte-du-Sud après Lauzon. L’origine du nom s’explique, d’une part, par la présence d’un petit cap formant presqu’île vis-à-vis de l’église actuelle et, d’autre part, peut-être, parce que les Jésuites qui ont exercé leur ministère dans les paroisses environnantes désiraient ainsi rendre hommage à leur fondateur saint Ignace de Loyola (1491?-1556). ¹ » Générations 10 e Cécile Gagné – Raymond D’Auteuil m. le 26-11-1966 à Saint-Cyprien, Qc
Louis Gagné – Wilhelmine Pelletier m. le 08-10-1941 à Saint-Clément, Qc Charles Gagné – M.-Émilia Landry m. le 11-07-1904 à Saint-Clément, Qc Achille Gagné – Rose Delima Pelletier m. le 30-01-1866 à Saint-Pacôme, Ont. Joseph Gagné – Éliza Dubé m. le 07-10-1834 à Rivière-Ouelle, Qc
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Joseph Gagné – Catherine Bérubé m. le 25-02-1805 à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, La Pocatière, Qc Joseph Gagné – M. Catherine Soucy m. le 16-01-1775 à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, La Pocatière, Qc Joseph-Prisque Gagné – M. Ursule Ouellet m. le 05-08-1748 à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, La Pocatière, Qc Louis Gagné – M. Thérèse de Lessard (ou Lessard) m. le 01-08-1714 à l’Islet, Qc Louis Gagné de Belleavance – Louise Picard m. le 04-10-1673 à Sainte-Anne-du-Nord (ou Sainte-Anne-de- Beaupré) Pierre Gagné de Belleavance – Marguerite Rosée m. v. 1638 de Jauzé, Sarthe, France
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Fondé en 1947
Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca
Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec François Bélair , dir. des ventes et développement, fbelair@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca Publicité : pub@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Louis et Louise fondent leur foyer ? Au printemps de cette même année, « Jolliet et le père Jacques Marquette, jésuite missionnaire et spécialiste en langues indiennes, quittent Michillimakinac avec quel- ques compagnons français. Ils traversent le lac Michigan jusqu’à la baie Verte (Baie des Puants). Au fond de cette baie, ils prennent la rivière aux Renards qui s’y jette et en remontent le cours. Aidés de deux guides mascoutens, ils descendent le Wisconsin, un affluent du Mississipi. ² » 1. http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=10494 2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renou- veau Pédagogique, 1970 Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon, 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8; tél.: (613) 632-7678
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