Carillon_2011_11_16

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca

un noble prédateur passe donc par un dépouillement, voire une certaine austérité, sans laquelle l’humain se rebranche difficilement sur le plaisir profond de la chasse et la communion intime avec la nature. À l’animal prédateur, la chasse procure la nourriture, donc la vie. À l’homme elle propose une véritable expérience intérieure ». Bien, comme vous pouvez constater, la chasse est une passion complexe. En terminant, un conseil pour les chasseurs : S’il vous plaît, essayer d’éliminer l’image macho. Vous ne tuez pas l’animal avec vos mains nues. Alors, ce n’est pas nécessaire d’exhiber votre trésor à tout le monde en se promenant avec la tête de la bête montée sur le capuchon de votre camion.

En campagne, nous sommes toujours contents lorsque la saison de la chasse au cerf prend fin. Ce rite particulier de l’automne peut être stressant pour les non chasseurs ainsi que pour les animaux. Les gens qui habitent près des zones de chasse sont, durant deux semaines, obligés de modifier leurs routines, de rester bien loin des secteurs boisés, et quand ils osent sortir dehors, ils doivent porter des vêtements colorés et s’assurer de ne pas être trop bruyants. Les gens doivent éviter d’être bruyants afin de ne pas faire fuir les chevreuils et ainsi ruiner une occasion pour un chasseur de tuer sa proie. Bien que les non chasseurs peuvent être estomaqué à l’idée de tuer des animaux sauvages et innocents, ils se rendent compte également que la chasse n’est pas une pratique diabolique et que la plupart des chasseurs sont polis et respectent la loi. Et, en plusieurs cas, les chasseurs fournissent un service important. Alors que les populations de cerfs continuent d’augmenter, tout lemonde doit admettre que la chasse annuelle est avantageuse. Il y avait un temps où les rencontres avec les chevreuils étaient rares. Maintenant, nous rencontrons des animaux sauvages régulièrement. Plus de cerfs sont tués par les autos que par les fusils. Les collisions avec des chevreuils causent des dommages, mettent les vies en péril, augmentent les primes d’assurance, et souvent, condamnent l’animal blessé à une mort lente et pénible. Les chevreuils causent également des dommages aux récoltes, arbres et jardins. Afin d’améliorer la perception générale de la chasse, des groupes organisent des campagnes de publicité afin de polir leur image. Leurs messages indiquent que la chasse est une pratique qui date de trois millions d’années. Les clubs de chasse font la promotion de l’éducation et de la conservation. Quelques organismes ont établi des programmes où l’on fait don aux pauvres des chevreuils abattus. Distribuer de la viande est en effet un geste généreux, tout en tenant compte que souvent la chasse peut devenir un exercice difficile. Sortir un cerf mort d’une zone

La chasse et l'équilibre

activité immémoriale qui apparaît anachronique à certains? Le philosophe espagnol José Ortega y Gasset répond à cette question en explorant l’âme humaine et en révélant les pulsions profondes et identitaires qui animent le chasseur. À l’instar des animaux, celui- ci, une fois dans la nature, devient l’homme en alerte qui retrouve le sens profond de sa place dans la cohorte des vivants. Pour y arriver, selon Ortega, le chasseur doit librement renoncer à la suprématie de ses moyens. Redevenir

boisée n’est pas une tâche pour les paresseux. Mais les récompenses sont énormes. Le cerf ne goûte pas comme le poulet. Effectivement, la saveur est unique. Par ailleurs, certains disent que souvent le chevreuil perd son goût « sauvage » parce que plusieurs de ces animaux mangent des pommes et autres produits agricoles. Visitez le site pourquoichasser.com et cliquez sur « Manger bien et bio : les saveurs et les valeurs nutritives du gibier ». Selon le site présenté par les chasseurs du Québec : « En comparant la valeur nutritive de plusieurs espèces chassées avec celle des espèces domestiques, on se rend compte que la viande de gibier (venaison) est nettement plus faible en gras et en calories. Sa valeur protéinique est légèrement plus faible que la viande domestique, sauf pour l’ours. Voici ce que le magazine L’Épicerie avait à dire sur le sujet : « Les viandes de gibier affichent d’excellentes valeurs nutritives, meilleures en fait que les viandes d’élevage commercial. Par exemple, les viandes rouges sauvages sont nettement plus maigres que le bœuf. Leur teneur en fer est un peu plus élevée que celle du bœuf. Enfin, leur teneur en protéines est comparable. Les données nutritionnelles du gibier à plumes sont cependant un peu moins reluisantes. Le taux de gras contenu dans la viande des oiseaux d’élevage est comparable à celui du poulet de grain acheté à l’épicerie. C’est qu’il est particulièrement difficile de recréer en élevage les conditions dans lesquelles les oiseaux évoluent à l’état sauvage. En captivité, les oiseaux disposent de beaucoup moins d’espace pour se déplacer ou voler qu’ils en ont, évidemment, en forêt. Difficile également de reproduire en élevage leur nourriture habituelle. Les oiseaux accumulent donc plus de gras dans leur chair, qui devient moins ferme que celle des oiseaux sauvages. Cependant, dans l’assiette, un peu de gras ajoute du goût à la viande de ces oiseaux, qui a parfois tendance à être sèche. » Si vous cherchez quelque chose à lire, visitez la page « Lecture suggérée ». On peut lire : « En ce début de XXIe siècle, la chasse n’a pas bonne presse. Mais pourquoi donc l’Homme contemporain pratique-t-il encore cette

N é d ' u n e

r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Hamelin

Les familles Hamelin sont à l’honneur. Claude Hamelin, membre de La Seigneurie ,

.

centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury a participé à la préparation de cette

chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.

Le premier ancêtre en Nouvelle-France est François Hamelin, fils de Nicolas et

Jeanne Vasseur (Levasseur), de Saint-Mathurin, La Daguenière, Anjou (Maine-et-

Loire), France. Il épouse Marie Madeleine Aubert le 27 novembre 1685. « Le 9 février

1687, François s’amène chez le sieur Aubert. L’acte mentionne que le jeune Hamelin,

bourgeois de Trois-Rivières, demeurant maintenant à Saint-Charles-des-Roches, et

MarieMadeleine Aubert, sa femme, sont mariés depuis le 27 novembre 1685, mais qu’ils

n’ont pas passé de contrat avant leur union parce qu’aucun notaire n’était alors

disponible pour le rédiger. L’acte précise que leur mariage s’est fait en communauté de

biens meubles, conquêts et immeubles. De plus, les beaux-parents promettent à leur

gendre la somme de 400 livres tournois ( n.d.l.r. une livre tournois valait vingt sous), plus

de 100 livres que les jeunes reconnaissent avoir déjà reçus. Le document est paraphé

en présence de René Perreault et du soldat J. Labrousse. …

C’est vraisemblablement au tout début de 1687 que la famille de François Hamelin

ira s’installer à Grondines, qu’elle ne quittera plus, même si François possédait un pied

à terre dans la basse-ville de Québec, près de la fontaine de Champlain. Le 10 octobre

1725, François … sera inhumé dans l’église Saint-Charles. Il était décédé la veille à l’âge

de 66 ans. » ¹

Générations

11 e

Véronique, Julie, Mélanie Hamelin

nées à Rigaud, Qc

10 e

Claude Hamelin – Carole Lalonde

9 e

Roger Hamelin – Mariette Vaudrin

m. 1958-06-14 à Chute-à-Blondeau, Ont.

8 e

Évariste Hamelin – Emma Lalonde

m. 1937-02-06 à Malartic, Qc

7 e

Adélard Hamelin – Philomène Lefebvre

m. 1892-02-29 à Glen Nevis, Ont.

6 e

Joseph Hamelin –Émilie André/Saint-Amant

m. 1863-07-06 à Saint-Polycarpe, Qc

5 e

Olivier Hamelin – Marguerite Sauvé

m. 1836-04-26 à Saint-Polycarpe, Qc.

4 e

Joseph Hamelin – Ursule Biroleau

19 500 copies

m. 1792-04-23 à Saint-Eustache, Qc

3 e

Jean-Baptiste Hamelin – M. Charlotte Matte

m. 1761-10-27 à Cap-Santé, Qc

2 e

Laurent Hamelin/Belou – M. Madeleine Gariépy

Fondé en 1947

m. 1723-02-03 à Sainte-Anne, La Pérade, Qc

Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca

1 re

François Hamelin – M. Madeleine Aubert

m. 1685-11-27

Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , directeur des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

Nicolas Hamelin – Jeanne Vasseur (Le Vasseur)

de La Daguenière, Anjou, France

Que se passe-t-il dans la colonie en 1685 au moment où François et Marie Madeleine

fondent leur foyer ? « La Compagnie du Nord , dont la moitié environ des actionnaires sont

Français, reçoit du roi un privilège de traite d’une durée de 20 ans. L’année précédente,

Radisson, qui avec raison n’avait pas prisé la conduite de La Barre, lorsque ce dernier

avait confisqué les fourrures et les deux navires anglais dont il venait de s’emparer,

avait attaqué et pris le fort Bourbon pour le compte des Anglais. » ²

1. Nos ancêtres, vol. 7, Revue Sainte-Anne-de-Beaupré, 1983.

2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau

Pédagogique, 1970

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Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon

449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 ; tél.: 613-632-7678

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