P000111-1
UPCOMING GAMES PARTIES À VENIR FRI /VEN FEB 10 FÉV 7:30 PM NAT VS PEMBROKE WED /MER FEB 15 FÉV 7:30 PM NAT VS NAVAN
Un service de confiance 1-800-567-9699 NOS LIGNES D’ÉCOUTES sont ouvertes 24 H SUR 24
CHANGER LE MONDE, UN APPEL À LA FOIS
ST-ISIDORE 613-524-2079 1-800-465-4927
PERTH KINGSTON KAZABAZUA, QC
Gatineau : 819-775-3223
Ottawa : 613-741-6433
GO NATS GO! Étendez votre portée AUGMENTEZ VOTRE CLIENTÈLE
PROMOTION MOIS DU COEUR PAGE 7
1-613-632-4155
Volume 29 • No. 02 • 12 pages • ROCKLAND, ON • February 8 février 2023
UN INCIDENT TRAGIQUE
PAGES 5-6
BLACK HISTORY MONTH
PAGE 8
LE CENTENAIRE DE TREADWELL
PAGE 3
TeamIsabel.com 613-703-0179 C’EST VU, C’EST VENDU! ISABEL BRISSON WATHIER
1.2 ACRE
SOLD AS IS
Waterfront vacant lot, 1+ acre Build your dream home LEFAIVRE
510 DU RUISSEAU, ROCKLAND
1475 COUNTY RD 3, CASSELMAN Great location! Build your dream home in a rural setting
728 LAVAL ST, CASSELMAN 3 beds, R2 Zoning MLS 1320022
Luxurious in a prestige neighborhood, 3 beds, 2 baths
Team Isabel.com
SUIVEZ-MOI FOLLOW ME
L’actualité où que vous soyez!
editionap.ca
"$56"-*5 4r/&84
&/#3&'r#3*&'4 COMMISSAIRE À L’INTÉGRITÉ Le conseil municipal du canton d’Alfred- Plantagenet a approuvé le règlement 2023-03 visant à confirmer la firme Cunningham, Swan, Carty, Little & Bonham LLP comme nouvelle firme de consultants pour le poste de commis- saire à l’intégrité de la municipalité. Le poste est d’une durée de deux ans, soit de janvier 2023 à juin 2025. – Gregg Chamberlain RECREATION FEES Some fees for use of municipal rec- reation facilities in Alfred-Plantagenet Township will increase this year. Council approved Bylaw 2023-06 for increases to rental fees for municipal halls, boat launch and marina fees, and other related uses of municipal recreation facilities. – Gregg Chamberlain FRAIS DE LICENCE POUR CHIENS Le coût de l’obtention d’une licence pour chien dans le canton d’Alfred- Plantagenet augmente. Le conseil a approuvé un règlement visant à modifier les frais de licence pour les proprié- taires de chiens. L’obtention d’une licence pour chien ou le renouvellement d’une licence existante coûtera désor- mais 30 $. Les frais de pénalité pour le renouvellement tardif d’une licence augmenteront également. Les droits de licence ne s’appliquent pas aux proprié- taires de chiens-guides pour personnes handicapées. – Gregg Chamberlain
.03&)&-1'03363"-*/'3"4536$563& /&&%&%4":4.":03-"7*0-&55&
GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca
When the provincial and federal govern- ments will announce their budget plans for this year Mayor Yves Laviolette wants to see more money to help rural municipalities with their infrastructure needs. “Definitely grants for roads,” he said EVSJOHBQIPOFJOUFSWJFXi8FOFWFSIBWF enough money for roads.” The mayor of Alfred-Plantagenet Township also indicated that both senior levels of government need to take some kind of action to help curb inflation. Mayor Laviolette noted that rising costs for materials like gravel and asphalt are creating problems with his municipality’s budget plans for road impro- vements and other projects. The township could also use some federal or provincial aid for projects that would make the community more attractive as a place to live and also help with future economic development. One of Mayor Laviolette’s hopes during his mandate is to see the start of planning work for construction of a cultural and recreation centre. Alfred-Plantagenet is one of the few TNBMMSVSBMDPNNVOJUJFTJO&BTUFSO0OUBSJP that does not have a culture and recreatio- nal centre and a past survey of residents
Lorsque les budgets fédéral et provincial seront annoncés plus tard cette année, le maire du canton d’Alfred-Plantagenet espère qu’il y aura plus d’argent pour répondre aux besoins en infrastructures rurales. —photo d’archives
indicated that was a priority item for most people living in the municipality. Help from either level of senior govern- ment with plans for expansion of Alfred-Plan- tagenet’s presence as a riverside community for tourism would also be appreciated. The township has three boat launch sites at 8FOEPWFS 5SFBEXFMM BOE-FGBJWSFCVUPOMZ Lefaivre has a proper marina facility to
service boaters. Mayor Laviolette would like to see enhan- cement work at all three sites, including ins- UBMMBUJPOPGNBSJOBTFSWJDFTBUUIF8FOEPWFS and Treadwell boat launches to help develop Alfred-Plantagenet’s marine tourism trade. “There are boaters in Montréal that would like to come here,” he said, “but there’s no place for them to stay.”
"$56"-*5 4r/&84
LES POMPIERS RETROUVENT UNE VOITURE EN MARCHE APRÈS LA MORT D’UN HOMME
JOSEPH COPPOLINO joseph.coppolino@eap.on.ca
Au total, six personnes ont été emmenées à l’hôpital et traitées pour empoisonne- ment au monoxyde de carbone, dont deux policiers. Le suicide a été exclu comme cause du décès. Vérifiez régulièrement les détecteurs de monoxyde de carbone À la suite de l’incident, le service des incendies de Clarence-Rockland exhorte les résidents à s’assurer que leurs détecteurs d’incendie et de monoxyde de carbone sont fonctionnels. « Le monoxyde de carbone est incolore, inodore et insipide. Ce n’est pas pour rien qu’on l’appelle le tueur silencieux. Si votre détecteur de monoxyde de carbone se déclenche, ne supposez jamais qu’il s’agit d’une fausse alarme et débranchez-le », a déclaré M. Villeneuve dans un communiqué de presse. Lorsque l’alarme retentit, évacuez immé- diatement le bâtiment et appelez le 9-1-1. Les symptômes de l’empoisonnement au monoxyde de carbone sont les suivants : maux de tête, étourdissements, faiblesse, vomissements, douleurs thoraciques et confusion. Des niveaux plus élevés d’inhalation peuvent entraîner une perte de conscience et éventuellement la mort.
La police est intervenue après le décès d’un homme à Rockland, victime d’une intoxication au monoxyde de carbone à la suite de la découverte d’une voiture en marche dans le garage. Le mardi 1 er février, la Police provinciale de l’Ontario (PPO) du comté de Russell a répondu à un appel dans une maison de ville de la coopérative d’habitation Roche- landaise, près de la rue Pouliotte. Un homme de 80 ans avait été trouvé mort par sa femme et sa famille. Après avoir passé un certain temps dans la maison, les policiers et la famille de l’homme ont commencé à se sentir mal, selon le chef des pompiers de Clarence- Rockland, Mario Villeneuve, ce qui a forcé l’évacuation de la maison en rangée et de l’unité adjacente. Les pompiers ont été appelés et ont mesuré des niveaux élevés de monoxyde de carbone dans la maison. Après une enquête plus approfondie, une voiture en marche a été découverte dans le garage attenant à l’unité. « Comme il n’y avait pas d’entrée dans la maison depuis le garage, la source du monoxyde de carbone n’a pas été immédia- tement identifiée », a spécifié M. Villeneuve.
Six people were taken to hospital for carbon monoxide poisoning, including two police officers, after responding to a call about the death of an 80-year-old man in Rockland. - Stock photo
LA VIE PEUT ÊTRE COMPLIQUÉE.
2454, Du Lac Rd, Saint-Pascal-Baylon, ON
Affordable rooming available immediately with Food services | Medication assistance | Parking | WiFi | Included: 3 meals a day, snacks, activities, gym. OPTION DE CHAMBRE DOUBLE OU SIMPLE SURVEILLANCE 24/24 Les personnes autonomes, semi autonomes, retraitées et personnes sur ODSP sont les bienvenues. Contacter Chantal entre 9 am et 5 pm au 613-677-2378 ou 613-703-0588
TROUVER DE L’AIDE PEUT ÊTRE FACILE.
Consultez le 2-1-1 pour trouver de l’aide lorsque vous éprouvez des difficultés.
Chambre abordable disponible immédiatement avec Services alimentaires | Aide pour les médicaments | Stationnement | WiFi | Inclus : 3 repas par jour, collations, activités, salle de gym.
DOUBLE OR SINGLE ROOM OPTION 24/24 MONITORING
Appels confidentiels 24h sur 24 en plus de 150 langues. Textos au 2-1-1, clavardage @ 211Ontario.ca du lundi au vendredi, de 7h à 21h
Autonomous, semi-autonomous, retired peopleand people on ODSP are welcome. Contacted Chantal between 9 am and 5 pm at 613-677-2378 or 613-703-0588
"$56"-*5 4r/&84
LE FINANCEMENT FÉDÉRAL TOUJOURS INATTEIGNABLE POUR LA MAISON INTERLUDE
rurale et francophone, est encore une fois laissée de côté », a déploré Mme Muriel Lalonde, directrice générale de MIH. « Pour protéger la confidentialité de nos partenaires, nous ne sommes pas en mesure de discuter de projets spécifiques, » a indiqué la SCHL. La SCHL refuse de divulguer le nom des organismes qu’ils ont financés pour ne pas divulguer la location des maisons d’hébergement et des maisons des transition, assurant ainsi la sécurité des femmes hébergées. Pourtant, la SCHL a refusé d’expliquer à la Maison Interlude les raisons de leur refus, l’organisme même qui a fait la demande. C’est d’ailleurs un représentant de la SCHL qui a initié le contact avec MIH au sujet du financement disponible en octobre 2018. En novembre dernier, MIH a encore reçu une mauvaise nouvelle : une autre demande, cette fois-ci visant du financement initial, a été refusée par manque de fonds du programme. MIH a tenté de communiquer par écrit avec le ministre responsable de la SCHL, l’honorable Ahmed Hussen, depuis le mois d’août 2022, mais ses lettres demeurent sans réponse. « Tout ce qu’on demande, ce sont des réponses. On veut comprendre pourquoi notre projet n’a pas été retenu malgré qu’il soit parfaitement ficelé, qu’il soit le plus avancé selon Hébergement Femmes Canada et qu’il réponde à tous les critères que doit prioriser la SCHL », a expliqué Mme Lalonde. MIH est un organisme à but non lucratif, fort de 40 ans d’expérience, qui a su démon- trer l’excellence de ses services de même que sa saine gestion des fonds qui lui sont confiés par le gouvernement provincial. En plus de diriger une maison d’héberge- ment à court terme pour les femmes victimes de violence ainsi que leurs personnes à charge, MIH offre une multitude de services d’approche. Ces services soutiennent les femmes qui souhaitent quitter un milieu violent, mais qui n’ont pas forcément besoin d’hébergement d’urgence. Offerts en français et en anglais, ces services sont donnés dans les six bureaux satellites de l’organisme. Chaque année, MIH accompagne plus de 500 femmes victimes de violence, dans les comtés de Prescott, Russell, Stormont, Dundas et Glengarry. Une pénurie de logements aux conséquences dramatiques Depuis plus d’un an, la maison d’héber- gement MIH affiche complet pratiquement en permanence. Si les restrictions liées à la Covid sont partiellement responsables de cette réalité, c’est surtout la durée du séjour des femmes qui entre en ligne de compte. Même si les femmes sont prêtes à quitter l’hébergement d’urgence, elles doivent y demeurer puisqu’aucun logement n’est disponible pour les accueillir. Aujourd’hui, la plupart des femmes demeurent de six à neuf mois à la maison d’hébergement. Il y a cinq ans, les séjours duraient rarement plus de trois mois. Une maison de deuxième étape aiderait également à amoindrir les conséquences de la pénurie de logements actuelle qui, pour la clientèle de MIH, peut entraîner des conséquences dramatiques.
« Ça demande énormément de courage aux victimes de violence pour nous contacter et demander de l’aide. Si elles le font, c’est qu’elles n’ont aucun autre endroit où aller pour fuir l’abuseur et sont donc extrêmement vulnérables. Lorsqu’on affiche complet, on fait tout ce qui est en notre pouvoir pour trouver un autre établissement sécuritaire pour ces femmes, mais ce n’est pas toujours possible. Qu’advient-il de ces femmes? Combien de féminicides devront avoir lieu dans notre région avant que les autorités agissent? », a conclu Mme Lalonde. Au Canada, tous les six jours, une femme est tuée par son conjoint ou ex-conjoint. Le 25 novembre 2022, l’Ontario Association of Interval Houses (OAITH) a publié une liste dans laquelle 52 femmes et filles ont perdu la vie à cause d’un féminicide en Ontario, entre 2021 et 2022. De ce nombre, 17 % des victimes de fémi- nicide ont été tuées dans une région rurale. Les femmes victimes de violence en milieu rural sont souvent confrontées à des risques et à des obstacles supplémentaires, notam- ment l’isolement physique et social, les longues distances entre voisins, l’absence ou le manque de transports accessibles, les services limités, le manque d’anonymat, les responsabilités liées aux animaux et au bétail et le nombre limité de logements abordables. Plus de 50 femmes de Maison Interlude House sont présentement en attente d’un logement abordable. Selon la Fondation canadienne des femmes, plus de 6 000 femmes et enfants dorment chaque nuit dans des refuges afin d’échapper à la vio- lence familiale. Les enfants qui sont témoins de violence au foyer présentent un taux deux fois plus élevé de troubles psychiatriques que les enfants issus de foyers non violents. Selon un sondage de 2019 de Statistiques Canada, il existe uniquement environ 124 maisons d’hébergement de deuxième étape au Canada, comptant un total de presque 900 unités. Et pourtant en 2018, près de 80 000 femmes, dont environ 25 000 en Ontario (31%), ont été l’objet de violence aux mains d’un partenaire intime. L’ampleur et la por- tée de la violence conjugale au Canada sont indéniables, et ce depuis des décennies. Les réponses sociétales à ce problème continuent d’être modestes, ne faisant qu’effleurer la surface. La crise du logement abordable est au cœur de cette probléma- tique. L’accessibilité à des logements abor- dables, comme c’est le cas avec ce projet de maison de deuxième étape, permettrait aux femmes victimes de violence conjugale de quitter le foyer abusif et se trouver un logement où elles peuvent vivre à