Carillon_2020_03_12

COLLECTIVITÉ

«... CE N’EST PAS LE VILLAGE DE NATHALIE» ANDRÉ FARHAT andre.farhat@eap.on.ca

de défense des femmes étaient dressés pour transmettre informations et ressources aux personnes présentes. SALLE COMBLE ET COMBLÉE La soirée a commencé par diverses présen- tations, entre autres par Agata Michalska, directrice régionale de Centraide dans l’Est ontarien. Celle-ci a exhorté les femmes à s’engager dans divers organismes locaux. Marie-Noëlle Lanthier, cofondatrice de Leadership féminin Prescott et Russell, a incité les femmes à se joindre à des conseils d’administration. Finalement, les femmes de Je veux vivre sont venues sur scène, Nathalie Simard en tête. À en juger par les applaudissements nourris de la salle, cela été un moment magique pour l’auditoire, un moment très spécial. Et tant mieux, car cette portion de la soirée, où alternaient faits, anecdotes et vidéos souvent très troublantes, avait besoin d’une certaine dose d’humour et de convivialité. À ce chapitre, il faut dire

La chanteuse et militante Nathalie Simard était àHawkesbury le 6mars. Invitée par la Maison Interlude dans le cadre des activités entourant la Journée internationale des femmes, elle est venue donner une conférence avec les deux autres cohôtesses de la trilogie Je veux vivre. «Attachez-vous, ce n’est pas le Village de Nathalie», a lancé Nathalie Simard, après être arrivée sur scène en chantant Je veux vivre, la chanson-thème de l’œuvre dumême nom. La trilogie Je veux vivre se veut d’abord un livre, un disque et une série de conférences sur toutes sortes de violence, comme la violence conjugale, l’inceste ou encore l’intimidation et la violence envers les ainés. La salle de réception du club de golf La Cité, qui a prêté la salle à l’organisation, était rem- plie. Des kiosques de différents organismes

Né d’une race FIÈRE BAZINET

La chanteuse Nathalie Simard est devenue, au fil des ans, un symbole de la lutte contre toutes les formes de violence, et notamment la violence faite aux femmes, aux enfants et aux ainés. Ci-dessus, —photo André Farhat

que Nathalie Simard n’a rien perdu de son aplomb ni de son charisme. UNE PORTE-PAROLE Tout semble avoir été dit sur le combat que Nathalie Simard a livré depuis bien avant ses révélations, il y a 15 ans. Alors âgée de 35 ans, elle a dévoilé publiquement avoir été victime de violence sexuelle de 9 à 12 ans, aux mains de son imprésario. Au cours des ans, elle a dû se battre contre les mauvaises langues, certains médias, l’influence bien réelle de son agres- seur pédophile, et surtout ses démons intérieurs. «J’ai dû oublier qui j’étais avant d’être capable de dénoncer, a-t-elle confié, oublier que j’étais Nathalie du Village , la p’tite Simard.» SENSIBILITÉ ET OUVERTURE En entrevue, Nathalie Simard n’évite aucune question, prenant même les devants. «Je pense que c’est au niveau

de la prévention et de la sensibilisation que tout se passe», a-t-elle insisté. Elle a d’ailleurs souligné l’importance de centres comme la Maison Interlude, qui en plus d’héberger les femmes en situation de danger, offre une panoplie de ressources en matière d’éducation. Nathalie Simard a transposé son combat personnel en croisade pour la prévention de la violence envers les femmes, les enfants et les ainés. «J’ai ce don de transformer le négatif en positif, a-t-elle affirmé. Je me vois un peu comme une missionnaire.» Elle ajoute: «La vie, ce n’est pas que des paillettes et des confettis, il y a la réalité.» Cela ne veut pas dire qu’il faut bannir les paillettes. Après tout, en plus de la tour- née Je veux vivre , Nathalie Simard mène une tournée musicale intitulée L’amour a pris son temps , avec sa fille Ève, âgée de 26 ans.

Les ancestres Bazinet sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre membre de la Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de Catherine Bazinet Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Antoine Bazinet dit Tourblanche, né vers 1649, fils de Jean, engagé de la recrue 1653, et Marguerite Dussault de Saint-Antoine, La Tour-Blanche, diocèse de Périgueux, Goyenne, France. Il épouse Françoise Janot (contrat de mariage le 5 août 1674, greffe Bénigne Basset dit Deslauriers), baptisée le 21 janvier 1658 à Ville-Marie, fille de Marin Janot dit Lachapelle et Francoise Besnard, mariés le 30 août 1655, de La Chapelle-Monthodon, proche de Chateau-Thierey, Champagne, France. Antoine est inhumé le 24 juin 1729 à Pointe-aux-Trembles, Québec et Françoise décède le 14 juin 1739 et est inhumée dans le lot familial deux jours plus tard. GÉNÉRATIONS 10e William Oscar Lapierre - Marguerite Jeaurond, fille de Denis et Cécilia Quenneville, m. le 1935-10-07 à Sacré Coeur, Alexandria, Ont. 9e Louis-Hugh Brillon dit Lapierre - Marie Louise Laframboise, fille de Denis et Marie Louise Lafave dit Lefebvre, m. le 1903-02-23 à Greenfield, Ont. 8e Joseph Brillon – Eleonore Desmoulins, fille de Louis et Joséphine Boileau, m. le 1876-02-21 àWilliamstown, Ont. 7e Anthime Brillon - Adélaïde Giroux, fille de Pierre, cult., et Félicité Leduc, m. le 1853-08-16 à Saint-Polycarpe, Qc 6e Jean Louis Brillon/Lapierre - Angélique Usereau/Lajeunesse, fille de Jean Baptiste, forgeron, et Pauline Larivière, m. le 1815-11-27 à Saint-Benoît, Qc 5e Caterine Bazinet - Jean Baptiste Lapierre, fils de Jean Baptiste et Marie Françoise Turquot, m. le 1783-02-04 à L'Assomption, Qc 4e Philippe Bazinet - Catherine Trudel, fille d'Antoine et Marguerite Picard, m. le 1757-02-07 à Longue Pointe, Ville-Marie, Qc 3e Pierre Bazinet - M. Marguerite Bougret/Dufort, fille de Prudent et Marie Charlotte Philippe/ Étienne, m. le 1719-11-27 à Longueuil, Qc 2e Pierre Bazinet – Marie Roy, fille de Jean et M. Madeleine Courtemanche, m. le 1698-11-24 à Pointe-aux-Trembles, Qc 1re Bazinet/Tourblanche, Antoine - Francoise Janot, m. le 1674-08-06 à Ville-Marie, Qc C.E. Eidenreich nous présente le premier cartographe officiel du Canada. « Jean-Baptiste-Louis Franquelin, cartographe, hydrographe royal et professeur de navigation (Saint-Michel de Villebernin, France, 1651 -- France, après 1712). Premier cartographe officiel du Canada, Franquelin dessine quelque 50 cartes richement illustrées de la Nouvelle-France entre 1674 et 1708. 1 »

Publié le jeudi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

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Date de publication en ligne : le 10 janvier 2008 Dernière modification : le 15 décembre 2013 Collaborateur : Armand D. Lapierre

1 https://thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/franquelin-jean-baptiste-louis

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