Carillon_2012_07_11

Point de vue

OPINIONS

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Le Groupe Harden réfute les commentaires

Les richesses de notre «autoroute bleue» Tout le monde sait que la rivière des Outaouais est une ressource importante. La rivière est la source d’eau potable pour un million de personnes, et la base du tour- isme et des loisirs dans l’Est ontarien et l’ouest du Québec. Le bassin draine un secteur de 1 467 000 kilomètres carrés et englobe un territoire qui inclut à peu près 90 municipalités. Et tout le monde sait que la rivière peut jouer un rôle dans la croissance économique des municipalités situées le long de ce cours d’eau historique. Tranquillement, les municipalités sur les bords de cette « autoroute bleue » commen- cent à profiter davantage de la rivière. Par exemple, le conseil des Comtés unis de Prescott et Russell a entamé dernièrement une étude qui tentera d’aider la région à développer l’immense potentiel de la rivière. Le bassin a « un potentiel incontestable en matière de développement récréotouris- tique », selon la firme qui effectuera « l’étude d’opportunité pour la mise en place d’un corridor riverain de destinations touristiques ». Lors d’une présentation aux Comtés unis, la firme Plania a mentionné que « les Comtés ont un plan d’eau hautement attrayant pour le tourisme à caractère nautique mais qu’il y a une absence quasi totale de développement en rives, combinant l’attrait de l’eau et le spectacle nautique ». Les plaisanciers représentent une petite mine d’or – les dépenses lors de voyages nautiques sont très élevées tant chez les plaisanciers québécois (259 $ par jour) que la clientèle en provenance de l’Ontario (295 $) ou des États-Unis (380 $). Encore une fois, parmi les lacunes identifiées, on retrouve l’absence d’une vision parta- gée de développement et l’absence d’un plan de mise en œuvre cohérent. Ces lacunes sont souvent soulignées quand on discute de la croissance ou du manque de croissance dans le secteur touristique. Un exemple des bénéfices qui pourraient être générés sont les retombées du Festival de la rivière, qui avait lieu en fin de semaine dernière. Les municipalités de notre région collaboraient pour la première fois dans la présentation d’un tel événement. Tout le monde sait que l’union fait la force, et l’union peut également mener à la pros- périté. Les gens de chaque province partagent des liens. Par ailleurs, les activités conjointes sont très rares. Il y a un mouvement envers l’organisation des activités qui touchent les deux rives. La Foire gourmande, par exemple, est organisée à Lefaivre et Montebello. En 2011, pour la première fois dans notre histoire récente, les édiles de Prescott-Russell et d’Argenteuil se sont rencontrés afin de discuter de projets conjoints possibles. « Une rivière qui nous unit » était le thème de la réunion tenue à Hawkesbury entre des représentants des Comtés unis de Prescott et Russell, de la municipalité régionale du comté d’Argenteuil et de la MRC de Papineau. Le sentiment, selon un communiqué de presse émis par les gouvernements régionaux, était : « La rivière des Outaouais nous a trop longtemps séparés, elle doit maintenant nous unir. » Les élus veulent bâtir des partenariats solides pour le bénéfice de l’ensemble de la ré- gion. « Les trois régions veulent maintenant s’élever au-dessus de ces frontières afin de bâtir des alliances naturelles et stratégiques », selon le communiqué. Il y a un an, les dirigeants disaient vouloir avancer rapidement avec la création de pro- jets concrets. Un exemple d’un projet concret est la bénédiction des bateaux qui avait lieu le 8 juillet à Fassett. Les organisateurs ont invité les gens de Prescott-Russell à assister à l’événement qui pourrait être le début d’une nouvelle tradition de partage. Le maire de Fassett, Michel Rioux, a mentionné que l’événement promet d’être un pré- liminaire pour les célébrations qui seront organisées en 2013 afin de souligner le 400e anniversaire de la première expédition de Samuel de Champlain sur la rivière des Outa- ouais. M. Rioux a ajouté, dans son invitation aux homologues, que l’an prochain les gens de Fassett, Montebello et Prescott-Russell pourront peut-être collaborer afin de présenter une activité qui célébrera notre histoire partagée. Tout le monde sait qu’en mai 1613, Samuel de Champlain a entrepris l'exploration de la rivière des Outaouais. Un deuxième voyage en 1615 lui a permis d'atteindre la baie Georgienne. Connu pour la fondation de Québec, Champlain est associé avec l'établissement du- rable des Français en Amérique. Il n’a jamais chômé - il a traversé 23 fois l'Atlantique, a parcouru 35 000 kilomètres en bateau et a publié quatre livres avec des dizaines de des- sins et de cartes. Dans notre coin de pays, on se souvient de Champlain. On a un canton, une région et des entreprises qui portent le nom de l’explorateur, connu comme le « Père de la Nouvelle France ». L’Ontario a déjà annoncé que son gouvernement veut que toutes les communautés fêtent le passage de Champlain en Ontario. Il est prévu que les com- munautés locales auront un rôle important à jouer dans le déroulement des festivités. L’anniversaire de l’exploration de la vallée de l’Outaouais par Samuel de Champlain sera une autre belle occasion de solidifier les liens entre nos deux provinces, de promouvoir nos richesses et de s’amuser. Il est temps que nos édiles, à tous les niveaux, songent à une fête interprovinciale qui célébrera notre passé, notre présent et notre avenir. Comme le maire de Fassett a dit : « On parle depuis des années de l'autoroute bleue, il faut commencer à la faire connaître ».

Le Groupe Harden et ses professionnels tiennent à réfuter tous commentaires en- tourant la construction de Plaza Hawkes- bury Phase II faites publiquement par l’urbaniste de la ville de Hawkesbury. (Le développement va de l’avant malgré les inquiétudes, Le Carillon, le 27 juin). Le site n’est pas menacé par les inonda- tions, il n’y a pas de problèmes avec les bordures et l’éclairage et le Groupe Harden tente en aucune façon de couper les coins ronds. Mme Belle-Isle, urbaniste à la ville de Hawkesbury, a récemment déclaré lors d’une présentation au conseil que le site de la Plaza Hawkesbury Phase II est « comme une éponge » et que « il est évident que le promoteur désire faire du développement à meilleur marché possible ». Ces commentaires surviennent après que le Groupe Harden ait entrepris plus- ieurs mesures pour ainsi assurer un bon drainage et par le fait même, éviter les in- ondations: monter l’élévation du site de 2 mètres à plusieurs endroits, s’assurer que toutes les structures construites sont de 2,75 mètres au dessus du point principal d’écoulement de l’eau ainsi que constru- ire les bâtiments de la phase II au même niveau, si non plus élevé que la phase I et des bâtiments du Canadian Tire, Zellers et Your Independent Grocer. Le Groupe Harden a planifié le drain- age de son site pour qu’il puisse évacuer les eaux accumulées lors d’une pluie qui survient seulement une fois aux 100 ans relativement à la norme provinciale qui demande d’effectuer la planification pour résister une pluie qui survient seulement une fois aux 10 ans. Le Groupe Harden considère qu’il est im- portant de spécifier que le point principal d’écoulement du terrain est un ponceau du diamètre de 710 mm qui passe sous la rue Tupper et est complémenté par 3 points de drainages supplémentaires aut- our du site. L’un de ces points d’écoulement est un fossé de drainage qui draine la phase I et qui s›écoule vers le nord le long de la rue Cameron, le second est un fossé longeant la rue Tupper qui s’écoule également au nord et ce, vers la rivière, et le troisième est un ponceau qui passe sous la route 17 et s’écoule vers le sud. Les ingénieurs du Groupe Harden sont

convaincus que s’il survenait un blocage au point principal d’écoulement du drain plu- vial pour une raison quelconque, comme par exemple un mauvais entretien ou une négligence des services par la ville, l’eau se dirigerait naturellement vers ces 3 points de drainage additionnels avant qu’il ne puisse rejoindre les paliers des bâtiments. Chris Harden, vice-président du dével- oppement chez le Groupe Harden, est consterné par les insinuations de Madame Belle-Isle, citant que son entreprise a ainsi essayé de réduire les coûts de construction et ne respecte pas les règlements à préve- nir les inondations: « En soit, nous avons grandement dépassé les exigences requi- ses par MTO et conduit le projet selon les règlements du manuel de conception des plans standards pour l›évacuation d’eau à partir du site. Le Groupe Harden est forte- ment appuyé par la compétence de ses in- génieurs et a suivi plusieurs conseils avant d’entreprendre le développement de ce site. Il est malheureux d”entendre des com- mentaires négatifs sur le projet de la part de la ville, ceci reflète le grand nombre d›obstacles que le Groupe Harden, ainsi que d’autres investisseurs, doivent faire face pour poursuivre le développement dans la ville de Hawkesbury ». Bien que Mme Belle- Isle insiste sur le fait que la Ville de Hawkes- bury recommande toujours des normes les plus sécuritaires possibles en inondations, M. Harden est sceptique. Chris Harden a déclaré que: « Pour être honnête avec vous, la Ville de Hawkesbury n’a pas toujours des informations fiables ou des normes reconnues dans ce domaine, nous avons donc dû faire la plupart des re- cherches nous-mêmes. À un moment donné, les consultants de la ville, J.L. Richards & Associates (une firme externe engagée par la ville et au coût du développeur dû à l’absence d’un ingénieur au sein du personnel de la ville), ont af- firmé, par erreur, qu’il y avait 10 hectares de terrains qui se drainaient dans le point d›évacuation, et ont expliqué que le pon- ceau actuel sous la rue Tupper était trop petit pour servir le développement. Ironie du sort, le Groupe Harden a dû rééduquer la ville et ses consultants avec les informations fournies directement par la ville sur quelle superficie de terrain utilise le point d’éva- cuation». Voir Page 10

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Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec # convention : 0040012398 Gilles Normand , dir. de production et de la distribution, gilles.normand@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir. de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle/News : nouvelles@eap.on.ca Toute reproduction du contenu est interdite à moins d’autorisation écrite au préalable.

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