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HAWKESBURY-EST: UNE ANCIENNE EMPLOYÉE PLAIDE COUPABLE A C T U A L I T É S

STEPHEN JEFFERY* stephen.jeffery@eap.on.ca

Linda Rozon, qui était autrefois la greffière et trésorière municipale de Hawkesbury-Est, a brièvement comparu lors d’une audience virtuelle devant la Cour de justice de l’Ontario à L’Orignal vendredi. Elle a plaidé coupable à deux chefs d’accusation de fraude et d’abus de confiance et a renoncé à son droit à un procès lors de l’audience devant le juge Jonathan Brunet. L’année dernière, Mme Rozon a été accu- sée d’avoir fraudé la municipalité pour un montant de 375 825 dollars sur une période de neuf ans, de 2008 à 2017, alors qu’elle était greffière-trésorière de la municipalité. Les accusations de vendredi portant sur un montant qui s’élevait à 307 094 dollars. Elle a pris sa retraite en juin 2017 après qu’un audit de routine effectué par Deloitte ait déterminé qu’il manquait 53 000 dollars dans les caisses municipales. Cet argent a été remboursé et la munici- palité n’a pas engagé de poursuites pénales à l’époque. Une enquête plus approfondie a montré par la suite que des montants variables de fonds municipaux, allant de 500 à plus de 61 000 dollars, avaient également disparu au cours de la période de neuf ans allant de 2008 à 2017, alors que Mme Rozon occupait ses fonctions au sein de la municipalité. Elle a donc été arrêtée pour fraude et charges connexes le 7 juillet dernier. Elle

doit se présenter à nouveau devant le tri- bunal pour une audience de détermination

de la peine à une date ultérieure. *Avec la collaboration de Gregg Chamberlain

Une ancienne employée du canton de Hawkesbury-Est a plaidé coupable à des accusations de fraude et d’abus de confiance, près de 18 mois après son arrestation. EN BREF DÉFILÉ ANNULÉ DE HAWKESBURY En raison de la COVID, la ville de Hawkesbury ne tiendra pas son tra- ditionnel défilé de Noël. Le personnel municipal travaille sur des plans pour une célébration communautaire alternative de la période des fêtes, mais aucun détail n’est publié tant que la proposition n’est pas prête. – Gregg Chamberlain COMMISSAIRE À L’INTÉGRITÉ Jean-Jacques Lacombe a été confirmé au poste de commissaire à l’intégrité des Comtés unis de Prescott et Russell (CUPR). Son contrat de deux ans a débuté en novembre. M. Lacombe , un avocat à la retraite de la région de Hawkesbury, pourra également occuper le poste de commissaire à l’intégrité pour les municipalités membres de les CUPR si elles ne souhaitent pas créer leur propre poste de commissaire à l’intégrité. – Gregg Chamberlain BUDGET DE HAWKESBURY EST Le canton de Hawkesbury-Est pourrait voir son budget 2021 approuvé avant la fin du mois de décembre. Le conseil a tenu une séance de travail sur le budget 2021 en octobre. Le budget total proposé pour 2021 est d’environ 4,5 millions de dollars, dont 2 millions de dollars pour de l’équipement. L’adminis- tration attend un rapport de la Société d’évaluation foncière des municipalités afin de déterminer le montant de l’augmentation des taxes qui pourrait être nécessaire. – Gregg Chamberlain LIMITE DE VITESSE Le conseil municipal du canton d’Alfred- Plantagenet envisagera de modifier la limite de vitesse sur le croissant Telegraph à Alfred, après avoir reçu des plaintes de résidents concernant la circulation dans la rue. La limite de vitesse affichée est de 60 kilomètres à l’heure. Le conseil pourrait décider de la modifier à 40 km/h lors de sa pro- chaine session ordinaire en décembre. – Gregg Chamberlain COUPE D’ARBRE À SAINT-ISIDORE Le conseil des Comtés unis de Prescott et Russell a approuvé une recommanda- tion de son comité des travaux publics pour l’abattage d’un arbre situé à l’angle sud-est de l’intersection de la rue Principale et du chemin Saint-Isidore à Saint-Isidore. L’enlèvement de l’arbre est nécessaire pour permettre le déplace- ment du poteau de signalisation et la création d’un passage pour piétons. – Gregg Chamberlain

L’ancienne greffière-trésorière de Hawkesbury-Est, Linda Rozon, a plaidé coupable de fraude et d’abus de confiance devant le tribunal vendredi. — photo d’archives

INTERDICTION DE NOURRIR LES ANIMAUX SAUVAGES À LEFAIVRE? GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

Des problèmes avec un de leurs voisins ont poussé certains propriétaires de Lefaivre à demander au conseil muni- cipal d’Alfred-Plantagenet de créer un règlement interdisant qu’on nourrisse les animaux sauvages. «Depuis plusieurs années, deux per- sonnes de la rue du Domaine nourrissent des animaux sauvages, prétendant qu’ils (les animaux sauvages) étaient ici avant nous», peut-on lire dans une lettre de rési- dents du quartier de la rue du Domaine, dans le village de Lefaivre, et dont ont pris connaissance les membres du conseil lors de la séance plénière du 17 novembre. «Beaucoup d’entre nous (les propriétaires) ont subi des dommages à leurs propriétés, et leurs propres animaux domestiques ont été mis en danger.» Les propriétaires se plaignent que la pra- tique des deux voisins consistant à nourrir les animaux sauvages a entrainé la présence de crottes d’oiseaux provenant de mouettes sur les toits et les fenêtres des maisons du voisinage, sur les meubles de patio, sur les tauds des bateaux et sur les véhicules garés à l’extérieur. D’autres animaux sauvages ont endommagé les jardins et les pelouses. Les chiens du voisinage ont souvent été en contact avec des moufettes. Dans leur lettre, les propriétaires ont également exprimé leur inquiétude quant au fait que certains animaux sauvages, comme les ratons laveurs, les écureuils et les mou- fettes, s’habitueront à venir dans le quartier pour trouver et manger et qu’ils créeront alors un risque d’introduction de la rage dans la région. «Nous vous demandons de créer un règlement interdisant l’alimentation

Les rencontres entre l’homme et la faune sont courantes dans les zones rurales et deviennent plus fréquentes si certaines espèces animales s’habituent à associer les quartiers humains comme lieu de recherche de nourriture. Des propriétaires de Lefaivre veulent qu’Alfred-Plantagenet adopte un règlement interdisant aux résidents de nourrir les animaux sauvages. — photo tirée d’une banque d’images

des animaux sauvages», concluent les signataires . Le conseiller Ian Walker s’inquiète du fait qu’un règlement général «ne pas nourrir les animaux sauvages» pourrait pénaliser les personnes qui installent des mangeoires pour les oiseaux chanteurs. Les conseillers Yves Laviolette et Antoni Viau ont tous deux souligné que les mouettes, les moufettes et les ratons laveurs sont les principaux

animaux don’t il est conseil. La conseillère Suzanne Lafrance a fait valoir que certains règlements provinciaux à cet effet pourraient déjà interdire l’alimentation des animaux sauvages. Les membres du conseil ont demandé à l’administration de contacter d’abord le ministère des Ressources naturelles pour obtenir des informations et de se pencher à nouveau sur cette question plus tard.

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