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ECONOMIE
FINANCES NEWS HEBDO
JEUDI 21 AVRIL 2022
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40 ont révélé la présence de quan- tités de gaz naturel. Selon Amina Benkhadra, Directrice générale de l'Office national des hydrocar- bures et des mines (ONHYM), ces découvertes, bien que de petites tailles, sont économiquement rentables en raison de la dispo- nibilité d'un réseau de gazoducs sur place et d'un marché local
représenté par plusieurs unités industrielles. Les découvertes de gaz naturel sont concentrées dans deux bassins de produc- tion : le bassin du Gharb et le bassin d'Essaouira (Meskala), et une zone en voie de développe- ment représentée dans le bassin de Tendrara. Malgré ces décou- vertes, la production de gaz natu-
d’un terminal terrestre», souligne Benali, insistant sur l’importance de la construction d’unités de regazéification. Parallèlement, le Maroc inten- sifie ses efforts d’exploration. Actuellement, 11 sociétés font de l’exploration des hydrocarbures dans le Royaume. Entre 2000 et 2022, 67 puits ont été forés, dont Gazoduc Maroc- Nigeria Le projet prend petit à petit forme Le gazoduc Maroc-Nigéria devrait mesurer environ 5.660 kilomètres de long. Il traverse- ra plus d’une dizaine de pays, pour un coût global estimé entre 25 et 30 milliards de dol- lars, voire plus. En décembre dernier, la Banque islamique de développement, le ministère de l'Economie et des Finances et l'ONHYM ont signé les conventions de finan- cement relatives à l'étude de conception technique initiale de ce gazoduc. La BID parti- cipera ainsi au financement de cette étude dont l’envelop- pement globale s’élève à 90,1 millions de dollars. Selon la banque, «conformément à l'ac- cord entre les gouvernements marocain et nigérian, les deux pays partageront à parts égales le coût du projet, estimé à 90,1 millions de dollars. La BID sou- tiendra la contribution maro- caine et participera au finance- ment du projet à hauteur d'un montant de 15,45 millions de dollars. Pour la contribution nigériane, la BID vient d'ap- prouver un financement d'un montant de 29,75millions USD, qui portera la contribution de la banque à 50% du coût total de l'étude».
rel du Maroc reste assez faible : elle tourne autour de 100 millions de m 3 par an pour des besoins de consommation nationale dépas- sant le milliard de mètres cubes. D’où les efforts déployés par le Royaume pour développer son industrie du gaz et le pari fait sur le projet de gazoduc Maroc - Nigeria. ◆
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