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BOURSE & FINANCES
FINANCES NEWS HEBDO
VENDREDI 18 SEPTEMBRE 2020
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nombre des actifs atteigne son niveau des projections 2019 à par- tir de 2027. Impact maîtrisé pour la CIMR Pour résumer, 3 constats se sont dégagés de cette étude. Premièrement, « les indicateurs d’équilibre du régime des pen- sions civiles, qui dispose d’un hori- zon plus réduit avant l’épuisement de ses réserves, n’enregistreraient pas, à l’instar du régime général RCAR, une dégradation sensible même dans le cadre du scénario extrême », explique l’Autorité. En effet, les dates d’épuisement des deux régimes resteraient inchan- gées par rapport aux projections La crise sanitaire a eu rai- son de la valorisation des placements des régimes de retraite. Sans surprise, la valeur marché de ces derniers s’est située à 267,2 puis à 266,2 milliards de DH respec- tivement en mars et avril der- niers, soit une dépréciation de 7,6% et 8,0% respectivement par rapport à leur valorisation en décembre 2019. Suite à la baisse de la valorisation des titres en actions détenus par les régimes de retraite, les plus-values latentes de ces placements se sont situées à 0,5 milliard de DH en avril 2020 contre 19,3 milliards en décembre dernier, avant d'en- tamer une reprise au mois de mai pour s'établir à 2,2 mil- liards de DH. Cela dit, la baisse des ren- dements des actions cotées semble avoir un effet limité, principalement de par l’hori- zon d’investissement généra- lement long de ces régimes et la reprise attendue des marchés financiers dans les années à venir. Effondrement des plus-values latentes
en absence d’impacts de la crise sanitaire. « La CNSS, dont l’effectif des actifs cotisants a connu une baisse de 35,8% à fin mai 2020, enregistrerait, en conséquence, une accélération maximale de quatre années de la date de l’épui- sement de ses réserves et de deux années de la date de son premier déficit global », note le régulateur.
Enfin, pour la CIMR, dont l’impact de la crise se reflète aussi bien sur les placements que sur les effectifs des actifs couverts, le niveau du taux de préfinancement enregistrerait une dégradation tout en restant supérieur à son seuil réglementaire. Le régime conti- nuerait, cependant, à enregistrer des excédents et à accumuler des
réserves tout au long de la période de projection. Au final, le contexte économique au Maroc étant encore mouvant, ces données peuvent facilement varier dans un sens comme dans l’autre. Les incertitudes sont maximales, comme l’a tant rap- pelé le wali de Bank Al-Maghrib. À suivre. u
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