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LE BLEU EXPOSÉ AU CENTRE CULTUREL LE CHENAIL

Goulet, céramiste dont la poterie présente un thème maritime distinct. J’ai toujours l’impression que je n’en ai pas encore fini avec ça. » Les œuvres de Goulet exposées au Chenail, dans le cadre de l’exposition Les Grands Bleus, sont une simple porcelaine blanche brillante en deux tons avec des franges bleues sur les jantes ou sur les côtés. Dans les images bleues de coquillages nautiles, les étoiles de mer, les squelettes de poissons aux rayons X et d’autres créatures aquatiques abondent. « Tout tourne autour des bassins

GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca

Pour la plupart des gens, cela évoque des images de bars enfumés et de chansons tristes, mais pour deux artistes dont lesœuvres sont exposées auChenail, «le bleu» signifie beaucoup plus.

« Je dirais qu’au cours des dix dernières an- nées, j’ai travaillé sur ce thème, a déclaré Lise

Né d’une race FIÈRE CAYEN

Pour la céramiste Lise Goulet, le bleu signifie l’eau et la vie qui s’y trouvent, l’importance des bassins versants pour l’environnement en général et pour notre propre vie future. Ses œuvres sont exposées dans le cadre du spectacle Les Grands Bleus au Centre culturel Le Chenail à Hawkesbury. —photo Gregg Chamberlain

hydrographiques », a expliqué Mme Goulet, ajoutant que ses œuvres récentes s’inspirent de sa vie passée dans la région de Timmins et de son expérience de vie dans les régions des bassins hydrographiques, au sud des Grands Lacs et au nord des terres du Bouclier entourant la baie James. « J’ai ce sentiment pour le Nord, a-t-elle dit. J’aime l’eau, j’aime l’archéologie et, comme tout le monde, j’aime la nature, alors tout s’assemble. » Les tableaux brumeux et mystiques de l’artiste Natalie Frenière offrent des paysages évanescents aux tons de blanc et bleu variés, qui semélangent et se fondent pour afficher

des images rêvées demontagnes, de forêts, de vallées fluviales et de mer. Une de ses expositions récentes, Souvenirs d’Asie, fait allusion à son influence dans la série actuelle d’œuvres au style paysager presque oriental. « J’ai mélangé de l’encre de Chine avec de l’huile, ce qui donne une sorte de style oriental, a expliqué Mme Frenière. Je voulais donner l’impression de voir le paysage depuis un avion, pour que les gens puissent entrer dans le tableau pour en ressentir l’émotion, pas seulement la couleur. » Les Grands Bleus resteront exposés au Centre culturel Le Chenail à Hawkesbury jusqu’au 24 novembre

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury , remercie Yvon Normand, collaborateur à cette chronique, qui souhaite rendre hommage aux ancêtres paternels d’André Cayen, fils d’Ernest et Juliette Crête. Le premier ancêtre au pays est Daniel Leblanc, de France, de parents non connus. Il épouse Françoise Gaudet (fille de Jean et de mère non connue). Une fille et six fils, nés entre 1651 et 1664 sont issus de ce mariage. Nicolas est tué par les Iroquois le 2 juillet 1690 à la bataille de la coulée Grou, à Pointe-aux-Trembles, Montréal. Françoise épousera Jean Charpentier en 1691 et lui donnera quatre filles et six fils.

GÉNÉRATIONS

10e André Cayen 9e

Ernest Cayen – Juliette Crête, fille d’Adilas et Delia Crête m. le 1952-07-07 à Hawkesbury, Ont.

8e Philias (Philos, signature) Cayen – Délia Delorme, fille de Pierre et Rose Alma Despatie m. le 1923-02-13 à Hawkesbury, Ont. 7e Joseph Cayen (1855-1922) – M. Arthémise Lecompte (), fille d’Augustin et Sophie Legault m. le 1874-07-13 à L’Orignal, Ont. 6e Bazile Leblanc/Cayen (1824-1909 ) – Angélique Ranger (1816-10-16 - ), vve d’Antoine Langlois (fils de Louis et Josette Dubreuil), fille de Basile (1783- ) et Marie Anne Sauvé (1786-1852) m. le 1844-08-10 à L’Orignal, Ont. 5e Basile Leblanc/Cayen (1799- ) – Agnès Gagnon (1798-), fille d’Antoine et Angélique Poulin m. le 1822-01-14 à St-Antoine-de-Rivière-du-Loup, Louiseville, Qc 4e François Leblanc (1753-), cult. – Marie Josèphe Pichette (1760 - ), fille de Jean et Marie Madeleine Paillé c.m. le 1778-01-07, greffe Benoît Le Roy 3e Paul/Polet Leblanc (1708-1773) – M. Josèphe Richard (1713-1795), fille de René Richard/Beaupré et Marguerite Thériot m. le 1732-10-06 à Port-Royal, Acadie 2e Pierre LeBlanc (v.1664 - 1717), vf de Marie Terriot, cult., capitaine de milice – Madeleine Bourg (1677-1730), fille de François et Marguerite Boudreau d’Acadie m. v. 1698, d’Acadie 1 1re Daniel Leblanc, laboureur, « n. vers 1626 (rec. 1671) (rec. 1686) ou 1627 (rec. 1693) (France), vf de …Mercier – Françoise Gaudet, fille de Jean et mère non connue (n.v.1623, rec. 1671, 1626 (rec. 1686), 1627 (rec. 1693) ou 1618 (rec. 1698), France – entre Serment 1695 et rec. 1699) » 2 m. v. 1650, de Port-Royal, Acadie « À ce moment l’économie est dominée par le MERCANTILISME (doctrine économique qui empêche une colonie de concurrencer sa métropole, surtout dans le commerce et l’exploitation des matières premières pour que la métropole fasse un maximum de profit). Le commerce des fourrures entraîne une expansion du territoire et des relations avec les Amérindiens. Ce dernier est le personnage le plus important de la traite (il chasse et trappe). Progressivement c’est le coureur des bois qui prendra sa place. Les Anglais eux établissent des postes de traite et attendent la venue des chasseurs. L’iroquois est alors l’intermédiaire. Ce sont les Compagnies qui dirigent ce commerce. Ils ont des obligations, administrer la N-France, peupler la colonie et entretenir le clergé. Elles ont surtout des privilèges intéressants. Le monopole du commerce, propriété du territoire, droit de taxer les colons, exemptions de taxes, etc. Par contre les Compagnies sont peu soucieuses de leurs obligations et le roi y met fin en 1663 avec l’instauration du gouvernement royal. 3 » La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes. Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que Daniel et Françoise fondent leur famille ?

1 Généalogie acadienne : http://www.genealogie-acadienne.net 2 Généalogie des Français d’Amérique du Nord, Denis Beauregard 3 Pages.csdgs.net

Pour faire votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, Bibliothèque publique de Hawkesbury, 550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1

Presque chimériques dans leur style brumeux et mystique, les tableaux de Natalie Frenière tendent à entraîner le spectateur dans leur profondeur et sont exposés au Chenail, dans le cadre de l’exposition Les Grands Bleus du centre culturel. —photo Gregg Chamberlain

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