NUTRITION
ERNÄHRUNG
AYURVÉDA : HARMONISER LE CORPS ET L’ESPRIT
AYURVEDA: HARMONIE ZWISCHEN KÖRPER UND GEIST
LES ATOUTS SOMMEIL DE L’AYURVÉDA
Trop de vata peut tuer le sommeil «Si ce trouble n’est pas secondaire à une pathologie, il est en général lié à un excès de vata. Il va donc falloir privilégier des aliments et activités à même de le dimi- nuer », résume la docteure Hunziker. C’est plus facile à dire qu’à faire, car, hélas, vata est un principe dominant dans notre quo- tidien : «On est bombardé d’informations, on vit à un rythme totalement irrégulier, on mange rapidement, froid et cru, en discutant... Autant de facteurs qui aug- mentent vata », souligne-t-elle. Première mesure : adopter une bonne hygiène de vie. Deuxième mesure : consommer des ali- ments qui apaisent vata : ils sont onctueux, humides, chauds et cuits – l’exact opposé de ce principe, caractérisé par le froid et la sécheresse. «Une soupe aux légumes avec du riz ou des pâtes le soir, c’est idéal ‒ cela ne veut pas dire que l’on ne peut pas manger du pain et du fromage, mais en petites quantités. Et un verre de vin rouge - un seul ! - est aussi recommandé pour apaiser vata », résume la docteure Hunziker. Enfin, pour ne pas étouffer ou diminuer notre agni, notre feu digestif, on choisira le moment où il est au sommet de sa vigueur pour prendre notre repas principal : entre midi et 14 h. Ces quelques ajustements peuvent déjà changer les choses, souligne la spécialiste. L’astringent, l’amer et le piquant ont l’effet inverse – ils augmentent vata – et sont donc à consommer avec modéra- tion. Féculents, blé, riz, avoine et quinoa ont tout bon, les légumes (attention aux feuilles et aux choux), les fruits mûrs et de saison, y compris la tomate, aussi, de même que le lait et les produits laitiers, si on les digère. 1) Mâcher. «Cela stimule la digestion et cela rassasie tous les sens. On considère d’ailleurs que c’est la deuxième phase du processus de digestion. La première est la cuisson des aliments et la troisième se déroule dans l’estomac», précise la docteure Simone Hunziker. 2) Privilégier les aliments qui apaisent vata. Ils ont une prédominance de saveur douce, salée et acide.
AYURVEDA-TIPPS FÜR GUTEN SCHLAF
1) Kauen. «Es regt die Verdauung an und erfreut alle Sinne. Darüber hinaus gilt es als zweite Phase der Verdauung. Die erste ist die Zuberei- tung der Lebensmittel, w hrend die dritte erst sich im Magen abspielt», pr zisiert Dr. Hunziker. 2) Lebensmitteln den Vorzug geben, die Vata beruhigen, vor allem den süssen, salzigen und sauren. Die adstringierenden, bitteren und scharfen bewirken das Gegenteil – sie befeuern Vata. Hier gilt also Zurückhaltung. St rkehaltige Lebensmittel wie Weizen, Reis, Hafer oder Quinoa gehen in Ordnung, ebenso Gemüse (aber Vorsicht bei Blattgemüse und Kohl) und reife, saisonale Früchte inklusive Tomaten sowie Milch und Milchprodukte, wenn vertr glich.
Im Ayurveda gelten Körper, See- le und Geist als untrennbares Ganzes. Die Behandlung eines der Teile wirkt sich also immer auf die ande- ren aus. Zusammen ist es ausserdem ein Mikrokosmos, der ständig mit der Umwelt interagiert – dem Makrokos- mos. Alles um uns herum, alles, was wir konsumieren, besteht aus denselben Ele- menten: Äther, Luft, Wasser, Feuer und Erde. Aus deren Zusammenspiel resul- tieren auch die drei Lebensenergien, «Doshas» genannt: Die Beweglichkeit («Vata») besteht aus Äther und Luft, der (Stoff-)Wechsel («Pitta») aus Feuer und Wasser und die Struktur («Kapha») aus Wasser und Erde. Ein weiteres zentrales Element ist das Verdauungsfeuer («Agni»), dank dem wir Lebensmittel, Gefühle und Informationen verarbeiten können. Körperliche oder seelische Leiden können mehrere Ursachen haben, so Dr. Simone Hunziker, eine auf Ayurve- da spezialisierte Allgemeinpraktikerin: «Das kann mit einem Übermass an einem oder mehreren Doshas zu tun haben oder auch mit einer Störung des Agni, des Verdauungsfeuers. Bei Schlafstörungen stellt man zuerst einmal fest, ob diese nicht von einem anderen Problem her- rühren, etwa rheumatischen Schmerzen oder Reflux. Gegebenenfalls behandelt man dann zuerst einmal dieses Leiden.
Zu viel Vata kann zu wenig Schlaf heissen Ist dieses Leiden jedoch nicht krankheitsbedingt, rührt es generell von einem Übermass an Vata her. Man muss also auf bestimmte Lebensmittel und Tätigkeiten umstellen, um es zu lindern», lautet ihr Fazit. Doch das ist leichter gesagt als getan. Denn Vata ist nun ein- mal etwas, das unseren Alltag beherrscht: «Wir werdenmit Informationen überflutet, unser Lebensrhythmus ist total unregel mässig, wir essen schnell, kalt und roh, sind dabei amReden …Alles Faktoren, die Vata anheizen», betont sie. Erste Gegen massnahme: eine gute Lebenshygiene. Zweite Massnahme: Lebensmittel konsu- mieren, die Vata dämpfen, d.h. sämige, feuchte, warme und gekochte – also genau das Gegenteil dessen, was diese Lebens energie charakterisiert: Kälte und Trocken- heit. «Eine Gemüsesuppe mit Reis oder Teigwaren zum Abendessen sind ideal – wobei Brot und Käse durchaus erlaubt sind, aber nur in kleinen Mengen. Und ein Glas Rotwein – aber nur eines! – hilft auch mit, Vata zu besänftigen», schliesst die Ärztin. Und schliesslich wählen wir, um unser Agni, unser Verdauungsfeuer, nicht zu ersticken, für unsere Hauptmahlzeit die Zeit, wo es amheissesten brennt: zwischen Mittag und 14 Uhr. Diese wenigen Anpas- sungen können schon viel bewirken, betont die Spezialistin.
En ayurvéda, médecine traditionnelle basée sur la philosophie indienne, on considère que le corps, l’âme et l’esprit forment un tout indissociable. Agir sur l’un de ces aspects influence forcément les autres. Cet ensemble constitue par ailleurs un microcosme en constante interaction avec le monde ‒ le macrocosme. Tout ce qui nous entoure, tout ce que l’on consomme est constitué des mêmes éléments: l’éther, l’air, l’eau, le feu et la terre. De leur association résultent aussi les trois énergies vitales, que l’on appelle doshas. Le principe de mobilité (vata) est fait d’éther et d’air ; celui de trans- formation (pitta), de feu et d’eau ; et celui de structure (kapha) est composé de l’eau et de la terre. Autre élément central : le feu digestif (agni), qui nous permet d’absorber aliments, émotions et informations.
«ON EST BOMBARDÉ D’INFORMATIONS, ON VIT À UN RYTHME TOTALEMENT IRRÉGULIER, ON MANGE RAPIDEMENT, FROID ET CRU, EN DISCUTANT... »
Les maladies du corps ou de l’âme peuvent avoir plusieurs origines, explique la docteure Simone Hunziker, médecin géné- raliste spécialisée en ayurvéda: «Soit elles sont liées à l’excès d’un ou de plusieurs doshas et/ou à un dérèglement d’agni, notre feu digestif. Pour les troubles du sommeil, on vérifie dans un premier temps qu’ils ne découlent pas d’un autre problème, comme des douleurs liées à des rhumatismes ou à un reflux gastrique. Le cas échéant, on commence par traiter ce mal. »
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