Carillon_2011_01_12

Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca L’harmonie n’a pas duré longtemps

L’harmonie au Conseil municipal de Hawkesbury n’a pas duré longtemps. Quelques minutes après l’ouverture de la première assemblée du nouveau Conseil municipal le 6 décembre, la discorde a éclaté parmi les membres du Conseil. Et la dissension a persisté lors de la réunion du 20 décembre, quand le Conseil, lors des votes de 4 à 3, a changé sa position au sujet de deux dossiers controversés : le financement de la So- ciété de développement commercial et touristique, et la position du Conseil face au nettoyage partiel de l’étang de l’ancien moulin de la compagnie Canadian International Paper. Le nouveau mandat des élus a com- mencé le 1 er décembre, mais, déjà, comme on a vu lors du dernier mandat, il y a deux clans au sein du Conseil. Et le nouveau maire René Berthiaume a rapidement compris que le Conseil n’est pas un groupe de moutons qui endosseront tous les suggestions du maire. C’est bien plus agréable quand tout le monde est d’accord; et les électeurs de Hawkesbury veulent que les élus travaillent ensemble. Mais la dissension n’est pas néces- sairement un problème : c’est un indice que les membres sont indépendants, qu’ils peuvent échanger des idées, que les représentants n’ont pas peur d’ex- primer leurs opinions, et qu’ils peuvent questionner les suggestions du maire et des décisions prises par l’ancien Conseil. Lors des élections, la majorité des électeurs a accepté les idées de M. Berthiaume, qui a mené sa campagne sous la bannière de « Travaillons en- semble! ». Par ailleurs, les électeurs ont égale- ment appuyé trois candidats — Johanne Portelance, Michel Thibodeau et Marc Tourangeau — qui siègent au Conseil pour la première fois et qui ne partagent pas les opinions du maire. Le 6 décembre, cinq jours après la cérémonie d’assermentation, les trois nouveaux conseillers ont questionné les choix du maire pour les membres qui siégeront au sein des comités. Pour- tant, les nominations sont rarement contestées et, par le passé, le Conseil a les approuvées rapidement. Mais cette tradition n’est pas nécessairement une bonne affaire. Les conseillers Portelance, Thibodeau et Tourangeau ont souligné que, lors de la campagne électorale, la

transparence était un thème commun. Ils ont déploré le fait que la Ville n’a pas avisé la population que les postes au sein des comités étaient disponi- bles. Les représentants ont également con- testé la nomination d’un ancien maire, Jacques Hétu, au conseil d’adminis- tration de l’Hydro Hawkesbury et à l’Association communautaire de dé- veloppement stratégique industriel de Hawkesbury. La nomination de M. Hétu au conseil de l’Hydro a été dé- faite, mais la nomination à l’Association a été adoptée quand le maire Berthiaume et les conseillers Alain Fraser, Michel Beaulne et André Chamaillard ont voté de nommer M. Hétu à l’organisme qui gère l’ancienne propriété d’Amoco. Même si des membres ont souligné les compétences de M. Hétu, il faut qu’on appuie également le principe de la transparence évoqué par les con- seillers Portelance, Thibodeau et Tourangeau. Si la Ville veut être trans- parente, en pratique et non juste en théorie, il faut que la Municipalité donne une chance à tous les contribua- bles de poser les candidatures pour les postes au sein des comités. Le 20 décembre, le Conseil a été en- core divisé sur deux questions qui préoccupent les édiles depuis long- temps. Le Conseil a voté 4-3 pour arrêter le financement de la Société de dévelop- pement commercial et touristique, un organisme qui avait reçu carte blanche de l’ancien Conseil et qui a provoqué plusieurs discussions au cours des quatre dernières années. Cette déci- sion avait en effet aboli la SDCTH, qui a fermé son bureau à la suite de la résolution qui a mis fin aux subven- tions municipales pour la Société. Les conseillers Chamaillard, Portelance, Thibodeau et Tourangeau avaient voté pour la résolution tandis que le maire René Berthiaume et les conseillers Beaulne et Fraser avaient voté contre. En présentant la proposition, le con- seiller Thibodeau avait soutenu que la Ville n’avait pas les moyens d’être le bailleur de fonds de la SDCTH qui, selon lui, n’était plus nécessaire puis- que la Ville avait comblé son poste de directeur du développement économi- que. Précisons que, depuis 2004, la Ville avait contribué 835 156 $ à la SDCTH.

Selon les conseillers Thibodeau, Portelance et Tourangeau, les électeurs étaient « tannés » de payer des sommes importantes à un organisme qui n’avait pas donné grand-chose à la municipa- lité. Le maire avait tout fait pour sauve- garder l’organisme, disant que la perte de cet « outil indispensable » aurait des répercussions sévères pour Hawkesbury. « Si vous voulez que les gens d’affaires roulent les trottoirs et ferment leurs portes, ceci est la meilleure façon pour le faire », avait déclaré M. Berthiaume. Lors de la même réunion, dans un vote de 4 à 3, les membres ont appuyé le nettoyage partiel de l’étang de l’an- cien moulin de la compagnie Canadian International Paper, un autre dossier qui divisait les politiciens depuis long- temps. Les conseillers Chamaillard, Portelance, Thibodeau et Tourangeau

ont voté pour la résolution qui change la position adoptée par l’ancien Con- seil. Le maire et les conseillers Beaulne et Fraser ont voté contre la résolution. Tandis que M. Berthiaume et M. Beaulne avaient répété que la déconta- mination complète du site était la meilleure solution, Mme Portelance avait affirmé que les gens étaient « tan- nés » d’entendre parler des lagunes. Dans les deux cas, les élus ont pris la bonne décision. Les gens étaient « tan- nés » de la Société et de la chicane au sujet de l’étang. Lors des élections, les gens de Hawkesbury ont voté pour le renou- veau. Ils l’ont avec ce Conseil, un mélange des individus avec des opi- nions différentes. Non, l’harmonie n’a pas duré long- temps, mais, pour les gens qui aiment les débats et la transparence, le nou- veau Conseil a bien entamé le nouveau mandat.

N é d ' u n e r a c e f i è r e

par Jean-Roch Vachon

Cassivi Les familles Cassivi sont à l’honneur. Marie-Paule Noël Houle a préparé de cette lignée généalogique pour rendre hommage aux ancêtres maternels de la conjointe d’Ivan, Denise Dorion. Le premier ancêtre au pays est Antoni Cassovi (Cassivi), de Raguse, Sicile, Italie. En 1815, il était alors un mousse sur un bateau marchand qui fit naufrage se dirigeant vers les Indes. Les membres de l’équipage furent recueillis par un bateau canadien que les déposa à Québec. Un seul, le mousse Cassovi, demeura en Gaspésie où il fit souche. Il épousa Angélique O’Connor, fille de Pierre O’Connor et Angélique Damboise le 19-09- 1816 à Gaspé (Cap-des-Rosiers), Québec. Antoni Cassivi nous vient de Raguse, Sicile. «La Sicile est la plus grande île italienne, séparée du continent par le détroit de Messine et baignée par la mer Ionienne de la mer Tyrrhénienne et la Méditerranée. » ¹ « Raguse est une ville italienne, chef lieu de la province de même nom, située au sud de la Sicile. La ville, intéressante par son architecture baroque et par son site pittoresque, est constituée en deux parties, réunies en 1926 : la ville haute Ragusa Superiore et la ville basse, plus ancienne, Ragusa Ibla. Son économie est basée sur l’agriculture, l’industrie (extraction de l’asphalte, pétrole, alimentaire, chimie, bâtiment et pétrochimie), l’artisanat de la dentelle et le tourisme. ² » Générations 6 e Ivan Houle – Denise Dorion m. 2002 à Québec 5 e Jeanne d’Arc Cassivi – Alcide Marion m. le 06-06-1950 à Saint-Jean-Baptiste-de-Cap-aux-Os, Gaspé Qc 4 e Joseph Albin Cassivi – Estella Cassivi m. le 09-06-1927 à Saint-Joseph, L’Anse-au-Griffon, Qc 3 e Isidore Cassivi – Mary Louisa Loise Shaw m. le 06-02-1889 à Saint-Albert-le-Grand, Gaspé (Saint-Albert- de-Gaspé), Qc 2 e François Cassivi – Angélique Maloney m. le 02-08-1858 à Saint-Patrick, Gaspé (Douglastown), Qc 1 re Antoni Cassivi – Angélique O’Connor m. le 19-09-1816 à Saint-Georges, Gaspé (Cap-des-Rosiers), Qc André Cassivi - Anne Autoriuse de Raguse, Sicile, Italie « Au moment où Antoni et Angélique fondent leur foyer, «Le Bas-Canada (le Québec actuel) connaît son été le plus froid de l’époque contemporaine. Le 3 juin, il neige à Québec et Montréal. Le mois de juillet est caractérisé par de nombreux gels. Comme résultat, les récoltes sont catastrophiques. C’est la conséquence de l’explosion du volcan Tambora en Indonésie d’avril 1815. » ³ 1. http://www.italia.it/fr/decouvre-litalie/sicile.html 2. http://www.masicile.com/28-raguse-ragusa-sicile.htm 3. http://www.africaciel.com/afrique/portail/index/1816.html Pour votre généalogie, adressez-vous à Jean-Roch Vachon 449, chemin Laflèche, Hawkesbury, Ont. K6A 1M8 ; tél. : 613-632-7678

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