Cornwall_2016_10_05

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Des paroissiens contestent la fermeture possible de La Nativité PAGE 2

October 5 octobre 2016

V. 6 N. 44

The man who is one with nature

One step in Guiseppe (Joe) Belmonte’s garden is enough to surprise even the most avid gardener. PLEASE READ ON PAGE 6

EXPLORONS LES 100 ANS DU DROIT DE VOTE DES FEMMES AVEC GERMAINE PAGES 7-1 4

NOS BUREAUX SERONT FERMÉS LE LUNDI 10 OCTOBRE, JOURNÉE DE L'ACTION DE GRÂCE OUR OFFICES WILL BE CLOSED MONDAY OCTOBER 10, THANKSGIVING DAY

ATTENTION

Des paroissiens contestent la fermeture possible de La Nativité

FRANCIS RACINE francis.Racine@eap.on.ca

C’est dans une lettre envoyée à l’arche- vêque Terrence Prendergast que le groupe, formé de Robert Brunet, Odette et Michael Lawrence ainsi que Jeanne Scott, fait va- loir que le majestueux édifice du chemin Montréal est le lieu de rassemblement de la principale paroisse de Cornwall et constitue le berceau de la francophonie de la ville.

Un communiqué de presse, émis par le bureau de Mgr Prendergast, bien que très catégorique quant à l’avenir de l’église Sainte-Croix, était plus flou au sujet des destinées de la cocathédrale La Nativité. « L’église de La Nativité continuera d’être utilisée pour les célébrations diocésaines ponctuelles jusqu’à la fin de l’année pastorale

2016-2017 », avait déclaré l’archevêque dans le communiqué. «La Nativité fait partie de notre patri- moine francophone et canadien, a fait valoir M. Brunet, lors d’une entrevue avec Le Journal . Nous pensons donc que c’est important de la garder ouverte.» Bien que Mgr Prendergast n’ait pas

Quatre paroissiens de Cornwall tentent, depuis maintenant quelques mois, de convaincre l’archevêque du Diocèse d’Alexandria-Cornwall de garder ouverte la cocathédrale La Nativité.

Le Journal, Cornwall

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Le mercredi 5 octobre 2016

et obtenue par Le Journal, les quatre parois- siens soulignent que « personne ne met en doute la nécessité de se rassembler en

annoncé la fermeture définitive de la Nativité, plusieurs paroissiens estiment que le diocèse voudrait effectivement que

supervisé sa construction en 1888, est ense- veli sous le plancher du bâtiment.

vite compris que les dirigeants du Diocèse d’Alexandria-Cornwall avait accepté une offre d’achat pour la démolition de l’église.» Lors de sa quête, M. Bazinet a contacté l’Association canadienne française de l’Onta- rio de Stormont, Dundas et Glengarry afin de demander leur aide. «On nem’a jamais répondue, a déclaré le paroissien.» Lors d’un appel téléphonique, Céline Baillargeon-Tardif, gestionnaire de projets pour l’organisation, a fait valoir qu’aucune lettre de la part de M. Bazinet n’aurait été reçue au bureau de l’ACFO. Un exemplaire de cette lettre, datée du 6 juillet dernier, fait remarquer qu’une propo- sition adoptée par l’ACFO lors d’une réunion du 7 juin 2011 déclare que «les paroisses francophones de Cornwall et des environs ont été fondées par des Canadiens-français catholiques et que la religion, la langue et la culture sont inter-reliés, il est proposé que le conseil d’administration de l’ACFO de SD et G appuie les paroissiens des paroisses menacées de fermeture.» .

Un paroissien espère sauver Sainte-Croix

les trois paroisses, soit Sainte-Croix, Saint-Félix et La Nativité, deviennent une seule paroisse francophone. « En juin der- nier, j’ai reçu une recommandation de l’équipe pastorale, du conseil de pasto- rale et des conseils

un seul lieu de culte. Une seule paroisse, plus solide et plus apte à répondre à nos besoins et à notre épanouisse- ment, c’est la seule issue pour assurer l’autonomie finan- cière de notre com- munauté et rétablir l’unité et l’harmonie

Pour sa part, Conrad Bazinet conteste la fermeture de la paroisse Sainte-Croix. En effet, l’homme qui réside à Williamstown, faisait auparavant partie d’un groupe qui avait fait en sorte que cette même paroisse reste ouverte par l’entremise d’une pétition qui avait généré 476 signatures. «J’étais présent à l’ouverture officielle de la célébration de l’église Nativité le 8 septembre dernier, a fait valoir M. Bazinet. Je sentais pour la première fois une fierté d’appartenance envers cette belle paroisse. Mais l’émotion fut vite changée lorsque le célébrant a annoncé la fermeture de la paroisse Sainte-Croix, en décembre 2016.» M. Bazinet dit donc se sentir trahi par le diocèse. «Étant au courant des activités de nou- velles constructions de maisons dans les environs de la paroisse Sainte-Croix, j’ai

Un communiqué de presse, émis par le bureau de Mgr Prendergast, bien que très catégorique quant à l’avenir de l’église Sainte- Croix, était plus flou au sujet des destinées de la cocathédrale La Nativité.

des finances visant la restructuration des trois paroisses Nativité, Saint-Félix et Sainte- Croix », a déclaré Mgr Prendergast. Selon M. Brunet, les quatre paroissiens espèrent que la décision du diocèse peut être changée et que l’église du cheminMontréal accueille l’ensemble des francophones du secteur de l’est de la ville. Dans leur lettre envoyée à l’archevêque

de tous les fidèles. » De plus, M. Brunet souligne que vendre un bâtiment comme la cocathédrale s’avè- rerait presque impossible. « Il ne faut pas oublier qu’un prêtre est enterré dans le sous-sol de la paroisse », dit-il. En effet, le Père Paul-Antoine De Sauhnac, qui avait dressé les plans de l’église et qui a

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Wednesday, October 5, 2016

Donuts for a good cause

Cornwall Historic Jail The Historic Cornwall Jail, attached to the United Counties Building on Water Street, is now open on weekends, from 11 a.m. to 3:15 p.m.This year, prison costumes will be available for those who want the full inmate experience. The Governor’s house has also been partially furnished. Information: 613-936-0280. Cornwall Newcomers Cornwall Newcomers Alumnae Chapter (CNAC) invites the ladies of Cornwall Newcomers Club. If you joined Cornwall Newcomers Club (CNC) in 2012, you are eligible to join the Cornwall Newcomers Alumnae Chapter. Information: Lyz at 613-932-8164. Café-Causerie L’équipe psycho-sociale invite les femmes à se joindre à leur rencontre mensuelle de bavardage et de plaisir. L’activité permettra d’échanger sur divers sujets dans une atmosphère de détente. Les rencontres auront lieu au bureau de l’Équipe psycho-sociale, au 610, avenue McConnell. Information : Josiane Briand- Pilon au 613-938-7112, poste 232. Our Lady of the Angels Parish Reverend Cyriaque Bella and the pa- rishioners of Our Lady of the Angels Parish in Moose Creek invite you to their Parish Supper on October 16 from4:00 p.m. until 7:30 p.m at the Roxborough Community Hall on St. Polycarp Street inMoose Creek Moccasin Model Club TheMoccasinModel Club at St.Mathews Lutheran Church, starting at 7:30 p.m. All model railroad enthusiasts are welcome to attend. Information: 613-936-1660. Smart City Toastmasters Smart City Toastmasters Club offers the opportunity to learn communication skills and gives a practical leadership experience in a positive environment. Meetings are on the 1 st and 3 rd Wednesday of each month at the St. Lawrence College, room 3520. Friends of Vets The Friends of Vets support groupmeets on the 1 st and 3 rd Thursday of everymonth at 7 p.m. at 780 Sydney Street. There is parking in the back of the building and the coffee is free. communautaire community link Le lien The

Volunteers and employees of the St. John Ambulance were on hand at No Frills and Cardinal Meats on September 24 in order to take part in a fundraiser to help the non for profit agency. “Last year, we were sold out of donuts in three hours,” said branch manager Cynthia Bennett. “So we have a lot more this year!” The event is organized in order to raise funds for the many services offered by St. John Ambulance. Pictured are volunteers Marion Smith and Shirley Meilleur, branch manager Cynthia Bennett and helper Shyanne Anderson. — photo Francis Racine

Publié le mercredi par • Published on Wednesday by: La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par • Printed by: Imprimerie Prescott et Russell, Hawkesbury, ON # convention : 0040012398

BERTRAND CASTONGUAY Président • President bertrand@eap.on.ca ROGER DUPLANTIE Directeur Général • General Manager roger@eap.on.ca FRANÇOIS BÉLAIR

625, ch Montréal, Cornwall, Ontario K6H 1C3 Tel.: 613-938-1433 • Fax.: 613-938-2798

Directeur Marketing et Développement Marketing and Development Manager francois.belair@eap.on.ca FRANÇOIS LEGAULT Directeur de l’information • News Editor francois.legault@eap.on.ca GILLES NORMAND Dir. Production et Distribution Mgr. gilles.normand@eap.on.ca THOMAS STEVENS Dir. Infographie et prépresse • Layout & Prepress Mgr. thomas.stevens@eap.on.ca Publicité • Advertising: roger.duplantie@eap.on.ca Nouvelles • News: jcornwall@eap.on.ca francis.racine@eap.on.ca Classées • Classified / Distribution: roger@eap.on.ca

Nous invitons les lecteurs à nous faire parvenir leurs lettres qui ne doivent pas dépasser 300 mots. Nous nous réservons le droit de les modifier ou de refuser de les publier. L’expéditeur doit inclure son nom, prénom, adresse et numéro de téléphone. Readers are invited to send us their letters that must not exceed 300 words. We reserve the right tomodify themor to refuse to publish them. The writer must include their names, address and telephone number.

Jim McDonell M.P.P/DÉPUTÉ

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Le mercredi 5 octobre 2016

FANNIE OLIVIER LA PRESSE CANADIENNE La proportionnelle renforcerait l’unité nationale minuscule de sièges détenus par le Parti libé- ral du Canada dans les provinces de l’Ouest lorsqu’il a élaboré en 1980 le Programme énergétique national (PÉN)—très peu en place de cette politique délicate. « Même avec de la bonne volonté, si vous n’avez pas au cabinet des gens de régions différentes qui élaborent des poli- sur le Brexit, et il craint une situation simi- laire si le Québec, l’Alberta ou la Colombie- Britannique, par exemple, votaient d’une façon complètement différente des autres provinces.

OTTAWA—L’ancien chef néo-démocrate Ed Broadbent propose le mode de scru- tin proportionnel mixte comme façon de renforcer l’unité nationale. Celui qui a dirigé le Nouveau Parti démo- cratique (NPD) entre 1975 et 1989 comparaît lundi après-midi au comité sur la réforme électorale, où il défend l’adoption d’un sys- tème de représentation proportionnelle, l’une de ses batailles de longue date. L’un des arguments qu’il a avancé en faveur de ce changement est que le système uninominal majoritaire à un tour qui pré- vaut actuellement au Canada encourage la discorde régionale. M. Broadbent a évoqué le nombre

populaire dans les provinces produc- trices de pétrole. Bien que le PLC eût malgré tout récolté plus de 20 pour cent des voix dans l’Ouest, il n’avait gagné aucun siège en Saskatchewan et

tiques cruciales qui affectent ces régions, vous pouvez faire de sérieuses erreurs », a-t-il plaidé. À l’inverse, la tenue d’un référen- dum sur la réforme électorale—une idée vivement défendue

« À mes yeux, cela contribuerait à la désunion—pas à l’unité—que la campagne (en faveur d’une réforme) soit gagnée ou perdue », a-t-il soutenu. Le comité entend également lundi le point de vue de l’ancienministre péquiste de la Réforme des institutions démocratiques, Jean-Pierre Charbonneau. De nombreux experts sont également attendus en comité au cours de la semaine. En campagne électorale, Justin Trudeau avait promis que les élections d’octobre 2015 seraient les dernières selon les paramètres actuels.

En campagne électorale, Justin Trudeau avait promis que les élections d’octobre 2015 seraient les dernières selon les paramètres actuels.

en Alberta, et seulement deux auManitoba. Avec si peu d’élus provenant de cette région, le premier ministre d’alors, Pierre Elliott Trudeau, disposait de bien peu d’opi- nions provenant de cette région pour lamise

par les conservateurs—pourrait exacerber les tensions entre les différentes provinces, selon M. Broadbent. À ses yeux, le Royaume-Uni est un pays « désespérément divisé » depuis le référendum

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The Journal Cornwall

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Wednesday, October 5, 2016

FRANCIS RACINE Francis.Racine@eap.on.ca

One step in Guiseppe (Joe) Belmonte’s garden is enough to surprise even the most avid gardener. His property, located in what some would consider the industrial portion of Cornwall, is an oasis of nature, where the grass calmly blows in the wind and where fruits and vegetables abound. The small road leading to the middle of the property is surrounded by healthy look- ing trees, all of themholding different sorts of fruits. Some hold pears, others plums, while most still have bright red apples on their branches, waiting to be picked. You see, Joe Belmonte is self-taught in the art of grafting apple trees. In essence, the 88-year-old man loves to experiment with his many apple trees. This creates several different sorts of apples.Theman has evenmanaged to create a pear/apple hybrid. “The fruit tastes very sweet,” he explains as he sits before a fire, enjoying a sausage he just cooked. “They are sweeter than juice!” Having purchased the lot in 1993, follow- ing his retirement, theman then proceeded to clear the whole land. “When I bought it, it was all bush,” he says proudly. “It tookme a whole year to clean it out.” He would dig around tree trunks until the roots were visible. He would then sit down and would proceed to cut off all the roots. It was long and hard work. “I would put a chain around the trunk and pull it with my van,” he expressed. “I finished my van but it got the job done,” he concludes, laughing. The lot was also full of big rocks. Belmonte used the same method to remove them as he did with trunks. Once all of it was completed, he set about planting all sorts of trees and plants. He also planted gardens, which now boast several different sorts of vegetables. His bigger garden is surrounded by a sturdy fence, which enables it to thrive without pests lurking within its boundaries. With his friend Mark Kaddie, he spends three to four days in the nature retreat. There, they talk of everything nature and cook an array of foods over the fire.They trim bushes, cut grass and of course pick apples. “I’ve known Joe for quite some time now,” says Kaddie. “He’s a great, hardworking guy. He’s truly got nature in his heart and soul.” When he’s not gardening, Joe Belmonte takes part in the annual river cleanup and is a proud member of the Lunker Club, Cornwall’s local fishing club. “I’ve always loved fishing,” he says. “I even used to fish back in Italy.” Although he couldn’t afford fishing equipment, Belmonte and some friends would fish using big rocks. Read the rest of Joe's captivating story on page 16

The man who is one with nature

Guiseppe Belmonte, locally known as Joe, is an 88-year-old man with a deep love of everything nature. Here he stands amidst one of his well kept gardens. — photo Francis Racine

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Le mercredi 5 octobre 2016

LA SALLE DE L’HISTOIRE CANADIENNE OUVERTURE LE 1 ER JUILLET 2017

Une exposition qui raconte un récit fait de conflits, de luttes, de pertes, mais aussi de réalisations, de succès, d’espoirs. Le 1 er juillet 2017, soyez des nôtres à l’ouverture de la Salle de l’histoire canadienne , la plus importante et ambitieuse exposition jamais réalisée par le Musée. www.museedelhistoire.ca

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Wednesday, October 5, 2016

EXPLORONS LES 100 ANS DU DROIT DE VOTE DES FEMMES AVEC GERMAINE

L E D R O I T D E V O T E D E S F E MM E S A U C A N A D A : RAPIDEMENT ET DANS LE

revendications des suffragettes des États-Unis et de la Grande-Bretagne et les journaux sont souvent favorables à leurs demandes. Jusqu’à 1925 – Les autres provinces emboîtent le pas En quelques années, le suffrage universel s’est étendu à l’ensemble des provinces. Jusqu’en 1919, en Colombie-Britannique, en Ontario, en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick, les femmes obtiennent successivement le droit de voter aux élections. L’Île-du-Prince-Édouard et Terre-Neuve (qui ne fait pas encore partie de la Confédération) emboîtent le pas en 1922 et en 1925 respectivement. 1940 – Le Québec tarde En raison du gouvernement au pouvoir fortement traditionnaliste, le Québec tarde à suivre les autres provinces. Bien entendu, des regroupements militent pour le droit de vote, comme la Fédération nationale Saint-Jean-Baptiste, l’Alliance canadienne pour le vote des femmes au Québec, fondée par Idola Saint-Jean à la fin des années 1920, et la Ligue pour les droits de la femme que préside Thérèse Casgrain. Les Québécoises gagneront finalement le droit de vote en 1940.

Au Canada, les suffragettes ont travaillé d’arrache-pied pour convaincre les politiciens d’accorder le droit de vote aux femmes. Mais, le militantisme restera le fait de groupes bien définis. Il n’a pas atteint les masses pour devenir un « mouvement de base ». Pour arriver à leurs fins, les suffragettes ont créé des associations et livré des pétitions à répétition au Parlement canadien avant que la Première Guerre mondiale — et l’air du temps, bien sûr — achève de convaincre les élus. Mais, dans les provinces soufflait déjà un vent de changement. 1916 – D’abord le Manitoba Le Manitoba est la première province qui accordera le droit de vote aux femmes. Des militantes comme Nellie McClung, appuyées par de nombreux hommes, réclament que la femme soit reconnue comme une citoyenne à part entière. Elles feront même un coup d’éclat en présentant un parlement modèle où les suffragettes débattent de la légitimité du droit de vote des hommes. Elles obtiennent gain de cause le 28 janvier 1916. 1916-1919 – L’Ouest progressiste La Saskatchewan et l’Alberta suivront quelques mois plus tard. Dans ces provinces nouvelles et progressistes, la forte population britannique est au fait des

Nellie McClung

Au Parlement canadien À l’échelon fédéral, accorder le droit de vote féminin était un geste plus politique que démocratique, selon la politologue Caroline Andrew : « On voulait faire voter les femmes pour le service militaire obligatoire. C’était un calcul politique, même si partout le droit de vote féminin était dans l’air. » En 1917, Les premiers groupes de femmes qui pourront voter soutiennent le gouvernement et la participation à la guerre, semble-t-il. La Loi des électeurs militaires permet d’abord le vote de tout sujet britannique membre des Forces armées canadiennes et résidant habituellement au Canada, sans égard au sexe ou à l’âge, ce qui comprend les infirmières militaires. Puis la Loi des élections en temps de guerre permet aux mères, épouses, sœurs et filles des hommes au front de voter, tant qu’elles répondent aux critères liés à l’âge et à la citoyenneté. Les mesures s’assoupliront rapidement. En 1918, l’ensemble des citoyennes de 21 ans ou plus qui sont nées au Canada et qui sont propriétaires terriennes obtiennent officiellement le droit de vote aux élections fédérales. L’année suivante, les femmes peuvent également se porter candidates aux élections fédérales.

VOYAGEONS SUR LA LIGNE DU TEMPS...

1867

1876

1894

1912

1914-1918

Le Journal, Cornwall

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Après les élections fédérales de 1921, les femmes occupent une place réelle dans la vie publique, elles peuvent devenir candidates, être élues, être nommées ministres. M A L G R É C E T T E V I C T O I R E S Y M B O L I Q U E , ?ĉŃÏōŧÐÏĔ·ĜŃÐdu ·óÏďúė£à˜úŃÐÞ

ON PREND NOTRE PLACE!

« Dans un certain sens, le droit de vote des femmes était la première étape dans la reconnaissance des femmes comme participantes de la vie publique », explique la politologue Caroline Andrew de l’Université d’Ottawa. Aujourd’hui, la parité n’est toujours pas atteinte. Et la Chambre des communes regroupe un peu moins de 90 femmes et près de 250 hommes. Au Sénat, par exemple, on compte une trentaine de femmes, une cinquantaine d’hommes et 20 sièges vacants. Cependant, il semble qu’un vent de renouveau souffle. « Dans les écoles secondaires, les filles sont beaucoup

plus impliquées dans la politique que les garçons », constate la nouvelle présidente de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick, Sue Duguay. « Mais je lis la biographie de Jean Chrétien et il n’y a qu’une politicienne qui en ressort. Dans le monde des adultes, on voit beaucoup moins de femmes. C’est choquant. » « Le vote, c’était la première étape, estime Chi Nguyen, qui a remporté un prix du Gouverneur général en 2004 pour ses travaux sur la santé sexuelle et l’incitation au vote des jeunes femmes. C’est la reconnaissance des femmes comme peuple. C’est le commencement de la question d’égalité. Le travail pour changer la société pour qu’elle soit plus égalitaire doit se continuer. Il y a eu beaucoup de progrès, mais il en reste beaucoup à faire, surtout pour les communautés autochtones et celles qui ne font pas partie de la majorité. » C’est quand même de bonne augure qu’en 2007, le gouvernement québécois ait formé son tout premier conseil des ministres paritaire; et qu’en 2015, le fédéral faisait de même avec son tout premier cabinet ayant atteint la parité homme-femme.

Photo : Presse canadienne

1916

1917-1919

1918-1919

1921

1922-1925

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EXPLORONS LES 100 ANS DU DROIT DE VOTE DES FEMMES AVEC GERMAINE

LE SAVIEZ-VOUS? Le droit de vote féminin s’est répandu dans le monde par poches géographiques. Mais c’est la Nouvelle-Zélande qui, la première, accorde le droit de vote aux femmes en 1893. L’Australie lui emboîte le pas en 1901.

PARCE QU’ON ETAIT EN 1916...

VOYAGEONS SUR LA LIGNE DU TEMPS...

1940

1950

1955

1960

1970

Surveillez le nouvel envol de Premières en affaires Carrefour en développement économique des femmes francophones.

Pour suivre l’évolution du projet :

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Le mercredi 5 octobre 2016

Oui pour les femmes, non pour d’autres

à la condition de répondre aux exigences de la loi électorale et, surtout, de renoncer à leur « statut d’Indien ». Mais en 1898, les préjugés raciaux, les mesures en place dans la majorité des provinces et la crainte que les Autochtones votent en bloc font tourner le vent : ils n’auront plus le droit de voter. La nouvelle fait peu de vagues. Le régime parlementaire canadien ne suscite pas tellement d’intérêt au sein des peuples qui ont leurs propres traditions politiques. En effet, dans plusieurs Premières Nations, démocratie et gouvernance existent déjà. Il faudra attendre 50 ans avant que les choses changent. Dans L’histoire du vote au Canada , Élections Canada explique que pour assurer la souveraineté canadienne sur les territoires du Grand Nord, on y établit des collectivités dont les individus figureront sur une liste électorale. En conséquence, les Inuits qui « habitent le territoire » sont le premier groupe autoch- tone à regagner le droit de vote, en 1950. Puis, en 1960, le gouvernement de John Diefenbaker octroie le droit de vote à l’ensemble de la population autochtone, et ce, presque à l’unanimité des membres du Parlement.

Lors des élections fédérales de 1921, le droit de vote des femmes était déjà acquis au Canada et dans plusieurs provinces. Par contre, seulement 50 % de la population pouvait exercer ce droit. Même si cette élection a été historique pour bon nombre de femmes, certains groupes n’ont pas eu accès aux urnes, et ce, pendant plusieurs décennies encore. Par exemple, les personnes ayant une déficience intellectuelle et les juges (leur fonction leur demandant d’être apolitiques) n’ont pu voter avant les années 1990. D’autres citoyens étaient aussi privés ponctuellement du droit de vote à cause de leur race ou de leur religion. Les peuples autochtones Il faut ajouter les Autochtones à la liste des sans-voix. Pourtant, la majorité de ces peuples vivaient depuis longtemps en démocratie. Les Iroquois représentent une des plus anciennes démocraties participatives vivantes et les Mohawks, femmes incluses, avaient l’habitude de désigner leur chef. En fait, au moment de la Confédération, les Autochtones ont le droit de vote,

Iqaluit, mars 1956. Crédit : Gar Lunney / Office national du film du Canada. Photothèque / Bibliothèque et Archives Canada.

Le cas des États-Unis Le cas des États-Unis est aussi

Dans le monde Les peuples autochtones du Canada ne sont pas les seuls à avoir été contraints d’attendre pour exercer un droit de vote. En Australie, les Autochtones, hommes et femmes, l’obtiennent en 1967, soit 65 ans après les femmes. « La Nouvelle-Zélande fait figure d’exception », précise Gertrude Mianda, professeure au programme d’études des femmes et de genre du Collège Glendon. « En effet, les femmes maories obtiennent le droit de vote en même temps que les autres femmes en 1893. »

particulier : les Premières Nations ont obtenu la nationalité américaine et le droit de vote en 1924, soit quatre ans après les citoyennes américaines. Mais il y a ombre au tableau : les Afro- Américaines n’ont pas pu se rendre aux urnes avant 1965, explique Gertrude Mianda, professeure au programme d’études des femmes et de genre du Collège Glendon. « [Elles] n’ont eu leurs pleins droits politiques que bien plus tard avec le Voting Rights Act, en 1965 et non en 1920, lorsqu’aux États-Unis le suffrage universel a été étendu aux femmes. »

1982

1992-1993

2002

RÉUSSITE ET BIEN-ÊTRE

.ca

BILINGUISME DURABLE

L’EMPLOYABILITÉ

ENVIRONNEMENT CULTUREL ENRICHI

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Wednesday, October 5, 2016

EXPLORONS LES 100 ANS DU DROIT DE VOTE DES FEMMES AVEC GERMAINE

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L’embarras du choix... En 2018, la Banque du Canada émettra un billet mettant en vedette une femme éminente de l’histoire du Canada. Ce sera la première fois qu’une femme autre que la reine apparaîtra sur une coupure. Plus de 460 candidatures ont été étudiées par un comité consultatif qui a déposé ses recommandations cet été. Nous avons, à notre tour, posé la question à des leaders. Pour l’historienne Denyse Baillargeon, il ne fait aucun doute que Thérèse Casgrain, la fondatrice de la Ligue pour les droits de la femme, doit être considérée comme une femme remarquable. Elle mentionne aussi Idola Saint-Jean, qui a fondé l’Alliance canadienne pour le vote des femmes au Québec en 1927 et a été candidate aux élections fédérales de 1930. Qu’en pense la présidente de la Fédération des jeunes francophones du Nouveau-Brunswick, Sue Duguay? Elle aimerait qu’on souligne

Thérèse Casgrain

l’exemple donné par les femmes de carrière qui ont suivi les traces des suffragettes. « La première femme autochtone à siéger au Parlement fédéral, Ethel Blondin-Andrew, ne représente pas la femme, mais le pouvoir qu’a acquis la femme représentant une minorité comme les autochtones », cite-t-elle en exemple. Selon vous, qui, de la suffragette à la députée en passant par la citoyenne qui siège aux conseils d’administration, mériterait un tel honneur ?

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WEEKS TO GO

Canadian treasures CANADA: NATURAL SOURCE OF PRIDE SINCE 1867

Quiz TEST YOUR CANADIAN KNOWLEDGE

The Waterloo pump

QUESTION 1: On what small Ontario town did author Steven Leacock base the fictional town of Mariposa in his 1912 novel, Sunshine Sketches of a Little Town? QUESTION 2: Which Canadian province is the most densely populated?

In the late 1970s, the University of Waterloo, in southern Ontario, was still something of a newcomer on the Canadian education scene. Founded in 1957, the institution set itself apart from its centuries-old counterparts that lived and breathed the status quo by implementing co-operative education—a concept that flew in the face of the lectures and classrooms of traditional academia—in its faculty of engineering. Co-op, as it became known, aimed to create a new generation of engineers with a unique skillset acquired by alternating between classic schooling and hands-on industry experience. A progressive, relaxed, entrepreneurial culture took hold of the establishment, attracting a particular type of student and staff: young, bright and willing to approach problems from unconventional angles. Among the educators enticed by University of Waterloo’s forward-thinking model was Alan Plumtree, a 29-year-old junior professor who made the move from University of Toronto. Plumtree, a mechanical engineering faculty member, and Alfred Rudin, member of the chemistry faculty, both had a reputation as problem-solvers that perfectly fit in with the fledgling university’s ethos. The pair caught the eye of Tim Journey, a water pump expert at Canada’s International Development Research Centre (IDRC). Journey was searching for a solution to a problem that plagued developing nations: inadequate access to drink- ing water. At the time, the water pumps used in poor, isolated villages of the third world were manufactured in rich, technically advanced countries. They were complex pieces of machinery made of cast iron that suffered rapid wear. When they broke, replacement parts were expensive—if they

could be located in the first place—and repairs required expertise rarely present in the affected communities. So in 1977, Tim Journey, on behalf of the IDRC, approached Plumtree and Rudin about designing an inexpensive, easy-to-repair pump that could be manufactured in developing countries using local materials. The two professors enthusiastically agreed to take on the project, an engineering challenge that researchers in five countries had already failed to deliver on. In just six months, Alan Plumtree and Alfred Rudin successfully built an elegant piston-based hand pump that stood up to rigorous testing with ease. How? “By keeping it simple,” according to Plumtree, who says the design was inspired by the philosophy of resourcefulness and minimalism embraced by the local Mennonite community. The Waterloo pump was an instant success, manufactured locally by the hundreds of thousands following its 1978 debut. While traditional pumps rarely last more than a year, the Canadian-born model can withstand eight years of heavy wear. Its designers never profited from their inven- tion and continue to make contact with users and manufacturers in differ- ent countries to help adapt the pump to local conditions. Various versions of the Waterloo pump currently provide clean water to millions of people worldwide, empowering villages by giving them control over their water supply. Thirty-odd years after its birth in a southern Ontario lab, the Wa- terloo pump remains a shining example of Canada’s will and ability to lead positive change on the global stage.

QUESTION 3: What breakthrough medical device was first built by Canadian engineer John Hopps between 1949 and 1951?

QUESTION 4: Which Canadian athlete is the first and only Olympian of any gender or country to win multiple medals at both the Summer and Winter Games?

SCIENCE AND TECHNOLOGY

ART, LITERATURE AND ENTERTAINMENT

Where are we from? THE 52 LARGEST GROUPS IN CANADA’S MULTICULTURAL MOSAIC

HISTORY AND GEOGRAPHY

SPORTS AND LEISURE

infO Canada THE STORIES BEHIND OUR SYMBOLS

Canada’s Acadian community

Acadian Canadians are the descendants of a French colony that settled the present-day Maritime provinces, a region then called Acadia, during the 17th and 18th centuries. The colony was a separate entity, both geographi- cally and politically, from New France and the French Colony of Canada (modern-day Quebec), and thus developed its own distinct history and culture.

ALBERTA

Bird: Great horned owl

The great horned owl became Alberta’s avian em- blem in 1977, after a province-wide vote amongst schoolchildren. This nocturnal raptor is a silent hunter, subsisting mainly off of small to mid-sized mammals. The great horned owl is a non-migra- tory bird that spends its life in the same locale where it’s born.

Acadians now mainly live in New Brunswick, despite the fact that their ancestors were spread out across all three Maritime provinces (as well as

parts of Quebec and Maine). This is mainly due to the 1713 Treaty of Utrecht, which forced France to cede Acadia to Great Britain and eventually led to the Great Expulsion of 1755–1763. At the dawn of the French and Indian War in 1754, the British government ordered Acadians to take an oath of allegiance that included the pledge to fight against the French. Nearly all refused. In the face of such disobedience, British authorities elected to deport roughly 11,500 people from the Maritimes; one-third died of disease or drowning. When displaced Acadians returned to Acadia after the war, their homes, farms and villages in Nova Scotia had been taken over by Loyalists. This prompted a mass exodus to the land that is now New Brunswick, where over 500,000 Acadians live today.

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Guiseppe “Joe” Belmonte shows off two different kinds of McIntosh apples. — photo Francis Racine

The man who is one with nature. Continued from page 6 . “We’d throw them onto other big rocks in the water,” he explains. “The shock in the water would stun the fish and we’d pick them up.” The octogenarian also loves the St. Lawrence River, which he calls magical. “I can’t understand why people would want to pollute it,” he expresses. “Mother nature was kind enough to give us such a beautiful river to swim in, fish in and boat in.” An adventure that started elsewhere Although he’s lived in Cornwall for over 50 years, Belmonte’s adventure started hun- dreds of miles away, in Italy. Born on November 4, 1928, he worked on various farms, always surrounded by agriculture and nature. “I used to work in wheat fields,” he ex- plains. “I was also in charge of taking care of turkeys.” He grew up in Accettura amidst a loving family. But even Belmonte’s small village was covered by the shadow of war that loomed over the whole of the European continent. As he finishes his sausage, he tells of how war affected his life. “They used incendiary bombs on towns close to where I lived,” he says. “Thankfully, the war was never really in my village.” Yet, Belmonte witnessed the blunt of the German army when he once made his way back home from a day’s work on a farm. “I was walking home and I came across the Germans,” he explains. “They were all ready and waiting for the Americans. When I ap- proached them, they askedme where I was going. I simply said that I had to go see my mother and they let me through.” The man had to walk through the mech- anized and infantry battalions that had amassed close to his village for two miles. With Europe lying in ruins following the SecondWorldWar, he opted for adventure. “I was young, I was in love and I wanted to see the world.” The then 23-year-old man took advan- tage of a contract that was being offered to potential immigrants. They were welcome

in Canada if they signed up for one year of la- bouring. Following the one year, they would be considered Canadian residents. The day before he was set to leave for Canada, he married his sweetheart, Isabelle Marzano. He then hopped on a ship and arrived in Canada on July 8, 1951. “We landed in Halifax, on Pier 21,” he recalls. “From there, I was sent to Cornwall.” There, he worked for the Lefebvre family farm. “It was hard work but I liked it,” he admits. “But it sure got cold.” Not being used to the sub zero tempera- tures; Joe Belmonte had to rely on an old trick he brought from his home country. “Before I could afford to buy myself winter clothing, I would stick newspaper pages in my clothes. It kept me warm!” When asked what was the biggest chal- lenge he faced when he immigrated to coun- try time zones away, he ponders shortly before answering “the language.” For, even if Belmonte is a gifted intellec- tual, he did not speak one word of English when he set foot on Canadian soil. After his contract was over, he set about bringing his wife to Canada. “She simply loves it here,” he says. “I love it too!” Joe and Isabella Belmonte have been happily married for 65 years. After attending countless night classes at the local St. Lawrence College, Belmonte earned a degree in engineering and worked for the local school boards. “I was in charge of the building maintenance,” he recalls. “I was the one who would oversee the heating in the schools.” But even though he worked countless hours in schools and boiler rooms, theman still couldn’t get enough of nature. At the re- spectable age of 88, He still goes mushroom hunting and fishing. It comes to no surprise that the he and Kaddie also come to the retreat in the dead of winter, to enjoy a hot fire in the middle of nature. “It’s something that relaxes you,” says Kaddie. “It’s my little retreat,” ads Joe Belmonte, smiling while proudly gazing at his green surroundings.

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A popular spot to enjoy the Cornwall Historic Walking Tour was the target of an apparent act of vandalism, on September 22. Historic plaque vandalized The good news is the graffiti was quickly removed from the plaque, as well as a nearby garbage receptacle that was also defaced. The good news is the graffiti was quickly removed from the plaque, as well as a nearby garbage receptacle that was also defaced. “The plaques include a special finish that inhibits the paint’s ability to adhere to the finished product,” said Centre-town Coordinator Todd Lihou. “As soon as we found out about the vandalism we quickly washed the paint off.” Lihou said Cornwall police have been advised of the incident and anyone with information should contact the authori- ties. “This is an unfortunate act. So many people, including countless volunteers and stakeholders, worked hard tomake this pro- ject a reality,” said Lihou. “We hope that by providing this information to the public the police will be able to find out who did this, so that this won’t happen again.” Some twenty Cornwall Historic Walking Tour plaques, featuring colourful illus- trations that depict an era or event from Cornwall’s rich history, were unveiled this summer. The project was sponsored by Heart of the City, the City of Cornwall, Le Village BIA and the Downtown BIA. Members of the public, who might have information concerning the incident where a plaque depicting the Eastern Entrance to the Cornwall Canal was spray-painted, are encouraged to contact the Cornwall Community Police Service (613-933-5000).

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Prayer to the Blessed Virgin (never known to fail). Oh, most beautiful flower of Mt. Carmel, fruitful vine, splendor of Heaven, Blessed Mother of the son of God, Immaculate Virgin, assist me in my necessity. Oh, Star of the Sea, help and show me, herein you are my Mother. Oh, Holy Mary, Mother of God, Queen of Heaven and Earth! I humbly beseech you from the bottom of my heart to succor me in this necessity. There are none who can withstand your power. Oh show me herein you are my mother. Oh Mary, conceived without sin, pray for us who have recourse in thee (3x). Holy Mother, I place this cause in your hands (3x). Holy Spirit, you who solve all problems, light all roads so that I can obtain my goal. You who gave me a divine gift to forgive and forget all evil against me and that in all instances, in my life, you are with me, I want in this short prayer to thank you for all things as I confirm once again that I never want to be separated from you in eternal glory. Thank you for your mercy towards me and mine. The Person must say this prayer three consecutive days. After three consecutive days, the request will be granted. This prayer must be published after the favour is granted. J.L. PRAYER

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