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l'objet. À cela s'ajoute un surmoi destructeur qui se situe du côté de la mort et qui engendre des sentiments de persécution, potentiellement mortifères.
VI. DE LA GRANDE PROLIFÉRATION DU TERME DANS D'AUTRES RÉSEAUX CONCEPTUELS
Pour certains, un grand usage des différents aspects du concept et de ses dérivés à travers le vaste éventail d'orientations psychanalytiques contemporaines risquerait d'en diluer la spécificité. (Une recherche dans les publications du site pep-web a révélé quelque 6 500 articles utilisant le terme « contenance »). Dans ces conditions, il importe de distinguer l'usage du terme de l'usage du concept. Alors que le terme a été employé dans une myriade de contextes liés à la réduction des tensions angoissantes chez l'analyste et le patient, l'utilisation du concept et de ses dérivés (même si, paradoxalement, le terme n'est pas toujours utilisé) a évolué et a été utilement employé dans les diverses orientations psychanalytiques. Ce point a été abordé par certains auteurs post-bioniens ainsi que par leurs homologues d'autres réseaux conceptuels, en particulier au sein des réseaux conceptuels freudiens au sens large, y compris de la psychologie du moi contemporaine, et également dans certains courants de la psychologie du self contemporaine, qui reconnaissent à la fois des similitudes et des différences. (Voir les entrées spécifiques « LA PSYCHOLOGIE DU MOI (LA) » et « SELF (LE) »). Du point de vue de certains théoriciens post-bioniens, les liens entre la psychologie du moi contemporaine et la pensée bionienne ont été examinés par Lawrence Brown dans son article intitulé « The Ego Psychology of Wilfred Bion : The implications for an intersubjective view of psychic structure » (« La psychologie du moi de Wilfred Bion : Les implications pour une vision intersubjective de la structure psychique » ; Brown, 2009). Pour sa part, Elias Da Rocha Barros note que « [...] la tournure intersubjective du concept semble s'être profondément enracinée dans la culture psychanalytique contemporaine, en particulier en Amérique du Nord et en Amérique latine. Ce concept a permis de combler une lacune essentielle pour la psychanalyse contemporaine. Je pense au changement dans la relation d'un patient vis-à-vis de son propre esprit dans le contexte de l'intersubjectivité, au point d'entraver la pulsion d'action et de favoriser la possibilité de réflexion » (Da Rocha Barros 2015). Dans la perspective de la psychologie freudienne contemporaine du Moi, Shmuel Erlich (2003) propose une « fonction de transformation du Moi », qui serait l'un des liens possibles entre la psychologie contemporaine du Moi et la fonction alpha de Bion (voir aussi l'entrée spécifique « PSYCHOLOGIE DU MOI (LA) »). Un autre exemple d’un rapprochement apparent est celui du psychologue de l’Ego ( Ego psychologist ) nord-américain contemporain Fred Busch (2013) qui, pour marquer un changement paradigmatique de la levée de la répression en faveur de la transformation, fait une remarque presque identique à celle exprimée par Da Rocha Barros, lorsqu'il affirme
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