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doivent être retenues en termes de l'attention systématique qu'il a donnée à l'interaction, fondée sur les constats moïques, entre le Moi et le soi ( self) . De plus, la diversité de la scène contemporaine est enrichie par la réapparition de la psychologie du Moi contemporaine à Madrid, par Cecilio Paniagua, qui a mené plus loin « l'analyse microstructurale » de la surface psychique de Paul Gray, de façon à démontrer une appréhension efficace des interactions entre le Ça et le Moi, en constant évolution lors du processus psychanalytique. Certaines des contributions susmentionnées sont spécifiées ci-dessous. III. Ca. La psychologie du Moi en Europe avant la seconde guerre mondiale Particulièrement parlant dans ce cadre est le retour d'un intérêt porté à propos de « Ferenczi and Ego Psychology » (« Ferenczi et la psychologie du Moi ») par Carlo Bonomi (2010). À peine une année après son premier entretien avec Freud, Sándor Ferenczi invente le terme « introjection » (voir Ferenczi, 1909), qu'il considérait comme une « extension du Moi » (Ferenczi 1912, p. 317). En 1913, il publie deux contributions supplémentaires à l'étude psychanalytique du Moi : « Stages in the development of the sense of reality » (« Le développement du sens de réalité et ses stades », ainsi que « Belief, disbelief, and conviction » (« Foi, incrédulité et conviction sous l'angle de la psychologie médicale »). Dans le second article, Ferenczi considère que le sens de réalité ne s'atteint pas en s'appuyant sur l'autorité ; en cela il anticipe un aspect important de son opposition ultérieure à la psychologie du Moi fondée sur le modèle structurel. En fait, selon cette affirmation, qui est en décalage avec le point de vue de Ferenczi, le sens des réalités du patient serait accru par l'introjection de l'analyste en tant que Surmoi auxiliaire. Selon Bonomi, la raison est fondée sur des problèmes techniques que l'analyste rencontre dans son travail clinique avec ses patients, où l'aliénation mutuelle qui s'est développée progressivement entre la ligne de pensée de Ferenczi et les concepts moïques liés au modèle structurel est apparue le plus clairement. Alors que le développement de la « technique standard » mit de plus en plus l'accent sur l'abstinence de l'analyste en ce qui concerne toute forme de participation dans la relation avec le patient, Ferenczi élabore progressivement une attitude de participation réfléchie dans la rencontre psychanalytique. C'est ainsi qu'autour de l'année 1927 Ferenczi arrête d'adhérer à un modèle de thérapie préconçu et le remplace par l'idée d'une « élasticité » fondamentale dans la technique (Ferenczi, 1928). Par son travail systématique avec un ensemble large de patients traumatisés et dissociés, Ferenczi en est venu à considérer que le problème principal du Moi ne se situe pas dans son autonomie vis-à-vis de pressions instinctuelles comme le stipulait la psychologie du Moi, mais dans la conservation de ses frontières et le sentiment de soi.
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