770 Nm pour la Ferrari F8). Or, sur le terrain des perfor- mances, la Huracán Evo tient bon face à sa rivale, malgré son embonpoint (1 422 kg) supé- rieur de près d’un quintal par rapport à la Ferrari. En clair: même si la Ferrari est plus rapide (340 km/h en vitesse Max), la Lamborghini Hurácan se distingue par la simplicité de l’action combinée de la transmission intégrale et du moteur atmosphérique, ce qui contribue à la réduction du temps de réponse à l’ac- célération, contrairement à la Ferrari qui est censée subir l’effet délétère de ce qu’on appelle le «Turbo Lag». D’où l’égalité du résultat, lorsqu’il s’agit d’accélérer de 0 à 100 km/h, soit 2,9 s, malgré la supré- matie technologique de la F8 Tributo. En fait, cette Lambo rappel le
nal ine se fait sentir dès que l’on prend place à bord d’une Lamborghini de cette trempe. Mais une chose est sûre, il ne manquera pas de bien accrocher sa ceinture et régler son siège, pour ne pas se faire trop balloter dans les virages. Turbo ? Connaît pas Sur le plan de la motorisation, la Hurácan, faut-il le rappeler, s’accroche aux «valeurs» de la tradi t ion et ne se laisse pas séduire par la mode du downsi- zing. Alors que sa concurrente directe, F8 Tributo, fait appel à un V8 à cylindrée réduite, à peine 3 902 cm3, boosté d’une bonne paire de turbos, la Hurácan reste fidèle au V10 atmosphérique. Si la puissance y laisse beaucoup de plumes avec un écart de 80 ch en faveur du cheval cabré, le dif- férentiel en termes de couple est vraiment flagrant (600 Nm contre
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