Carillon_2020_02_20

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Y A-T-IL UNE CRISE DANS LE SECTEUR CRISTIANA MANDRU CRISTIANA.MANDRU@eap.on.ca

loyers sont beaucoup plus élevés ici que ce qu’ils s’attendaient à payer», a fait remarquer M. Tsourounakis. M. Tsourounakis en sait quelque chose puisqu’il est lui-même propriétaire de quelques appartements à louer. Il a men- tionné qu’il reçoit des appels pour ses appar- tements, même deux à trois semaines après les avoir loués. À la question de savoir s’il existe des projec- tions actuelles quant au nombre de personnes censées venir s’installer à Hawkesbury, M. Tsourounakis n’a pas pu se prononcer. «Même si personne ne vient, nous avons toujours un problème. Rien que pour la population existante, il n’y a pas assez d’appartements à louer», a-t-il ajouté. Il y a de nombreuses possibilités d’emploi en ville, qui attirent des gens de l’extérieur de Hawkesbury à venir travailler ici, mais ils n’ont rien à louer, même s’ils voulent venir s’instal- ler ici. Et la location c’est la première étape pour attirer des acheteurs potentiels, car elle ne les engage en rien; elle leur donne juste

Voilà le sujet abordé par le conseiller municipal de Hawkesbury, Antonio Tsourounakis, lorsqu’on lui a demandé d’évaluer si la Ville était prête à accueillir de nouveaux arrivants francophones dans le cadre du projet pilote communauté francophone accueillante. Il y a énormément de gens qui cherchent à louer à Hawkesbury, mais ils ne trouvent rien, a indiqué le conseiller. «Laproblématiquedu logement est antérieure à la problématique engendrée par l’initiative de la communauté francophone accueillante. On rappelle que le programme vise à attirer de nouveaux arrivants francophones. Ce qui se passe, c’est que l’offre est maintenant limitée. Dès lors, les loyers augmentent puisqu’il y a très peu d’offres et qu’il n’y a pas beaucoup de nouveaux développements immobiliers. Les gens ont donc dumal à trouver un loyer. Ce qu’ils découvrent également, c’est que les

Il y a une grande demande de location à Hawkesbury , selon Antonio Tsourounakis, conseiller municipal de la ville. Le manque profond d’offres de logements est très néfaste pour l’économie locale, du fait que les gens vont chercher ailleurs des logements convenables. La ville sera alors privée de tous ces revenus, en plus d’une croissance démographique salutaire. — archives

un avant-goût du style de vie d’une petite ville tranquille de l’Est ontarien, avant qu’ils ne décident de s’installer définitivement ici. Alors comment résoudre ce problème? La Ville elle-même ne peut pas construire des appartements ou des maisons. C›est le travail des promoteurs. L’ÉTUDE M. Tsourounakis a toutefois mentionné que la Ville était sur le point de mener une étude pour déterminer l’ampleur du besoin immo- bilier, ainsi que les types de logement dont on aura besoin. A-t-on besoin de maisons individuelles, de logements multifamiliaux, de condominiums ou même de maisons haut de gamme? Telles sont les principales questions auxquelles l’étude devra répondre. «Nous ne le savons pas encore. Nous savons uniquement que l’offre est très limitée. Et c’est ce qui fait que les prix grimpent et que les gens ont dumal à trouver un logement. Et cela fait vraiment mal à l’économie locale parce

que si les gens finissent par louer ailleurs qu’à Hawkesbury, alors la Ville ne bénéficie pas de ces revenus. De plus, il n’y a pas de crois- sance démographique car les gens regardent à l’extérieur de la ville, pour combler leurs besoins, puisqu’ils ne trouvent rien ici.» C’est ainsi qu’il explique la démographie actuelle de Hawkesbury, qui est restée quasiment inchangée depuis une trentaine d’années. L’étude en question seramenée par une tierce partie, qui n’a pas encore été choisie, au moment de l’impression, selon Daniel Gatien, directeur général de la ville de Hawkesbury. «Ce que l’étude va faire pour la ville de Hawkesbury c’est que ça va identifier les besoins existants et ensuite faire un inven- taire des types de logements les plus en demande, en fonction de la démographie locale, des individus ou des familles qui vont les habiter, pour loger les gens d’ici, de chez nous et aussi les nouveaux arrivants qui voudraient s’y installer, selon M. Gatien. Par la suite, on mettra sur pied une grande

Né d’une race FIÈRE MALENFANT Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a réalisé cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels d’Hélène Malenfant. Le premier ancêtre canadien, Guillaume Malenfant, fils de Guillaume, ouvrier, et Françoise Macé, fille de Noël et Marie Jouanne (aussi Jouenne) de Sabellion, est né le 21 mars 1709, baptisé à Saint-Aubin-des-Préaux (Manche), France et inhumé le 4 mai 1758 à Kamouraska (Qc) (PRDH-RAB). Il épouse Marie Catherine Sirois dit Duplessis, née vers 1721 et inhumée le 20 décembre 1785, fille de François et Marie Anne Thiboutot (ou Petitboutot). Il est le petit-fils d’André (1622-1702), ouvrier, et Denise Coquet (v.1631-1711) de parents non connus, mariés à Malendandière, Normandie, France vers 1656, et arrière-petit-fils de Jacques et Jeanne Bazire, originaires de Saint-Aubin-des-Préaux, France. GÉNÉRATIONS 6e Hélène Malenfant 5e Irénée Malenfant – Hélène Deroy , fille d’Eugène et Odina Gauthier, m. le 1903-04-20 à Saint- Nom-de-Marie, Sayabec, Qc 4e Évangéliste Mallifant – Marie Lepage , fille de Cyrille et Théodora Martel, m. le 1858-04-19 à Saint-Marcellin, Les Escoumins, Qc 3e Guillaume Malenfant (1783-1864), forgeron – Angélique Simon, (1798-1837), fille de Michel, agric. et Angélique Dubé, m. le 1812-07-13 à Trois-Pistoles, N.-F. 2e Jean Baptiste Malenfant, agric. (1751-1835) – Geneviève Micheau (1747-1823) , fille de Joseph et Marguerite Courdeau /Déloriés, m. le 1773-01-11 à Saint-Louis, Kamouraska, Qc 1re Guillaume Malenfant - Marie Catherine Sirois, m. vers le 1er mai 1749 à Saint-Louis-de- Kamouraska, N.-F. Que se passe-t-il au pays alors que Guillaume et Marie Catherine fondent leur famille? « - Pierre Joseph Céloron de Blainville prend possession de la vallée de l'Ohio - Nouvelle émission de monnaie de carte. (monnaie de nécessité apparue d'abord au Canada (Nouvelle-France) et devenue moyen de paiement par cours forcé sous le règne de Louis XIV en 1685. Cet instrument financier consisterait en la première tentative de monnaie fiduciaire française et nord-américaine. - Jacques-Pierre de Taffanel, marquis de Jonquière, est nommé gouverneur de la Nouvelle-France. – Passage en Nouvelle-France de Pehr Kalm, naturaliste suédois. - Fondation d'Halifax qui est un port naturel d'envergure, un site idéal pour une base militaire pour contrebalancer Louisbourg. 7 »

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1 http://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/bs1946871 2 http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/ecivil/pdf/01R/CE101/01R_CE101S33/1903/01/01R_CE101S33_1903_013_P006A.pdf

3 http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/ecivil/affichage.html?serie=09N_CE902S1&a=saint-_ 4 https://www.genealogiequebec.com/Membership/LAFRANCE/img/acte/2313242 5 https://www.familysearch.org/ark:/61903/3:1:3QS7-L99M-B835?i=143&wc=HZ9V-T38%3A21602701%2C21602702%2C21602703&cc=1321742 6 https://fr.wikipedia.org/wiki/Monnaie_de_carte 7 https://fr.wikipedia.org/wiki/Chronologie_de_l%27histoire_du_Qu%C3%A9bec_(1663_%C3%A0_1759)

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