Argenteuil_2018_04_27

LE TON MONTE DANS LES NÉGOCIATIONS

ACTUALITÉS

EVELYNE BERGERON evelyne.bergeron@eap.on.ca

général illimité (sic) qui touche votre accréditation syndicale, nous sommes dans l’obligation de vous présenter votre préavis demise à pied », peut-on lire dans cette lettre. Le porte-parole du syndicat des Teamster Stéphane Lacroix, qui représente les chauffeurs d’Autobus Campeau, a indi- qué à notre journal que des négociations sont en cours depuis quelques semaines entre les travailleurs et l’employeur. Il a indiqué que ces négociations n’avaient pas avancé rapidement, mais que « les travailleurs étaient confiants de trouver un terrain d’entente ».

Le syndicat des Teamsters chez Autobus Campeau accuse la compagnie de transport scolaire d’intimidation envers ses salariés. Bien qu’aucune grève ne soit prévue pour le moment dans le secteur d’Argenteuil, le propriétaire de l’entreprise, Jacques Campeau, a tout de même fait parvenir à tous ses chauffeurs d’autobus une lettre dont l’objet est un préavis demise à pied. « La présente et (sic) pour vous aviser qu’en raison de la possibilité de grève

Cela dit, les chauffeurs du secteur de Lachute ont voté à fortemajorité, si ce n’est à lamajorité selon des unités d’accrédita- tion syndicales, unmandat de grève. « Le but était demettre un peu plus de pression sur la table des négociations pour que les choses accélèrent », a indiqué M. Lacroix. Au moment de mettre sous presse, ces membres n’avaient pas l’intention d’exer- cer leur droit de grève. M. Lacroix a indiqué que les travailleurs souhaitaient donner une dernière chance aux négociations, contrairement à leurs collègues de l’Ou- taouais qui sortiront les piquets de grève lundi, si les pourparlers n’avancent pas. Maintenant, M. Lacroix a témoigné que la lettre envoyée par Jacques Campeau à ses employés pourrait fairemonter le ton autour de la table des négociations. « C’est très mal accueilli par les travailleurs, a-t-il déclaré. La direction d’Autobus Campeau utilise la même tactique de bullying pour contraindre les travailleurs à accepter les offres qui ont été mises sur la table au

—photo Evelyne Bergeron

cours des derniers jours, des dernières semaines. » C’est la rémunération qui est au cœur du litige. Le syndicat des Teamsters déplore notamment les augmentations salariales de 1 % à 1,5 % accordées aux chauffeurs d’autobus, alors que le taux d’inflation de 2017 se situe à 1,8 %. M. Lacroix a aussi souligné qu’un transporteur de la Rive-Sud avait récemment conclu une entente de trois ans comprenant une augmentation salariale beaucoup plus significative. Il rappelle qu’un chauffeur d’autobus gagne entre 20 000 $ et 25 000 $ par année. Les chauffeurs d’Autobus Campeau dans Argenteuil sont représentés par cinq uni- tés syndicales différentes, dont trois sont affiliées aux Teamsters. Au moment de mettre sous presse, Jacques Campeau n’avait pas retourné notre appel.

CHAISE MUSICALE ENVISAGÉE PAR LE CISSS

à l’époque, Myriam Sabourin a soutenu que la difficulté de recrutement était une situation difficile à prévoir. « On l’a essayé, mais le problème per- siste. On doit donc réfléchir et chercher des solutions. » Bien que Mme Sabourin ait assuré qu’aucune décision officielle n’était prise à l’heure actuelle, les dirigeants de l’URFI ont tout demême rencontré leur personnel la semaine dernière afin de les informer du scénario de déménagement qui est sur la table. « On voulait éviter de faire ces scénarios-là en secret. On voulait les mettre dans le coup », a-t-elle indiqué. Un des scénarios étudiés est de déména- ger l’URFI de Lachute dans l’ancien CHSLD d’Youville à Saint-Jérôme. On estime que l’établissement pourrait très bien répondre aux besoins de l’unité de réadaptation. À l’inverse, peut-on croire que les locaux actuels de l’URFI de Lachute pourraient convenir au futur CHSLD de Lachute ? Mme Sabourin a affirmé que ce n’était pas un scénario envisagé. L’option privilégiée serait plutôt de relocaliser des services qui sont actuellement aménagés dans des espaces locatifs ou encore des roulottes. - Evelyne Bergeron

—photo Evelyne Bergeron

Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides étudie la possibilité de rapatrier l’unité de réadaptation fonctionnelle intensive (URFI) de Lachute vers Saint-Jérôme. Cette toute récente unité – elle a été inau- gurée en 2013 – accueille jusqu’à 19 pa- tients de tout le territoire des Laurentides, pour des programmes de réadaptation d’une durée moyenne de trois mois. Près de 40 employés travaillent dans cet éta- blissement situé à côté du CHSLD actuel. La question se pose : pourquoi revenir sur une décision prise il y a à peine cinq ans ? Selon la porte-parole du CISSS des Laurentides, MyriamSabourin, une impor- tante difficulté de recrutement de méde- cins persiste depuis des années. L’URFI compte actuellement un seul médecin. « On a l’occasion d’aller recruter d’autres médecins qui seraient plus intéressés à travailler vers Saint-Jérôme », a-t-elle ex- pliqué lors d’une entrevue téléphonique. Maintenant, pourquoi serait-il plus diffi- cile de convaincre des médecins d’exercer à Lachute ? « La proximité de Hawkesbury complexifie vraiment notre travail de re- crutement. À quelques kilomètres près, les médecins peuvent être tentés par d’autres établissements », a-t-elle énoncé. À la défense de ceux qui avaient pris la décision en 2013 de construire l’URFI à Lachute, sans doute l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides

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Le vendredi 27 avril 2018

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