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LA

DE L’ESPOIR

L’espoir qui porte (toujours) Sur quoi doit donc se fonder un espoir qui porte (toujours) ? Comme l’espoir est directement lié à l’avenir, il ne peut être porté ni par soi-même, ni par autrui. Des gens peuvent pro- mettre de réaliser ce qu’ils espèrent pour nous, mais ils ne peuvent pas le garantir à 100%. Je peux m’appuyer sur ma force, mon expérience et ma volonté, mais je ne suis pas en mesure de faire en sorte que ce que j’espère devienne tou- jours réalité. Une espérance qui porte doit donc s’associer à quelqu’un d’extérieur à nous, qui connaît l’avenir et permet au bien de se produire. Personnellement, je ne connais personne d’autre que Jésus-Christ, qui remplisse pleinement ces deux critères : Il connaît et façonne l’avenir et est en mesure non seulement de promettre le bien, mais aussi de le faire devenir réalité. Si nous nous lions à Lui, nous recevons une espérance qui sou- tient. Elle ne s’efface pas, même si ce que nous espérons ne se réalise pas comme nous le souhaitons. L’espérance en Jé- sus-Christ demeure, elle qui tient notre vie entre Ses mains et veut le bien pour notre vie. Les effets d’une espérance solide Cette espérance nous donne le courage d’agir là où l’engage- ment semble inutile, la force d’aller de l’avant là où le che- min est escarpé et pénible, la patience de persévérer même lorsque la situation semble se détériorer de plus en plus. C’est ce que je souhaite et que nous souhaitons chez SAM global : avancer avec cette solide espérance et apporter, par notre courage, notre force et notre patience, ce qui est bon et du- rable aux personnes de notre environnement et de nos pays d’engagement. « Je prie qu’Il illumine les yeux de votre cœur pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à Son appel, quelle est la richesse de Son glorieux héritage au milieu des saints. » (Éphésiens 1.18)

Une équipe est menée 4-0 dans un match. Comment peut-elle réagir ? Soit elle prend la décision d’ac- cepter la défaite et de perdre, ou alors elle résiste et puise sa force dans l’espoir de faire tourner le

match grâce à sa volonté, son savoir-faire et son expérience. De nombreuses his- toires de remontées extraordinaires ont été écrites dans le sport. L’es- poir est donc une force et une vie. Il rend possible ce qui est « impos- sible », il motive, inspire et conduit à des démarches courageuses. L’espoir peut être considéré comme le moteur et la motivation de nos actions et de nos activités, non seu- lement dans le sport, mais aussi dans toute notre vie.

Le problème de l’espoir Cependant, il existe un grand défi : l’espoir est directement lié à l’avenir. Une personne qui se trouve dans une situation difficile puise sa force dans l’espérance que cette situation changera en bien à l’avenir. Mais le problème, c’est que nous ne pouvons pas contrôler l’avenir. Nous ne savons pas si ce que nous espérons se réalisera, et souvent, il s’avère différent de ce que l’on imaginait : le match est perdu à 0-4 malgré un grand engagement. Quelqu’un espère que ses problèmes conjugaux se résoudront, mais le mariage se brise malgré tous les efforts. Dans une maladie grave, on peut avoir l’es- poir d’une amélioration, mais la situation s’aggrave à vue d’œil. La joie et la confiance s’effacent, le découragement et la résignation s’installent. Dans de telles situations, l’espoir se révèle être une promesse vide et déçoit, il ne porte pas.

Simon Gisin a été le responsable de ProTIM 2-2-2 Conakry en Guinée. Il s'investit dans la formation théologique.

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