COMMUNAUTÉ
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Un nouveau son pour AkoufèN avec les frères Joly CHANTAL QUIRION chantal.quirion@eap.on.ca
cialisation en Musique à l’École Le Sommet, Marc-Antoine enseigne à son tour chez Bobby Lalonde Musique à Hawkesbury. Si- mon pour sa part, avait déjà la piqûre pour «Je ne sais pas d’où ça vient. Ma mère (Ma- rie-Josée Joly) chante bien mais on ne peut pas dire que mes parents font de la mu- sique. Mon père (Adrien Joly) est policier. Quand on était jeune, ils nous emmenaient souvent voir des spectacles. En tout cas, on est très bien supporté par les parents et les grands-parents. Même que ma grand-mère qui a 75 ans (Rolande Sabourin) vient voir nos spectacles dans les bars.» Les deux musiciens habitent maintenant Ottawa, mais ils reviennent régulièrement dans leur ville natale. Le Gala des Prix Trille Or ne manquera pas de les remettre sur la sellette. la batterie dès l’âge de 9 ans. Tiennent-ils ça de la famille?
HAWKESBURY | Depuis sa sortie l’automne dernier, «Le sixième sens», le 2e album du groupe AkoufèN, continue à faire des adeptes. La venue de deux jeunes de Hawkesbury au sein de la formation, Marc- Antoine et Simon Joly, n’est pas étrangère au phénomène. «On est super fier, vraiment content. Je pense que l’addition de mon frère et moi a fait une grosse différence. C’est plus pesant mais plus mélodique. On est très fort sur le côté instrumental», mentionne Marc-An- toine Joly. À son avis, ce deuxième album offre un son très différent pour ceux qui ont connu AkoufèN à ses heures plus Punk/Rock du début. La formation qui s’exprime en français se distingue par son côté «qui bûche», un son qui ne fait pas dans la dentelle et qui pour- tant, se double d’une richesse harmonique peu commune. Marc-Antoine et Simon con- tribuent tous les deux aux jeux vocaux. Le premier est guitariste, le second est batteur. «Les anciens fans peuvent quand même apprécier, sinon plus. On garde quand même le côté pop en arrière car on veut que ça reste le plus accessible possible», poursuit Marc-Antoine. Avec leurs confrères Matthieu Leroux et Martin Rocheleau, ils ont livré cet album «métal mélodique alternatif francophone», qui se trouve par ailleurs en nomination dans trois catégories pour les Prix Trille Or de l’Association des professionnels de la chanson et de la musique (APCM), qui se- ront décernés lors du Gala, les 20 et 21 mars prochains. Déjà, AkoufèN avait attiré l’attention de l’industrie avec «Le sixième sens» en étant d’abord sélectionné pour une vitrine à Contact Ontarois avant d’y recevoir le Prix du Réseau Ontario: Coup de foudre salut!, le Prix Radart et le Prix du Festival interna- tional de la Chanson de Granby, reconnais- sances qui leur ont valu entre autres, une tournée en milieu scolaire dans 45 écoles de la province, sans compter quelques spectacles dans les Maritimes. Même s’il est inscrit en musique à l’Université d’Ottawa où son frère étudie pour sa part en sciences sociales, Marc- Antoine indique qu’ils sont bien prêts à repousser quelques sessions s’il le faut, lorsque des occasions du genre se présen- tent. Leur vie c’est la musique et la scène, alors aussi bien en profiter quand ça passe. «C’est notre passion, je ne vois pas la journée où je vais lâcher la guitare.» Ayant débuté avec Ralph Laliberté, puis cheminé au sein de la Majeure Haute spé-
Photo Chantal Quirion
Simon et Marc-Antoine Joly ainsi que Martin Rocheleau et Matthieu Leroux.
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