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DOSSIER

PLUS D’ESSENCE BON MARCHÉ À VENDRE GREGG CHAMBERLAIN gregg.chamberlain@eap.on.ca blogue pour le site Web de GasBuddy et agit à titre de consultant.

prix de l’essence l’an dernier et la hausse actuelle à compter de cette année. Les deux sont attribuables à l’offre et à la demande. « L’an dernier, les marchés (pétroliers) avaient indiqué que l’offre était beaucoup plus élevée que la demande » a déclaré M. McTeague, lors d’une entrevue télépho- nique le 6 mars, ajoutant que l’automne dernier, toutes les stations-service au Canada passaient également de leur approvisionnement en mélange d’été au mélange d’hiver, qui est généralement moins coûteux. Les compagnies pétrolières confrontées à une faible demande pour leurs stocks importants ont commencé à baisser le prix du baril de pétrole destiné aux raffineries. Cela a contribué à réduire le coût de pro- duction de l’essence, ce qui a entraîné une baisse des prix à la pompe. Le passage au mélange d’hiver a fait baisser encore plus le prix à la pompe. Maintenant, a fait remarquer M. McTeague, la demande du marché pour le pétrole est en hausse et les stocks sont plus rares, de sorte que le prix du baril commence à augmenter. Cela augmente les coûts de production des raffineries pour produire de l’essence, ce qui fait augmenter le prix de gros de l’approvi- sionnement des stations-service, et cela se répercute sur les automobilistes, à la pompe. Lorsque les stations-service passeront, plus tard dans la saison, du mélange d’hiver au mélange d’été, cela aura également une incidence sur le prix à la pompe. LA PROMESSE DU PREMIERMINISTRE Lorsqu’il a fait campagne l’an dernier pour devenir le nouveau premier ministre progressiste-conservateur de l’Ontario, Doug Ford a promis de réduire le prix de l’essence en Ontario de 10 cents le litre. M. Ford a déclaré que l’annulation de l’accord de plafonnement et d’échange de droits d’émission de carbone, conclu par le gouvernement libéral précédent avec le Québec et la Californie, entraînerait

une réduction de cinq cents du prix de l’essence à la pompe en Ontario. Il a émis l’hypothèse que la baisse restante de cinq cents serait possible en ajustant la taxe provinciale sur l’essence et d’autres mesures. Lorsqu’il est devenu premier ministre, M. Ford a annulé l’accord de plafonnement et d’échange pour une réduction de cinq cents du prix de l’essence à la pompe. Mais Queen’s Park n’a jamais annoncé d’autres mesures visant à compenser le reste de sa réduction de 10 cents du prix de l’essence en Ontario. Entre-temps, M. McTeague prévoit que la hausse du prix de l’essence en Ontario se poursuivra en 2019. « Ça va devenir plus cher, dit-il, d’environ 10 cents le litre. » L’une des raisons, a fait remarquer M. McTeague, est que la nouvelle loi fédérale sur la taxe sur le carbone entre en vigueur en avril. Le premier ministre Ford s’est opposé à la taxe fédérale sur le carbone, mais n’a pas réussi à obtenir une injonc- tion judiciaire pour l’arrêter. Mais la principale raison pour laquelle les prix de l’essence continueront d’aug- menter, a fait remarquer M. McTeague, est que toutes les compagnies pétrolières internationales continuent d’établir leurs prix en fonction de la devise américaine. Et, en cemoment, l’économie américaine est en feu, la demande du marché fai- sant monter le prix du pétrole brut et de l’essence raffinée. Le taux de change entre le Canada et les États-Unis favorise toujours le dollar américain, ce qui, selon M. McTeague, contribue aussi à faire monter encore plus le prix de l’essence au Canada. Dans certaines collectivités, a-t-il ajouté, les détaillants d’essence locaux tenteront d’empêcher les prix à la pompe d’être trop élevés, trop rapidement, en réduisant leurs propres marges bénéficiaires, mais il y a une limite à ce qu’ils peuvent faire. « Alors, ne blâmez pas le jockey du poste d’essence, a dit M. McTeague. Ils ont très peu à dire sur les prix. »

Le prix de l’essence au Canada a commen- cé à baisser l’été dernier. Dans Prescott- Russell, il est passé d’unemoyenne élevée de 1,19 $ le litre à un prix moyen de 85 cents le litre, dans la plupart des collecti- vités des deux comtés. À certains endroits, le prix à la pompe était même aussi bas que 82 cents. Des baisses semblables du prix de l’essence à la pompe se sont produites partout au Canada, avec des valeurs différentes selon la province et la collec- tivité. La faiblesse des prix s’est poursuivie jusqu’à la fin de l’année et le début de 2019, puis a recommencé à augmenter vers la fin janvier et le début février. M. McTeague a cité deux raisons prin- cipales pour expliquer la faiblesse des

Le prix de l’essence dans la région de Prescott-Russell et ailleurs au pays est de nouveau à la hausse, et un expert canadien dumarchémondial du pétrole et des prix ne s’attend pas à ce qu’il redescende de sitôt. « Ils sont tous en hausse », a déclaré Dan McTeague, l’un des analystes de GasBuddy.com, un site d’analyse de marché et de sondage en ligne sur les prix mondiaux du pétrole et de l’essence. M. McTeague, ancien député provincial de l’Ontario pour la région de Kitchener- Waterloo, est considéré comme l’un des experts du Canada sur le marché mon- dial du pétrole. Il écrit régulièrement un

Né d’une race FIÈRE TRÉPANIER

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente les ancêtres de Louis Trépanier, époux de Michelle Dionne, père de Marc. François-Bernard Côté a préparé cette lignée pour leur rendre hommage. « Le nom TRÉPANIER ou TRÉPAGNIER est le vestige de la forme originelle DE TRÉPAGNY, portée par l’ancêtre Romain de Trépagny. Ce nom illustre un phénomène linguistique particulier. En effet, le nom de lieu d’origine est Étrépagny. Avec la préposition, il est passé à d’Étrépagny, puis après soudure, à Détrépagny. La première syllabe, perçue comme la préposition de, s’est séparée, par déglutination, du reste du mot pour aboutir à DE TRÉPAGNY. Enfin, les porteurs ont ensuite abandonné la « particule » et TRÉPAGNY s’est écrit Trépanier. » Le premier ancêtre au pays est Romain d'Estrepagny, baptisé le 19 avril 1627, fils de Charles et Marie Maillet de Saint-Pierre, Muchedent, Seine-Maritime, France. Romain immigre à Québec, Nouvelle-France, en 1653. Il y épouse Geneviève Drouin (contrat de mariage le 27 février 1656, greffe François Badeau), fille de Robert et Anne Cloutier, petite-fille de Zacharie Cloutier et Sainte Dupont. Quatre filles et quatre garçons nés dans la région de Québec, sont issus de cette union. Romain décède le 20 mars 1702 à Château-Richer et y est inhumé le lendemain à La-Visitation-de-Notre-Dame, Château-Richer, Qc. GÉNÉRATIONS 11e Marc Trépanier 10e Louis Trépanier – Michelle Dionne m. le 1960-09-24 à McWatters, Témiscamingue, Qc 9e André Trépanier, journalier – Irène Charrette, fille deWilfrid et Clara Béchard m. le 1934-07-10 à La Sarre, Qc 8e George Trépanier, cult. – Clarisse Dessureault, fille d’Eugène, cult. et Virginie Mongrain m. le 1895-06-18 à Saint-Stanislas, cté Champlain, Qc 7e Eugène Trépanier, cult. – Marie Germain, f. d’Antoine et Angèle Germain/ Belle-Isle m. le 1868- 07-28 à Saint-Stanislas, cté Champlain, Qc 6e George Trépanier, cult. – Sophie Hamelin, vve de Jean Veillet, fille de Dieudonné et Marie Marianne Brosseau m. le 1833-10-14 à La Pérade, Qc 5e Prisque Trépanier, cult., vf de Josephte Bertrand/Saint-Arneaud – Angèle Brouette, fille de Jean et Angélique Ayot m. le 1794-07-14 à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Qc 4e Prisque Trépagnié – Marie Catherine Pérignie, fille de Jean Pergney (signature) et Magdeleine Lafleur m. le 1755-01-20 à Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Qc 3e Prisque Trépagny – Marie Trudel, fille de Nicolas, capitaine de milice, et Barbe Letarte m. le 1724-09-25 à L’Ange-Gardien, N.-F. 2e François Trépagny – Anne Le François, fille de Charles et Marie Madeleine Triot m. le 1689-02- 14 à Château-Richer, N.-F. 1re Romain de Trépagny – Geneviève Drouin m. le 1656-04-24 à Notre-Dame, Québec, N.-F.

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« Le notaire Étienne Jacob procède à l’inventaire des biens le 25 novembre 1702. Il possédait une terre de deux arpents de front sur une lieue et demie de profondeur, avec une maison de trente pieds par dix-huit pieds et une grange de trente pieds par vingt pieds. Il possédait également une autre terre de deux arpents de front. Ses meubles valaient 1478 livres et ses dettes s’établissaient à 2148 livres. On lui devait également 1632 livres. »

1 Roland Jacon. Votre nom et son histoire : les noms de famille au Québec. Montréal, Éditions de l’Homme, 2006. 2 Michel Langlois. Dictionnaire biographique des ancêtres québécois), (1608-1700), Sillery, Qc : La Maison des Ancêtres, c1998, c1999, c2000.

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