Point de vue par : Richard Mahoney richard.mahoney@eap.on.ca
Nos écoles : Est-ce qu’on peut s’attendre à mieux?
monde.
pensez comment la technologie a
une autre « amélioration » est lancée sur le
La fin d’une autre année scolaire est une
Mais, la perfection n’existe pas dans
révolutionné nos vies, nos emplois, nos
marché?
occasion heureuse pour les élèves et les
notre monde.
loisirs, nos écoles et notre langue.
Dans le contexte actuel, quand tout le
enseignants qui sont en vacances pour les
Selon l’Office de la qualité et de la
Nous avons des moyens de
monde doit continuer d’apprendre et
deux prochains mois.
responsabilité en éducation, les plus
communication ultra-rapides, avec un
s’adapter aux réalités fluides du marché de
C’est également une opportunité de
récentesdonnées démontrentquelesélèves
nouveau lexique.
travail, nos écoles sont également obligées
réévaluer l’état de nos systèmes scolaires.
francophones maintiennent les taux de
Nous sommes tous des apprenants.
de répondre aux défis d’aujourd’hui et de
L’Office de la qualité et de la
réussite élevés des années précédentes.
Les changements sont inquiétants et
demain.
responsabilité en éducation (OQRE) vient
En outre, le taux de réussite de cette
excitants.
C’est impossible de penser que nos écoles
de publier son plus récent rapport portant
année représente une augmentation de
Est-ce que nous serons capable de
peuvent obtenir des notes parfaites. Mais
sur les étudiants du secondaire en Ontario.
quatre points de pourcentage par rapport à
demeurer au courant quand chaque jour
c’est important de souligner leurs succès.
Les bulletins scolaires contiennent des
celui de l’année dernière et le plus fort taux
bonnes nouvelles pour les éducateurs
jamais enregistré depuis la création du
francophones – plusieurs écoles dans notre
TPCL.
région se tiennent au dessus du taux de
Cette année, c’est la première fois que
réussite provincial de 86% au Test
l’OQRE a pu suivre le progrès des élèves à
provincial de compétences linguistiques
l’aide des trois tests provinciaux : celui de
(TPCL) 2010-2011.
3e année, celui de 6e année et celui de 10e
Fait intéressant : Parmi les écoles
année. Ce suivi démontre qu’apporter un
anglophones les résultats sont plus bas. Le
soutien assidu et ciblé en littérature aux
taux de réussite parmi les écoles de langue
élèves dès les premières années de leur
anglaise est de 83 pour cent.
scolarité est important pour les aider à
Malgré une tendance positive au cours
développer leurs compétences dans ce
descinqdernièresannées,letauxderéussite
domaine.
parmi les étudiants anglophones baisse au
Parmi les élèves de 10e année, 61 pour
cours des deux dernières années.
cent (3 593) faisaient déjà parti du système
Mais les parents et les contribuables qui
éducatif lors des tests provinciaux de 3e
paient leurs taxes aux conseils scolaires
année et de 6e année. Sur les 3 404 élèves qui
francophones peuvent être satisfaits des
ontfaitletest,1622(48%)ontréussileTPCL
dernières notes des élèves de 10e année.
et avaient également atteint la norme
Pour la quatrième fois, les écoles gérées
.
provinciale en lecture à la fois en 3e année
par le Conseil scolaire de district catholique
et en 6e année; 1 344 (39 %) ont réussi le
de l’Est ontarien (CSDCEO) se sont placés
TPCL bien qu’ayant connu quelques
au 1 er
rang de la province avec unemoyenne
difficultés au palier élémentaire, n’ayant
de 92 pour cent.
pas atteint la norme provinciale en lecture
En 2009-2010, les écoles du CSCDCEO
en3eannéeouen6eannée,oubienlesdeux;
avaient une moyenne de 85%.
298 (9 %) n’ont pas réussi le TPCL et
Les écoles du Conseil des écoles
n’avaient atteint la norme provinciale en
publiques de l’Est de l’Ontario (CEPEO)
lecture ni en 3e année ni en 6e année.
ont une moyenne de 87 pour cent. L’année
« Les résultats de cette année confirment
précédente, la moyenne était de 84 pour
que la majorité des élèves de 10e année de
cent.
Création de jardins sur
l’Ontario parvient à acquérir les
Les chiffres sont encourageants, surtout
compétencesdebaseenlectureetenécriture
quand on pense que dans un monde qui
requises pour s’épanouir à l’école et au-
change tellement vite, une éducation de
le sentier récréatif
delà de l’école », a dit Brian Desbiens,
base est primordiale.
président du conseil d’administration de
Lescontribuablessontcontentsdesavoir
nouvelles@eap.on.ca
l’OQRE. «Notre analyse du progrès des
que les écoles sont efficaces. Les systèmes
P LANTAGENET
élèves est un rappel sans équivoque de la
scolaires exigent un pourcentage important
nécessité de renouer avec nos efforts en
de nos taxes foncières.
matière d’identification et d’appui des
Les gens sont en colère quand ils
En partenariat avec le sentier récréatif de Prescott et Russell et dans le cadre du
élèves connaissant des difficultés au début
apprennent que plusieurs dirigeants des
programme Wild about Gardening de la Fédération canadienne de la faune, les élèves
de leur scolarité. »
conseils scolaires font parti du club distinct
du jardin et de la maternelle de l’École élémentaire St-Paul ont créé un habitat pour
Marguerite Jackson, directrice générale
des fonctionnaires qui ont un salaire de
colibri.
de l’OQRE, a ajouté : «Les résultats de ces
plus de 100 000 $.
Le but duprojet est d’offrir l’opportunité aux élèves d’apprendre sur les pollinisateurs
études démontrent l’impact positif d’un
Par ailleurs, il faut qu’on avoue qu’un
tel que le colibri ou le papillon ou les abeilles, en faisant des recherches sur l’espèce
suivi régulier associé à un enseignement
taux de réussite de 86 pour cent à travers la
choisie ainsi que sur les plantes offrant abri et nourriture. En plus d’embellir le sentier,
personnalisé à chaque étape de l’éducation
province est respectable.
le montage des jardins dans un même secteur a pour effet de créer un corridor à nectar,
de l’élève. »
Est-ce que nous avons le droit de
assurant ainsi la survie des pollinisateurs. Mme Dominique Lavoie, qui a mené le projet
Il n’y a rien de nouveau dans cette
demander mieux?
de l’école St-Paul à Plantagenet déclare fièrement : «Ce projet a permis aux élèves de
approche.
Bien oui. Il faut que nous visions le
mieux comprendre le rôle du colibri et l’importance de lui créer un habitat où il peut se
Mais, si vous avez une minute libre,
meilleur rendement possible, pour tout le
nourrir et s’abriter». « C’est grâce à l’appui financier de la Fédération canadienne de
la faune que 9 écoles du CSDCEO ont pu participer au projet de Création de jardins sur
le sentier récréatif de Prescott et Russell », selon Louise Bissonnette, agente de projet au
19 500 copies
sentier récréatif. L’école Saint-Paul est la première à mettre son jardin en terre. Vous
pourrez voir ces nouveaux jardins sur le sentier récréatif de Prescott et Russell, à
Hammond, Bourget, Pendleton, Plantagenet et Alfred.
Fondé en 1947
Bertrand Castonguay , président, bertrand@eap.on.ca Roger Duplantie , d.g., roger@eap.on.ca
Publié le mercredi par : La Compagnie d’édition André Paquette Inc. Imprimé par : Imprimerie Prescott et Russell 1100, rue Aberdeen, Hawkesbury, ON K6A 1K7 - Tél. : 613 632-4155 • Téléc. : 613 632-8601 www.lecarillon.ca Total Distribution totale : 19 500 copies Distribution gratuite dans le comté de Prescott, Ontario et le village de Grenville, Québec. # convention : 0040012398 Robert Savard , rédacteur en chef, robert@eap.on.ca François Bélair , développement, fbelair@eap.on.ca Yvan Joly , dir. des ventes, yvan@eap.on.ca Gilles Normand, dir. de production et de la distribution, gilles@eap.on.ca Julien Boisvenue , dir de l’infographie et du prépresse, julien.boisvenue@eap.on.ca Nouvelle : nouvelles@eap.on.ca
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"Né d'une race fière" n'est pas disponible cette semaine.
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